samedi 30 novembre 2013

L'Exercice de L'Etat

            Une réflexion essentielle sur la place et le rôle de l'Etat dans notre société actuelle. Un film qui permet d'ouvrir les yeux sur de nombreux malentendus et préjugés. Un film qui permet de comprendre ceux qui dirigent notre pays. Ceux pour qui certains ressentent de la haine, du mécontentement, de la révolte. C'est une illumination, une explication essentielle sur le fonctionnement d'un système trop souvent jugé « incompétent ».
            Le film repose sur la vie tourmentée de Bertrand Saint-Jean, ministre des transports, qui s'oppose fermement à la privatisation des gares. Mais les projets du gouvernement semblent bien différents de ceux de  cet homme et celui-ci se voit imposer la charge de cette réforme, à ses yeux monstrueuse, par le premier ministre.
            Qui sommes-nous? Quel monstre devenons-nous lorsque la pression des responsabilités qu'on nous inflige mène forcément vers la perte d'un homme ou de l'Etat ? Quelle est la douleur endurée par un homme qui est forcé de lutter contre ses propres idéaux ? Des problèmes incessants auxquels on doit trouver une solution, des représailles au moindre faux pas, aucune sincérité, aucune loyauté, des décisions à prendre qui concernent les besoins d'un pays. C'est ainsi qu'en risquant sa propre vie, un homme correct sombre dans le dégoût : de lui- même, des autres, de tout. Incompris, il n'est libre de rien, quoi qu'il en soit il n'est que le pantin, le représentant, le bouffon des  autorités, au pouvoir inégalable, qui siègent au- dessus de lui.
            Sans pitié, la tension est palpable, une affaire que l'on suit lentement, qui nous montre l'envers du décor d'un monde que l'on croit encore idéal. Nous sommes plongés au coeur d'un drame politique, l'angoisse est de taille.
           L'on n'irait sans doute pas voir spontanément ce film, mais il s'adresse pourtant à tous. Beaucoup parlent aujourd'hui mais malheureusement très peu comprennent. C'est une révélation. Notre vision peut changer, grâce à ce chef-d'oeuvre.

Amandine Haller

vendredi 29 novembre 2013

Un film noir très obscur


Le Grand Sommeil est un film noir de Howard Hawks. Sorti en 1946, ce film met en scène Humphrey Bogart sous les traits de Philip Marlowe et Lauren Bacall dans le rôle de Vivian Rutledge.
programme.tv

« Bogey » et « The Look » interprètent particulièrement bien leurs personnages. Leur jeu contribue à l'immersion du spectateur dans l'ambiance du film noir. Cependant, l'intrigue mise en place est bien trop difficile à suivre. Essayer de comprendre l'enquête au fil du film est épuisant et le plus souvent vain. De plus, le nombre de personnages est tellement élevé que l'on confond les noms, les lieux, les personnalités, les relations entre chacun. On pourrait donc penser qu'il faut se focaliser sur la relation entre Marlowe et Vivian mais celle-ci ne passe qu'après l'enquête, tellement difficile à suivre qu'on abandonne rapidement et qu'on finit par s'ennuyer, voire s'endormir.


Delphine Robriquet

1°L2

mardi 26 novembre 2013

Le Grand Sommeil

 blogaudessusducinema.over-blog.fr

Certes Le Grand Sommeil de Howard Hawks sorti en 1946 comprend quelques scènes d'action comme des fusillades et passages à tabac et des scènes de suspense comme les filatures capables de capter l'attention du spectateur. Mais les longues scènes et nombreux personnages nous plongent dans l'ennui à cause de leur complexité et de leur lenteur. Les spectateurs d'aujourd'hui sont habitués à des films rapides tels les films d'action américains, le manque d'action dû aux longs dialogues devient un réel problème au bout d'une petite demi heure. 

dimanche 24 novembre 2013

Qu’est-ce qu’on appelle un film noir?
 
* Définition du film noir:
Courant cinématographique apparu aux Etats-Unis en 1944, fortement inspiré des nouvelles de détective de Dashiell Hammett ou Raymond Chandler, dérivées du naturalisme (avec des situations réalistes). Le film noir met généralement en scène un personnage emprisonné dans des situations qui lui échappent et ainsi l’amène à affronter le meurtre ou le crime, l'infidélité, la trahison, la jalousie et le fatalisme par exemple. Le film noir est pessimiste et le protagoniste du film noir est souvent un détective privé cynique embauché pour une enquête mystérieuse qui peut l'amener à rencontrer une femme fatale qui le manipule et cause ainsi sa perte. Imprégné de l’atmosphère fantastique du cinéma expressionniste, il apporte une dimension psychologique au film. Il se caractérise surtout par: des gros plans de visages et d'objet, une ambiance urbaine et nocturne et l’ambiguïté de ses personnages.

* Liens entre roman et film noir
Le roman noir est un genre littéraire né aux Etats-Unis vers 1930, en pleine crise sociale et économique. On y retrouve souvent l'affaire d'un détective privé, en proie à certains problèmes. Les personnages de roman noir les plus représentatifs sont Sam Spade (Dashiell Hammett) et Philip Marlowe (Raymond Chandler). On y retrouve un univers violent, un regard pessimiste sur la société et un engagement politique ou social. On peut également y trouver: l'usage de l’argot pour être au plus près du milieu social décrit et un paysage essentiellement urbain que l'on retrouve dans les films noirs. Le roman noir donne une vision réaliste des conditions sociales et de la criminalité.
On peut donc constater que le roman et le film noir partagent beaucoup de caractéristiques communes comme le réalisme des situations présentées et un pessimisme dominant.

