dimanche 1 décembre 2013

Un film noir en noir et blanc

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Le Grand Sommeil réalisé par Howard Hawks en 1946 est un film noir plutôt nuancé. Mettant en scène Humphrey Bogart en détective cynique et Lauren Bacall en femme fatale, il est certes parfaitement représentatif du genre mais ne séduit pas pour autant le spectateur.

Les deux amants à l'écran comme à la ville sauvent cette histoire quelque peu dépassée qui ne laisse pas le temps au spectateur d'en comprendre l'intégralité. Ce dernier a effectivement le temps de s'endormir avant de saisir l'enchaînement incessant des évènements tous  plus obscurs les uns que les autres.

De plus, avec le recul des années, le jeu des acteurs sonne faux et démodé. Ainsi il est difficile pour le spectateur de s'identifier aux héros ou aux situations.

Nina Muraille 
1ère L2
Le Grand Sommeil

Un film intéressant, inhabituel mais plaisant, avec un détective archétypal.

The Big Sleep, son titre originel américain, est un des films phares de la catégorie des films noirs. Réalisé par le grand Howard Hawks en 1946, le casting s'avère de très bon choix grâce au superbe couple d'artistes que forment Humphrey Bogart et Lauren Bacall, qui collaborent à la somptuosité de cette oeuvre culte.

L'histoire est, comme il se doit, celle d'un détective privé, Philip Marlowe, mis sur une affaire de photos compromettantes mettant en scène Carmen, fille cadette du général Sternwood. Cette histoire ambiguë le mène vers bien des surprises. Avec la présence de Vivian Rutledge elle se mue peu à peu en  un amour naissant qui ne fera, bien entendu, que compliquer les choses.

Le grand nombres d'acteurs et les scènes multiples elles aussi, affolent le spectateur et l'empêchent de comprendre parfaitement le scénario. De façon délibérée le réalisateur mise tout sur l'ambiance du film, qui, n'oublions pas, est essentielle : même si l'intrigue est complexe elle divertit par ses personnages, ses dialogues, son rythme et l'alchimie qui lie notre détective archétypal et la soeur de Carmen, mystérieuse, manipulatrice, fatale.

Nous sommes au beau milieu d'un capharnaüm plein de suspense qui nous présente des truands, la pesanteur des rues noires, les trottoirs pluvieux et de petits meurtres à la Agatha Christie.

La mort, la trahison, la jalousie et la fatalité forment l'essence même de ce courant cinématographique. Le film noir est le seul grand genre hollywoodien fonctionnant encore de nos jours. Il est important de ne pas oublier que de grands films comme celui-ci sont d'un caractère subversif face au système capitaliste des grands studios.  


Amandine Haller

samedi 30 novembre 2013

L'Exercice de L'Etat

            Une réflexion essentielle sur la place et le rôle de l'Etat dans notre société actuelle. Un film qui permet d'ouvrir les yeux sur de nombreux malentendus et préjugés. Un film qui permet de comprendre ceux qui dirigent notre pays. Ceux pour qui certains ressentent de la haine, du mécontentement, de la révolte. C'est une illumination, une explication essentielle sur le fonctionnement d'un système trop souvent jugé « incompétent ».
            Le film repose sur la vie tourmentée de Bertrand Saint-Jean, ministre des transports, qui s'oppose fermement à la privatisation des gares. Mais les projets du gouvernement semblent bien différents de ceux de  cet homme et celui-ci se voit imposer la charge de cette réforme, à ses yeux monstrueuse, par le premier ministre.
            Qui sommes-nous? Quel monstre devenons-nous lorsque la pression des responsabilités qu'on nous inflige mène forcément vers la perte d'un homme ou de l'Etat ? Quelle est la douleur endurée par un homme qui est forcé de lutter contre ses propres idéaux ? Des problèmes incessants auxquels on doit trouver une solution, des représailles au moindre faux pas, aucune sincérité, aucune loyauté, des décisions à prendre qui concernent les besoins d'un pays. C'est ainsi qu'en risquant sa propre vie, un homme correct sombre dans le dégoût : de lui- même, des autres, de tout. Incompris, il n'est libre de rien, quoi qu'il en soit il n'est que le pantin, le représentant, le bouffon des  autorités, au pouvoir inégalable, qui siègent au- dessus de lui.
            Sans pitié, la tension est palpable, une affaire que l'on suit lentement, qui nous montre l'envers du décor d'un monde que l'on croit encore idéal. Nous sommes plongés au coeur d'un drame politique, l'angoisse est de taille.
           L'on n'irait sans doute pas voir spontanément ce film, mais il s'adresse pourtant à tous. Beaucoup parlent aujourd'hui mais malheureusement très peu comprennent. C'est une révélation. Notre vision peut changer, grâce à ce chef-d'oeuvre.

