lundi 30 octobre 2017

Edito War on Screen 2017

La classe de première L2 du lycée Pierre BAYEN a eu l’opportunité d'assister au festival de cinéma War on Screen, "la guerre à l'écran", festival dédié aux représentations audio-visuelles des conflits réels ou imaginaires, créé par la Scène Nationale de la Comète. Ce festival veut stimuler l'imagination de son public, lui faire vivre de profondes émotions et l'amener à un questionnement.

Cette cinquième édition comme toutes les autres s'est déroulée à Châlons-en-Champagne et à Suippes du 4 au 8 Octobre 2017. La classe de première L2 a assisté à trois représentations à la Comète et à la bibliothèque municipale de Châlons :

Across the Universe, un film musical de Julie Taymor de 2007
où poussent les coquelicots, un documentaire de Vincent Marie de 2016
La vie des autres, un film Allemand de Florian Henckel von Donnersmarck sorti en 2006.

Les élèves de la 1L2 ont travaillé sur ces trois films avec des point de vues différents.

Avec Across the universe, on nous emmène dans un univers psychédélique aux références historiques, celles des années 60 avec une histoire basée sur la guerre du Vietnam. On trouve également des références musicales avec l’intervention d'un panel de musiques du groupe populaire qui a influencé la contre-culture aux États-Unis et en Europe : les Beatles.

Vincent Marie nous entraîne dans un monde poétique avec son documentaire Là où poussent les coquelicots, où il nous présente différents dessinateurs avec lesquels il a collaboré. Parmi ces dessinateurs nous retrouvons le grand Jacques Tardi dont la famille a vécu la guerre. Ce documentaire est un parfait mélange entre l'art du dessin et la guerre de 14-18. Il apporte aux spectateurs une autre vision de la guerre, à la fois touchante et réaliste.

Enfin quittons notre vie pour aller vers La vie des autres, un film qui évolue dans le Berlin-Est de la Guerre Froide entre complot dans le monde du spectacle et du journalisme. Nous y découvrons l'Allemagne de l'Est en pleine dictature, avec sa police politique, la Stasi, la censure, et la terreur qui plane dans les rues froides et désertes. Ce film est touchant puisqu'on suit l'histoire d'un espion hautement gradé de la Stasi qui épie un couple jusqu’à se rendre compte du quotidien qu'ils vivent. Un quotidien dont il est en partie coupable et un mode de vie non-concevable auquel il contribue par le biais de son métier.

Le film qui obtient le plus de succès dans la classe est majoritairement Across the Universe : la classe a trouvé les personnages de ce film attachants, jeunes et attrayants. Le psychédélisme donne du cachet et la musique du rythme. Les références aux Beatles ont été agréablement perçues par les élèves de L2 qui ont aussi souligné que l'histoire d'amour donnait une autre vision de la guerre du Vietnam.

La vie des autres a dans l'ensemble plu à la classe, entre sincérité, belle histoire d'amour et authenticité de la guerre, il a su émouvoir son spectateur. Cependant quelques remarques négatives ont été formulées au sujet de sa durée jugée trop longue et de l’austérité de l'histoire.

En revanche le film le moins apprécié par la classe est le documentaire Là où poussent les coquelicots. La jeunesse n'a pas adhéré au concept du mélange de la guerre de la B.D. mais l'interview sur le style du dessinateur a plu, notamment à la majorité des plasticiens qui disent avoir été intéressés par la façon de passer d'une photo à un dessin.

Ce festival a eu un grand succès auprès des lycéens qui ont été enchantés a l'idée d'y participer et de pouvoir s'exprimer à son propos dans les différents articles publiés pour cette gazette.

Noor Cheboun et Eva Gautron

vendredi 20 octobre 2017

La guerre contre la BD !

La guerre ...


