mercredi 25 mars 2015

The Host

Un mélange brûlant entre le burlesque et l'horreur

The Host est un film comique et fantastique de Bong Joon-ho, un cinéaste coréen. C'est inspiré par un incident survenu en 1980 en Corée du sud que Bong Joon-ho réalise ce fameux long métrage. Tout commence un soir dans la rivière Han où un jeune employé coréen, exécutant les ordres américains, déverse toute sorte de produits chimiques et toxiques. Tout près de cette rivière vit Gang-du, un jeune père immature qui préfère dormir au lieu de s'occuper de sa fille ou d'aider son père au travail. Ils tiennent un petit snack : ce sont des gens ordinaires. Un jour les habitants de Séoul remarquent l'apparition d'une énorme bête inconnue jusqu'à présent. Après cette découverte le film laisse place aux scènes comiques qui s'accumulent. Ici le cinéaste nous présente un mélange brûlant entre le burlesque et l'horreur en passant par la satire du monde qui l'entoure. C'est pourquoi nous verrons en quoi ce film est une satire de la société coréenne à travers deux exemples.

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La première attaque du monstre est complètement loufoque. En effet Gang-du et sa fille Hyun-seo fuient, comme tous les autre gens, l'énorme bête. Sauf que l'immaturité du père va lui valoir la perte de sa fille qui se fait capturer par le monstre lors de cette fuite, car le jeune homme tombe et lâche la main de sa fille. N'ayant pas le temps de se retourner, il saisit une main, au hasard. C'est seulement plus loin qu'on remarque qu'il s'est trompé et notre réaction est bien entendu le rire. A ce moment on n'éprouve pas de peine pour les personnages, on se laisse emporter dans la moquerie. De plus le caractère de Gang-du est hilarant. Son immaturité y est pour beaucoup mais le jeu de l'acteur aussi est excellent : il fait preuve d'un naturel époustouflant. On le remarque à travers les gros plans qui accentuent ses émotions. Il incarne parfaitement la figure du bouffon.

On rit aussi lors des scènes finales où le burlesque est très présent. Mais la scène qui fera rire aux éclats le spectateur est sans aucun doute celle où le frère du héros essaie de tuer la bête. En effet il a préparé quelques cocktails molotov afin de brûler le monstre. Lorsqu'il ne lui en reste plus qu'un seul et que le monstre a la gueule ouverte, il prend fièrement son cocktail molotov, se met en position, balance le bras en arrière, et soudain la scène ne prend pas du tout la tournure à laquelle on s'attendait, car il lance le cocktail derrière lui, comme Gang-du avait auparavant lâché sa fille. Ce gag amuse le spectateur. La mise en scène est faite pour mettre le spectateur dans l'erreur et au final le faire rire. Pour l'histoire, heureusement que sa soeur était là avec son arc,  après avoir aidé l'aîné dans sa chasse au monstre. La bête meurt donc brûlée grâce à la coopération des proches de la petite Hyun-seo.

Ainsi le réalisateur critique la société coréenne. Il a voulu montrer que même si le frère cadet a réussi ses études, il a toujours besoin, à un moment ou un autre, de quelqu'un pour l'aider à accomplir une tâche.Ce n'est parce qu'il est intelligent qu'il n e faut pas l'aider. C'est la même chose pour le héros, Gang-du. Ce n'est pas parce qu'il est bête et niais qu'il faut le rejeter pour autant. Bong Joon-ho critique la société de son pays : il n'y a pas assez de communication et certains sont plus acceptés que d'autres du fait de leurs différences, dans l'intelligence ou le physique. Le film The Host est donc une satire. Nous analysé une scène du début et une scène finale afin de montrer que le comique est présent du début à la fin de ce chef-d'oeuvre fantastique coréen.

Laura Meunier, 1ère L2

mardi 24 mars 2015

The Host

Song Kan-ho est un très bon acteur

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Song Kan-ho est un acteur coréen dont les films les plus notables sont The Host (2006) et Snowpiercer (2013). Il y joue des personnages totalement différents, et passe d'un père simple d'esprit à la recherche de sa fille à une génie drogué qui a créé un système de portes qu'il est le seul à pouvoir débloquer. Ainsi il joue aussi bien la tristesse , le désespoir et la rage d'un père impuissant face à la disparition de sa fille, que les différentes facettes d'un drogué comme le ralentissement de l'action et de la réflexion, l'incompréhension de la situation et la dépendance à la drogue qui interfère dans sa concentration. Il tient le rôle d'un père dans ces deux films, et l'on constate qu'il lui sied parfaitement, il fait ressortir le sentiment d'inquiétude paternelle naturel lorsqu'un enfant est en danger. L'empathie qu'il provoque chez le spectateur prouve qu'il a les qualités requises pour être un très bon acteur.

