dimanche 29 novembre 2015

     

Alias Maria de José Luis Rugeles ( 2015 )
Film colombien projeté au festival War on Screen 2015.


     Cuando la profesora nos habló de la película por la primera vez, pensaba que iba a haber muchos y demasiados momentos aburridos. Pero estuve sorprendido por la cualidad de esta película y el mensaje que nos envía. Desde el principio de la película, vemos a chicas jóvenes que tienen un arma y que trabajan para las FARCS. Además, el personaje principal, quien es una chica de trece años, está embarazada de un adulto importante de los revolucionarios. Así, vemos que optan por vivir en condiciones muy precarias,  difíciles y peligrosas; tanto más cuanto que no pienso que las jóvenes decidan de estar allí. Para mí, esta película nos hace reflexionar a propósito de la vida en Colombia con las FARCS, los paramilitares, el gobierno… Y también a propósito de los elecciones que tienen los niños y los chicos en estos países.   
                                                                                          
                                                                                                         R.L. élève en 1èreS2
                                                               

mercredi 11 novembre 2015

King of Comedy

King of Comedy ou La valse des pantins


Ce jeudi, nous avons vu en salle de conférences du lycée une comédie intitulée King of Comedy ou La valse des pantins en français. Ce film est du célèbre réalisateur Martin Scorsece. Un film à la fois surprenant et intelligent racontant l'histoire d'un homme travaillant dans la télécommunication prêt à tout pour réaliser son rêve d'être un célèbre comique. 


   Ce long-métrage captivant nous montre l'influence des médias dans la vie des gens, c'est-à-dire une vie contrôlée par la télévision et les journaux, d'où le titre français La valse des pantins : les gens sont de fait assimilés à des pantins tirés par les ficelles des médias.
   L'histoire se déroule en Amérique et raconte la difficulté de percer dans le show-business. Ce film nous montre également un homme atteint de folie, guidé par une détermination sans faille, un homme qui sera prêt à tout pour réaliser son rêve, prêt à tout et à n'importe quel crime.
   Selon nous, ce film offre plusieurs aspects : un aspect psychologique, un aspect tragique ou encore un aspect comique. Le personnage principal Rupert Pupkins a plusieurs facettes : il peut être à la fois naïf et manipulateur, un personnage étrange, à la personnalité complexe, pour nous pleine de surprises.
   Enfin, cette histoire souligne l'envie, le désir et l'espoir d'être la personne rêvée et puis d'un autre côté la folie d'y arriver à n'importe quel prix! Une histoire sans précédent, à multiples sens, qui ne manquera pas de vous captiver et de vous marquer profondément.

                                       

                                                                                    Wassila et Anne de la 1ére L2

samedi 7 novembre 2015

War on screen

CARNET DE BORD D'UNE JURÉE LYCÉENNE A LA TROISIÈME EDITION DE WAR ON SCREEN
 Petit selfie avec le public de War on Screen pour le jury lycéen et son président, Etienne Labroue.
Petit selfie avec le public de War on Screen pour le jury lycéen et son président, Etienne Labroue. 
(© l'Hebdo du Vendredi)

Mercredi 9 septembre 2015 - J-21 : premier rendez-vous avant War on Screen. J'ai rencontré, avec les autres membres du jury lycéen, France Davoigneau, qui va nous encadrer tout au long du festival, et Olivier Broche. Ce dernier est acteur, réalisateur, producteur, conseiller artistique... mais surtout un grand cinéphile. Nous nous sommes présentés tour à tour avant de regarder trois courts métrages que nous devions ensuite critiquer. C'était aussi la première fois que je voyais les autres membres du jury : Douaa, Zacharia, Dalila, Euryale, Jérémy, Donovan, Eloïse et Bérengère. Pour le moment, nous sommes un peu timides, néanmoins je pense et j'espère que cette situation va se débloquer. Le festival approche, j'aimerais que les trois semaines qui m'en séparent passent vite !

Lundi 28 septembre 2015 - J-2 : deuxième et dernier rendez-vous avant War on Screen. France nous a informés sur l'organisation du festival et les différents rendez-vous auxquels nous étions conviés. Elle nous a également conseillé quelques films parmi la programmation. Ayant déjà établi mon emploi du temps auparavant, je crois que je vais devoir faire quelques changements ce soir. Deux jours, deux petits jours, je crois que je ne réalise pas.