Un documentaire sur la première guerre mondiale illustré par la bande dessinée ? Cela aurait pu être une bonne idée si seulement le documentaire n'avait pas été si long... En effet, être assis dans un siège pendant presque une heure pour regarder et écouter des gens qui expliquent leur manière de décrire cet événement majeur de notre histoire peut s'avérer facilement lassant. Selon moi, le sujet de cette guerre peut intéresser un large public mais mélanger ce thème à celui de la bande dessinée n'était sûrement pas « l'idée du siècle ». Pour ainsi dire, cela peut sûrement repousser une partie du public n'étant pas, ou très peu, attirée par cet art si particulier qu'est la bande dessinée. C'est pour cela que je n'aime pas ce documentaire car la présence de l'art sous forme de dessins me rend perplexe sur son utilité dans ce récit si passionnant concernant la guerre.

Laura Pamart 1L2


Contre la BD !


C'est bien de dire qu'on ne s'intéresse pas à la bande-dessinée ! Mais comme on dit souvent, il y a toujours du bon dans du mauvais. La BD reste une forme d'art, qui ne plaît pas à tout le monde certes, mais pour ce documentaire, je ne vois pas ce qu'il y a de dérangeant ! Il fallait s'y attendre, c'était le principe, mélangé au contexte de la guerre ! Cela n'est-il pas captivant de voir différentes personnalités, différents points de vue, se confronter au même sujet, et avec ça une immersion dans leur propre espace de travail ? Rappelons tout de même que ce n'est pas chose simple de partager son art et ses idées dans ce domaine. Ici, on a pu découvrir comment ces artistes illustrent la guerre de 14-18, avec quels genres de matériaux et quelles sources d'inspiration ils ont pu nous donner ces fabuleuses planches et illustrations ! Pour ma part, j'aime énormément voir la façon dont un artiste en général va créer quelque chose. Comme pour Charlie Adlard avec ses craies sèches en dessinant un militaire, David Vandermeulen avec de la javel, ou encore Robbie Morrison avec la peinture aquarelle, et j'en passe. Alors arrêtez de n'avoir qu'un avis fixé sur la guerre, car les émotions et les sentiments sont avant tout transmis à partir du dessin !


Amandine Lebon 1L2

Berlin et l'Allemagne dans la guerre froide : situation et enjeux géopolitiques

Le 2 septembre 1945, la Seconde Guerre Mondiale prend définitivement fin dans le monde entier : l'Axe est vaincu. Cependant, des conflits restent tout de même inachevés et l'avenir de l'Allemagne pose de nombreux problèmes. Une période de tension et d'hostilité commence entre les deux grandes puissances mondiales, les États-Unis et l'URSS : la guerre froide. Mais quelle place tient l'Allemagne et sa capitale dans cet affrontement de puissances ?

Quelques années après l'armistice, l’Allemagne vaincu durant la Seconde Guerre Mondiale fut découpée par les vainqueurs en quatre parties distinctes : le Nord Ouest appartient à la Grande Bretagne, une partie du Sud Ouest à la France, le Nord Est a l'URSS et le Sud Est aux États-Unis. Celle-ci se trouvant au centre de l'Europe se retrouve donc au milieu de plusieurs conflits, De plus Berlin malgré sa position géographique (elle se situe dans la zone URSS) a été divisée de la même façon que l’Allemagne et va être utilisée par l'URSS afin de faire pression sur les États-Unis durant la guerre froide.



















En 1947, l’Angleterre, La France et les USA décident de se réunir afin de ne former qu'un seul et unique bloc face à l'URSS. C'est le début du face a face entre le bloc de l'ouest et le bloc de l'est avec Berlin au centre de cette querelle.

La "Guerre froide" est la période d'hostilité qui opposa les États-Unis et l'URSS, ainsi que leurs alliés de 1947 à 1991. Elle est caractérisée par une division du monde et porte ce nom car ceux qui l'ont menée ont su éviter l’affrontement direct entre leur pays respectifs.Ils s'affrontent donc grâce à la propagande (concept servant à persuader et propager une idéologie), les actions secrètes et la conquête de l’espace.