Florine Gervaise, 1ère L2

The Host

Une satire burlesque 

The Host est un film coréen qui dure deux heures, de genre fantastique avec beaucoup d'action, réalisé par le célèbre cinéaste Bong Joon-ho.

Ce film est touchant avec ses nombreux personnages qui s'entraident pour retrouver la petite fille, mais il comporte aussi une touche de comique , notamment dans la séquence où l'on découvre les personnages, avec Gang-du qui dort au lieu de tenir le magasin de son père. Une fois que celui-ci le réveille, il apporte la commande aux clients mais en mange une partie, cela nous fait entrer vite dans l'histoire.Dans ce long métrage beaucoup d'hyperboles nous font entrer dans le burlesque, voire dans le grotesque. Par exemple Nam-joo, la soeur de Gang-du, est censée être une championne de tir à l'arc, mais elle n'arrive même pas à tirer : c'est tellement improbable que cela ne fait pas rire le spectateur. On peut citer aussi la réaction des habitants de Séoul à la rencontre du monstre : ils lui jettent de la nourriture et le prennent en photo, ce qui caricature les Coréens avec l'image que l'on se fait d'eux, celle de touristes qui prennent tout en photo. Même face au danger, ils veulent immortaliser le moment.

La domination grotesque des Américains est évoquée dès la première séquence, où l'on voit un Coréen qui aide un Américain maniaque dans ses expériences. Ce film use d'ironie, car le scientifique américain veut faire les choses de manière propre mais ordonne au Coréen de jeter des produits toxiques dans les profondeurs de la rivière Han, créant une menace écologique pour le pays. 

Le titre signifie beaucoup : The Host veut dire "l'hôte" et peut nous faire penser à la bête dont on suit le parcours au long du film et que l'on voit évoluer, ou encore renvoie à Hyun-seo hôte de la bête, ou au virus qui peut se propager rapidement, ou à l'américanisation dont les Coréens n'arrivent pas à se défaire, ce qui peut les détruire.

Ainsi Bong Joon-ho dénonce en faisant une satire des Américains ce qu'ils font subir aux Coréens, en restant dans le burlesque, l'hyperbole voire le grotesque.

Nancy-Kelly Soumahoro, 1ère L2

samedi 21 mars 2015

The Host

Un film satirique

The Host est un film fantastique sud-coréen écrit et réalisé par Bong Joon-ho, sorti en 2006. Il dure deux heures et nous présente l'histoire d'un monstre qui kidnappe des gens et les garde dans les égouts. Selon le principe de La Belle et la Bête, le film montre une relation psychologiquement forte entre le monstre et la petite fille qu'il a enlevée. Mis à part le drame qui touche une famille, ce film offre un aspect humoristique pour faire la satire de la société coréenne.

Beaucoup de scènes montrent que Bong Joon-ho a voulu critiquer et se moquer de la société coréenne. Par exemple lorsque les familles endeuillées se retrouvent dans une salle pour rendre hommage à leurs morts, la famille de Hyun-seo la pleure devant sa photo qui est exposée. Cette scène se moque de la société coréenne, car elle montre des gens  au sol, qui pleurent leurs proches décédés, mais qui en font trop. C'est mal joué, et c'est surtout excessif. C'est une critique de la société coréenne dans le sens où on se moque ici des films coréens où les acteurs en font toujours trop, et amplifient l'expression de leur sentiments jusqu'à susciter l'incrédulité des spectateurs. Cette scène de larmes est immédiatement suivie d'une scène burlesque, avec un homme en combinaison jaune qui tombe après avoir trébuché contre les familles qui se roulent par terre.

Océane Burel, 1ère L2

Une satire est une oeuvre comique dont le but est une critique de son sujet, souvent afin de faire réfléchir. 

Dans The Host, Bong Joon-ho propose une vision très noire de la société coréenne, à travers un monstre qui se révèle être une allégorie politique et sociale, et à travers une ville, Séoul, dont l'ultramodernisme à l'économie triomphante laisse place à des berges polluées, des hôpitaux délabrés ou des souterrains et des égouts. De plus Bong Joon-ho critique la pollution des villes coréennes et particulièrement Séoul avec la pollution qui devient un élément fondateur de la naissance du monstre, lorsque sur l'ordre d'un scientifique américain, des produits chimiques sont déversés dans le fleuve Han, puis plus tard le corps d'un homme, qui sera la première nourriture humaine du monstre. Dans la suite du film Bong Joon-ho critique la présence américaine en Corée en montrant les U.S.A. qui prennent la crise comme prétexte pour se substituer au gouvernement coréen. Bong Joon-ho donne l'image d'un peuple pris en otage, soumis au chantage de la présence américaine censée les protéger d'un régime trop strict. 