Mercredi 30 septembre 2015 - Jour J : Premier jour à War on Screen. Enfin ! Je suis arrivée à 10h à la Comète où j'ai été frappée par la longueur de la queue à la billetterie. A mon souvenir, il n'y avait pas autant de monde à la deuxième édition. France m'a donné mes billets pour les films que je vais aller voir (tout le monde sans exception doit avoir un ticket) et mon badge avec la mention "Jury" écrite dessus. J'avoue que je suis plus fière de cette appellation que de ma photo qui y figure à côté ! Puis je suis allée m'installer dans la grande salle pour aller voir mon premier film à War on screen : Soleil de Plomb de Dalibor Matanic, un film de la compétition long-métrage pour lequel j'ai eu un gros coup de coeur. Ensuite, j'ai poursuivi ma journée au festival et, le soir, le jury lycéen s'est rassemblé avant la cérémonie d'ouverture. France est venue nous chercher et nous a fait rentrer dans la salle où des places avaient été réservées pour nous. La cérémonie commença ; le festival en général ainsi que les différentes catégories de la programmation furent présentés et, comme on nous l'avait dit auparavant, nous nous levâmes quand le jury lycéen fut appelé afin que les photographes puissent prendre quelques photos. Le jury long-métrage fut également présenté, puis la cérémonie prit fin pour laisser place au cocktail durant lequel j'ai notamment parlé avec France qui m'a expliqué son travail en tant que programmatrice de la salle de cinéma d'Art et d'Essai à la Comète. L'ouverture de la troisième édition de War on Screen s'acheva avec le film En mai fais ce qu'il te plaît de Christian Carion sur l'exode de 1940 en France.

Jeudi 1er octobre 2015 - Deuxième jour à War on Screen. J'en prends plein les yeux ; c'est si passionnant et exaltant de voir autant de films en un jour dans le cadre d'un festival, je voudrais que ça ne s'arrête jamais ! J'ai l'impression d'être en pleine immersion dans un autre monde.

Vendredi 2 octobre 2015 - Troisième jour à War on Screen. Ce midi, j'ai mangé à la cantine du festival avec France et les autres membres du jury. Nous nous entendons un peu mieux même si France a dû beaucoup nous aider pour réussir à construire une conversation. A 14h, nous avons rencontré le président du jury du court métrage, Etienne Labroue ; il a réalisé un long-métrage et de nombreux courts métrages, c'est donc un spécialiste du genre. Nous nous sommes présentés et il nous a parlé de son expérience personnelle dans le cinéma mais aussi dans la vie en général. Rêvant d'être réalisatrice, cette discussion m'a énormément fait réfléchir et a provoqué chez moi une grande remise en question : si je me rends compte que je ne suis pas faite pour ça, cela ne servira à rien de se voiler la face. Après une séance de photos, France nous a offert un sac de War on Screen contenant plusieurs goodies tels qu'un carnet, un stylo ou un catalogue. A 16h15, nous avons assisté à la projection du premier programme de la compétition courts métrages. Grâce aux carnets et stylos que France nous avait distribués, nous avons pu prendre quelques notes entre chacun des 6 courts métrages. Après une interview pour l'Hebdo du Vendredi, nous avons effectué une première délibération. Nous avons débattu et donné notre avis en prenant un à un chaque court-métrage dans le but de faire une "short list", c'est-à-dire une liste très réduite des courts métrages qui nous ont davantage plu. A la fin de notre délibération, deux courts métrages intégrèrent notre "short list" : Tisina Mujo et Bendito Machine. Nous avons une nouvelle fois mangé à la cantine et discuté un peu entre jurés ; je remarque que nous sommes beaucoup plus à l'aise pour parler, nous parvenons enfin à construire une conversation notamment grâce aux courts-métrages que nous avons vus.