Mais à cause de la création des différents blocs et de la détermination du bloc de l'ouest pour éloigner le communisme, Staline déclenche en 1948 le blocus de Berlin. Cela marque vraiment le début de la Guerre Froide. Il décide de couper toute relations entre Berlin-Est et le reste de la ville. Les autorités occidentales ripostent en arrêtant les échanges entre les zones occidentales et les zones soviétiques. Afin de pouvoir ravitailler Berlin-Ouest, les États-Unis décident donc de mettre en place un pont aérien jusqu’à ce qu'une solution soit trouvée. Le blocus durera jusqu’à ce que Staline lève le blocus le 12 mai 1949.
Le 7 octobre 1949, l'URSS décide de créer de son côté la République Démocratique Allemande (RDA), et Le Bloc de l'Est devient la République Fédérale de l'Allemagne (RFA). 

Pourtant dix ans après, Khrouchtchev, le nouveau dirigeant de l'URSS, après deux ans de négociations avec la RFA qui n'ont rien donné et la migration de masse des Berlinois de l'est pour aller à l'ouest décide dans la nuit du 12 au 13 août de construire un mur pour séparer la capitale en deux et empêcher la traversé entre les deux parties de la ville. Ce mur constitue le symbole le plus important de la bipolarisation du monde durant la Guerre froide : il s'agit d'un dispositif composé de deux murs de 3,6 mètres, 302 miradors et dispositifs d'alarme, 14 000 gardes, 600 chiens et des barbelés. Des familles, des amis sont séparés, beaucoup de gens sont morts en tentant de franchir ce mur.
                                                                 
Le mur sera ouvert le 9 novembre 1989, vingt cinq ans après sa création. Cela marque la fin de la guerre froide même si celle-ci se termine totalement deux ans plus tard. 
 
Ainsi, Berlin et l’Allemagne sont des symboles de la division du monde. La première crise entre l'URSS et les États-Unis s'est passée a Berlin et elle fut au cœur de cette querelle du début jusqu'à la fin de la Guerre Froide en 1991.

                                                                    Océane Coette et Jeanne Degret


Sources : 
http://www.maxicours.com/se/fiche/8/0/393008.html/3e

La porte de Brandebourg, symbole d'une Allemagne désunie ?

La porte de Brandebourg a été construite de 1788 à 1791 par Carl Gotthard Langhans pour le roi de Prusse Frédéric-Guillaume II, afin de marquer l'entrée de la ville et ériger un symbole de paix. Pendant la Guerre froide, la porte a séparé l'Est et l'Ouest, devenant ainsi le symbole d'une liberté volée. Elle se situe à l'entrée de l'ancien Berlin Est. Cette porte a également été pendant plus de 30 ans le symbole de la division de la ville .


Au centre nous pouvons voir la fameuse porte de Brandebourg située en face de l'ancien mur de Berlin. Devant cette porte flottent deux drapeaux rouges qui représentent le régime communiste (en URSS après la première guerre mondiale). Au dessus de la porte se trouve un drapeau de l'Allemagne mais également, la sculpture en bronze qui représente Éiréné, la déesse grecque de la paix, sur un char antique à deux roues tiré par quatre chevaux de front et avec l'aigle de Prusse. La statue est tournée vers l'est. Cette sculpture est inspirée de la porte de l'Acropole d’Athènes. On peut remarquer une tour de garde à côté de la porte en face du rideau de fer, qui servait à surveiller les habitants de Berlin Est, afin qu'ils ne puissent pas passer le mur pour rejoindre l'autre côté de la ville.



Sur la photo, il n'y a personne dans les rues : ce no man’s land indique que toute présence humaine dans cet espace était considéré comme une agression. En effet tout intrus aurait été abattu par la police Est-Allemande. Par ailleurs, elle désigne les zones de conflit armé où les factions occupaient des positions opposées et figées ; l’expression préférée dans ce dernier cas était «zone démilitarisée ».


Après la chute du Mur de Berlin en novembre 1989, quand l’Allemagne fut réunifiée,c'est la fin du no man's land, les gens sortent à nouveau. Par la suite la porte de Brandebourg retrouva son statut : symbole de l’unité du nouveau Berlin. Elle a été officiellement rouverte le 22 décembre 1989 et plus de 100 000 personnes sont venus célébrer ce grand événement. Cependant, cela se solda par de sérieux dommages au monument qui dut être restauré et fut officiellement ré-ouvert le 3 octobre 2002.

Amel CHERIT, Amandine PAYAN  - 1°L2


Sources :