La musique sublimée par Joe Hisaishi dans Princesse Mononoké

Joe Hisaishi débute sa carrière à l'école de Kunitachi College of Music en 1969. Il crée des génériques de dessins animés comme par exemple A plein gaz, des musiques, de nombreux dramas, des publicités, des documentaires et des albums funk. Joe Hisaishi est non seulement un compositeur mais aussi un arrangeur, un pianiste, un chef d'orchestre, un écrivain et un réalisateur.

En 1984, Joe Hisaishi crée la musique de Kaze no Tani no Naushika pour le film de Hayao Miyazaki c'est alors qu'il devient célèbre. Leur association devient donc régulière comme par exemple avec Porco Rosso qui est un film d'animation japonais réalisé en  1992. Miyazaki lui livre la musique de l'Image Album et aime ce que fait Joe Hisaishi. Al'origine, la musique devait être confiée à un musicien confirmé mais Isao Takahata et Miyazaki ont persisté pour que ce soit Hisaishi. C'est seulement en 2013 que Joe Hisaishi collabore avec un autre réalisateur du studio Ghibli nommé Isao Takahata. Joe Hisaishi signe une composition pour la première fois en France pour la musique du film Le Petit Poucet, d'Olivier Dahan. En 2004, il signe de nouveau une partition pour le classique du cinéma muet Le Mécano de la « Général » de Buster Keaton, et en 2005, il compose la bande originale d'un film coréen et hongkongais. Joe Hisaishi anime souvent le World Dream Orchestra comme chef d'orchestre, dont il est le premier directeur musical. Sa carrière solo se déroule bien grâce à de nombreuses compositions pour piano et des albums symphoniques.
 

Dans les films de Miyazaki, la musique accompagne l'image et montre l'aspect dramatique et émotionnel. Hisaishi arrive à créer une bande son qui peut-être écoutée seule mais aussi une musique qui accompagne le film, contrairement aux films américains où la musique accompagne seulement l'action. La musique choisie par Miyazaki est réfléchie, notamment dans la scène où Nago, le sanglier possédé, attaque Ashitaka: en effet la musique est stridente, soulignant la violence du combat.

Océane Nihotte et Juliette Duménil, 1ère L2