Samedi 3 octobre 2015 - Quatrième jour à War on Screen. A 17h50, le jury du court-métrage s'est regroupé pour un moment photo avant le deuxième programme de la compétition courts métrages que nous sommes allés voir à 18h15. En sortant de la salle, la radio RCF a voulu interviewer Etienne Labroue et quelques autres membres du jury. Quatre d'entre nous se proposèrent : Bérengère, Zacharia, Euryale et moi. Nous nous sommes installés dans des fauteuils et l'entretien a débuté. Nous étions filmés et enregistrés simultanément à l'aide d'un micro. Ce fut une expérience enrichissante mais très stressante pour moi car je suis plus à l'aise à l'écrit qu'à l'oral. Une fois l'interview terminée, nous nous sommes rassemblés pour une deuxième et dernière délibération. Dans un premier temps, nous avons achevé notre "short list" en y ajoutant trois autres courts-métrages : The Nostalgist, Uncanny Valley et Suleima. Dans un second temps, nous avons tous noté de 0 à 3 chaque court métrage puis nous avons additionné les points. Bendito Machine est arrivé en tête et nous avons ainsi choisi de lui attribuer le prix du meilleur court métrage. Le coup de coeur sera décerné à Suleima qui est en deuxième position. Enfin, Uncanny Valley fut devancé par Tisina Mujo et The Nostalgist, à égalité à la troisième place. Pour notre discours à la cérémonie de clôture, nous avons décidé que quatre jurés vont chacun parler d'un court métrage : je vais annoncer le prix du meilleur court métrage, Euryale celui du coup de coeur du jury et Bérengère et Zacharia vont respectivement parler de Tisina Mujo et The Nostalgist qui, même si nous ne leur décernerons pas de prix, ont retenu notre attention.

Dimanche 4 octobre 2015 - Cinquième jour à War on Screen. Dernier jour. Je suis à la fois impatiente de décerner les prix et triste que le festival soit bientôt fini. A 18h40, nous nous retrouvons en salle d'exposition pour nous mettre d'accord sur l'organisation et les discours de chacun. J'avais déjà préparé le mien à l'avance mais il y avait encore quelques modifications à faire. "Nous avons décidé d'attribuer le prix du meilleur court métrage à Bendito Machine, qui est un film espagnol de Jossie Malis Alvarez, pour sa mise en scène qui nous a séduits notamment à travers ses ombres et ses couleurs créant une ambiance graphique originale mais aussi pour la réflexion qu'il apporte sur l'histoire de l'humanité en montrant que la guerre a toujours été omniprésente." fut finalement le discours que j'allais prononcer. Etienne Labroue proposa à Euryale, qui est en option Arts du cirque, de faire un numéro de jonglage de quelques secondes avec quelques pommes, qui sont le symbole de cette troisième édition. Nous avons pris quelques photos ensemble en attendant puis nous sommes entrés dans la salle. J'étais pour ma part très stressée car j'avais peur d'oublier mon texte ou de balbutier. La remise des prix débuta et le jury du court métrage fut appelé. Nous avons rejoint la scène et nous nous sommes mis en ligne. Etienne Labroue nous a présentés en essayant de personnaliser à chaque fois et Zacharia, Bérengère, Euryale et moi avons fait notre discours. Quand ce fut mon tour, il expliqua que je veux devenir réalisatrice, ce qui me fit à la fois plaisir et rougir. Après quelques applaudissements, tout le jury s'est regroupé pour faire un selfie avec le public en arrière-plan. Ensuite, nous sommes allés nous asseoir pour visionner un extrait de Bendito Machine. Le stress était retombé, nous étions soulagés de voir que tout s'était passé à merveille ; pourtant, même si l'euphorie de ce moment n'était pas complètement passée, je ressentais déjà un début de nostalgie. Le jury international monta à son tour sur scène et annonça les prix de la compétition longs métrages. Bérengère et moi espérions que Soleil de Plomb gagne, nous étions donc réjouies d'apprendre qu'il était récompensé par le Grand prix du jury. La remise des prix s'acheva et tout le jury lycéen s'est précipité pour remercier Etienne Labroue qui devait partir. Pendant le cocktail, j'ai notamment passé du temps avec le jury lycéen, nous nous entendons très bien à présent, si bien que nous regrettons que le festival ne dure pas une semaine de plus ! Enfin, le film Elser, un héros ordinaire de Oliver Hirschbiegel clôtura le festival puis je suis rentrée chez moi. A présent, retour à la vie normale. En espérant que ces 5 jours deviennent plus tard ma vie normale.

Marion Pourrier, 1L2.