* Evolution du film noir + exemples

On distingue trois phases dans l’évolution du film noir classique, correspondant à des changements dans la société:

_ Le romantisme (1940-1945) qui se caractérise par un (anti)héros face à un monde mauvais, sans pour autant signifier sa perte.

_ L’aliénation (1945-1949), caractérisée par des hommes en marge de la société comme des anciens combattants, des couples ou des familles en crise. On voit ainsi apparaitre la figure du tueur psychopathe.

_ L’obsession (1949-1959) qui met en scène des actions psychotiques et des pulsions suicidaires.

Au départ les productions étaient réalisées uniquement en studio, favorisant les dialogues à l’action, puis les films sont tournés dans des décors urbains réels. Apparaissent ensuite les séries B, classées dans le courant « néo noir », regroupant également les films apparus après la période dite « classique ».
* Sources
Sites :
 
fr.wikipedia.org/wiki/Film_noir‎
http://abcd.ville-larochesuryon.fr/lrsy/node/584

http://fr.wikipedia.org/wiki/Roman_noir

http://www.arte.tv/fr/genre-film-noir/4308984,CmC=6288150.html
  
Nina Muraille 1ère L2

samedi 23 novembre 2013



LE GRAND SOMMEIL
LE FILM NOIR
 
 
               Le film noir est un genre cinématographique apparu dans les années 40. Malgré la difficulté à le catégoriser, le film noir possède des caractéristiques très reconnaissables au niveau des personnages, du déroulement de l’action et de l’atmosphère.
                En effet, on retrouve toujours trois personnages types essentiels dans les films noirs. Tout d’abord le détective marginal en imperméable beige et à chapeau, chargé de résoudre le crime, la « femme fatale » dominatrice et un troisième personnage intrigant, perturbateur ou victime.
                Le détective réussit toujours à résoudre l’intrigue en passant par plusieurs péripéties.
                 L’histoire se déroule dans une atmosphère nocturne et sombre, le plus souvent en ville et  parfois à la campagne, en référence à l’Amérique des années 50.  L’ambiance est créée à partir de la lumière en clair-obscur et aussi à partir de la musique. Le jazz, bien que né en même temps que le cinéma, ne se mêle aux films noirs que dans l’après-guerre.
                  La voix-off fait intervenir une voix narrative qui n'appartient pas à la scène. Elle est souvent utilisée dans les films noirs par le personnage principal.

 
LES ROMANS POLICIERS

                  Les romans policiers se déroulent tous sur le même schéma que les films noirs : un crime, une enquête, une recherche de témoins, une recherche de suspect et le dénouement avec la découverte du coupable. En parallèle de l’enquête se mêle l’histoire des personnages.

Les différents types de romans policiers se déclinent de la façon suivante :
Le roman noir : derrière l’enquête se cache souvent une critique de la société de l’époque. L’utilisation de l’argot rend l’histoire plus proche de la réalité, mais sur un côté plus violent. Le roman noir suit les mêmes procédés du film noir.
Le roman policier ou polar : est la résolution intellectuelle d’un crime subtil.
Le roman policier historique : est en rapport à une certaine époque ayant connu des évènements historiques importants.
Le roman détective ou énigme : reconstitue à travers l’enquête les raisons du crime.
Le roman à suspense ou thriller : laisse le lecteur angoisser dans l’attente du crime. Celui-ci n’est pas commis au début de l’histoire.

 
L’ÉVOLUTION DU FILM NOIR

                  La période exacte du film noir est délimitée entre les années 1940 et 1959. Les films sortis avant les années 40 sont appelés « précurseurs » et les films après 1959 sont appelés « néo-noirs ».
                  Cette grande époque débute en 1941 avec Le Faucon Maltais de John Huston, qui sera considéré comme l’archétype du film noir. S’en suit une foule de films devenus incontournables, rendant célèbre bon nombre de réalisateurs comme Fritz Lang avec La Femme au portrait en 1944, La Rue Rouge en 1945 et L’invraisemblable vérité en 1956 ; Howard Hawks avec Le Grand Sommeil en 1946 ; John Cromwell avec En Marge de l’enquête en 1974 ; Alfred Hitchcock avec L’inconnu du Nord-Express en 1951 et Sueurs Froides en 1958.
                    Les films en couleur ayant pris le contrôle du cinéma, le film noir perd sa principale caractéristique : le clair-obscur. Malgré cela, ce genre cinématographique devient incontournable pour les cinéphiles et entre dans la catégorie des genres classiques.
 
SOURCES

1 :           http://filmsnoir.net/what-is-film-noir
2 :           http://fr.wikipedia.org/wiki/Voix-off
3 :           http://en.wikipedia.org/wiki/Neo-noir
5 :           http://www.critikat.com/IMG/jpg/grand_sommeil.jpg  (image)


   
- Lise Moyon