Ainsi The Host est la satire d'un monde et d'une société coréenne où le mépris de l'ordre écologique s'allie à la violence du capitalisme.

Jules Bricout, 1ère L2

L'intrigue se déroule à Séoul en Corée du sud et nous suivons une famille pauvre. Nous verrons en quoi ce film est une satire.

Tout d'abord les personnages sont caricaturaux. Park Gang-du a été écrit de façon inspirer au spectateur de l'empathie et à le faire rire par ses gags répétitifs. On se rend compte dès la première scène qu'il est l'élément humoristique du film. De même Nam-joo, la fille prodige, la seule qui au sein de sa famille réussit véritablement, commence par un échec. Le frère cadet Nam-il est un ivrogne, au chômage malgré ses années d'étude. Avec ces personnages, le réalisateur offre une satire de la société coréenne, ce que montre la scène soi-disant d'émotion devant la plaque commémorative de Hyun-seo, la petite fille disparue, scène qui finit dans le ridicule lorsque les personnages se battent entre eux et tombent au sol en grimaçant, le visage en larmes.

Par ailleurs Bong Joon-ho fait également la satire des Etats-Unis, d'abord avec le personnage du monstre, qui est avant tout issu d'une erreur américaine. Cette erreur montre l'indifférence des Etats-Unis envers la Corée du sud, puisque les chercheurs n'ont aucun scrupule à verser des produits toxiques et dangereux dans la rivière Han, lieu de naissance du monstre. La critique de l'écrasante domination américaine est également montrée par le fait que les autorités américaines envahissent en quelque sorte la Corée du sud afin de prendre en main la situation concernant le monstre, quand en réalité ils ne contrôlent rien, puisque la bête est vaincue par une famille autochtone.

Ainsi le réalisateur Bong Joon-ho offre avec son film une critique de la société où il vit, avec la situation de la Corée et ses personnages caricaturaux, mais également de la société américaine à qui il reproche son impérialisme.

Elisabeth Noui, 1ère L2


The Host

Une scène touchante

THE HOST - South Korean Poster Via FDB

The Host est un thriller fantastique sud-coréen écrit et réalisé par Bong Joon-ho, sorti en 2006. Ce film raconte l'histoire d'une famille déchirée par la perte de Hyun-seo, la fille de Park Gang-du le protagoniste. Elle a été emportée par le monstre vivant dans la rivière Han. Mais la famille Park apprend que Hyun-seo n'est pas morte et qu'elle se trouve dans les égouts de la ville. Ils se lancent à sa recherche.

La scène dont nous allons parler se trouve à la fin du film. Gang-du vient de tuer le monstre et il veut sortir sa fille de là. Mais elle est déjà morte et elle tient dans ses bras le jeune Se-in. Cette scène est très émouvante. C'est la scène que l'on pourrait qualifier de plus "humaine", car à travers cette scène on voit et on comprend les sentiments de Gang-du, sans pour autant avoir l'impression qu'il surjoue comme il l'a fait tout au long du film. Cet aspect naturel de la scène touche le spectateur parce qu'il se rend compte que Hyun-seo est réellement morte cette fois-ci et qu'il n'y a plus d'espoir pour Gang-du.

Cette scène montre l'effondrement d'un père qui vient de perdre sa fille après avoir lui aussi perdu son père quelques jours plus tôt. Et lorsqu'il la prend dans ses bras en pleurant, on peut de nouveau voir sa part humaine, il redevient lui-même, car après avoir tué le monstre, Gang-du était comme un guerrier sans humanité. Ce moment provoque de la compassion chez le spectateur qui comprend les sentiments du personnage principal. Ce sentiment suscité chez le spectateur est renforcé par l'utilisation d'un plan rapproché sur Gang-du qui tient dans ses bras sa fille morte, Hyun-seo. Ce plan rapproché donne l'impression qu'ils sont seuls au monde. Cette scène est d'autant plus émouvante que lorsque Gang-du tient Hyun-seo dans ses bras, on dirait un père qui tient dans ses bras pour la première fois son enfant qui vient de naître, alors que c'est la dernière fois qu'il tient Hyun-seo dans ses bras, car elle est morte.

Ainsi cette scène est à la fois touchante et plaisante pour le spectateur, grâce tout d'abord à la mise en avant du côté humain du protagoniste qui vient de perdre sa fille, ensuite grâce à l'aspect naturel de la scène, et enfin grâce au sentiment de compassion qu'elle suscite vis-à-vis du personnage principal Gang-du.

Marceline Malotet, 1ère L2