Amandine Haller

vendredi 29 novembre 2013

Un film noir très obscur


Le Grand Sommeil est un film noir de Howard Hawks. Sorti en 1946, ce film met en scène Humphrey Bogart sous les traits de Philip Marlowe et Lauren Bacall dans le rôle de Vivian Rutledge.
programme.tv

« Bogey » et « The Look » interprètent particulièrement bien leurs personnages. Leur jeu contribue à l'immersion du spectateur dans l'ambiance du film noir. Cependant, l'intrigue mise en place est bien trop difficile à suivre. Essayer de comprendre l'enquête au fil du film est épuisant et le plus souvent vain. De plus, le nombre de personnages est tellement élevé que l'on confond les noms, les lieux, les personnalités, les relations entre chacun. On pourrait donc penser qu'il faut se focaliser sur la relation entre Marlowe et Vivian mais celle-ci ne passe qu'après l'enquête, tellement difficile à suivre qu'on abandonne rapidement et qu'on finit par s'ennuyer, voire s'endormir.


Delphine Robriquet

1°L2

mardi 26 novembre 2013

Le Grand Sommeil

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Certes Le Grand Sommeil de Howard Hawks sorti en 1946 comprend quelques scènes d'action comme des fusillades et passages à tabac et des scènes de suspense comme les filatures capables de capter l'attention du spectateur. Mais les longues scènes et nombreux personnages nous plongent dans l'ennui à cause de leur complexité et de leur lenteur. Les spectateurs d'aujourd'hui sont habitués à des films rapides tels les films d'action américains, le manque d'action dû aux longs dialogues devient un réel problème au bout d'une petite demi heure. 

dimanche 24 novembre 2013

Qu’est-ce qu’on appelle un film noir?
 
* Définition du film noir:
Courant cinématographique apparu aux Etats-Unis en 1944, fortement inspiré des nouvelles de détective de Dashiell Hammett ou Raymond Chandler, dérivées du naturalisme (avec des situations réalistes). Le film noir met généralement en scène un personnage emprisonné dans des situations qui lui échappent et ainsi l’amène à affronter le meurtre ou le crime, l'infidélité, la trahison, la jalousie et le fatalisme par exemple. Le film noir est pessimiste et le protagoniste du film noir est souvent un détective privé cynique embauché pour une enquête mystérieuse qui peut l'amener à rencontrer une femme fatale qui le manipule et cause ainsi sa perte. Imprégné de l’atmosphère fantastique du cinéma expressionniste, il apporte une dimension psychologique au film. Il se caractérise surtout par: des gros plans de visages et d'objet, une ambiance urbaine et nocturne et l’ambiguïté de ses personnages.

* Liens entre roman et film noir
Le roman noir est un genre littéraire né aux Etats-Unis vers 1930, en pleine crise sociale et économique. On y retrouve souvent l'affaire d'un détective privé, en proie à certains problèmes. Les personnages de roman noir les plus représentatifs sont Sam Spade (Dashiell Hammett) et Philip Marlowe (Raymond Chandler). On y retrouve un univers violent, un regard pessimiste sur la société et un engagement politique ou social. On peut également y trouver: l'usage de l’argot pour être au plus près du milieu social décrit et un paysage essentiellement urbain que l'on retrouve dans les films noirs. Le roman noir donne une vision réaliste des conditions sociales et de la criminalité.
On peut donc constater que le roman et le film noir partagent beaucoup de caractéristiques communes comme le réalisme des situations présentées et un pessimisme dominant.

* Evolution du film noir + exemples

On distingue trois phases dans l’évolution du film noir classique, correspondant à des changements dans la société:

_ Le romantisme (1940-1945) qui se caractérise par un (anti)héros face à un monde mauvais, sans pour autant signifier sa perte.

_ L’aliénation (1945-1949), caractérisée par des hommes en marge de la société comme des anciens combattants, des couples ou des familles en crise. On voit ainsi apparaitre la figure du tueur psychopathe.

_ L’obsession (1949-1959) qui met en scène des actions psychotiques et des pulsions suicidaires.

Au départ les productions étaient réalisées uniquement en studio, favorisant les dialogues à l’action, puis les films sont tournés dans des décors urbains réels. Apparaissent ensuite les séries B, classées dans le courant « néo noir », regroupant également les films apparus après la période dite « classique ».
* Sources
Sites :
 
fr.wikipedia.org/wiki/Film_noir‎
http://abcd.ville-larochesuryon.fr/lrsy/node/584

http://fr.wikipedia.org/wiki/Roman_noir

http://www.arte.tv/fr/genre-film-noir/4308984,CmC=6288150.html
  
Nina Muraille 1ère L2

samedi 23 novembre 2013



LE GRAND SOMMEIL
LE FILM NOIR
 
 
               Le film noir est un genre cinématographique apparu dans les années 40. Malgré la difficulté à le catégoriser, le film noir possède des caractéristiques très reconnaissables au niveau des personnages, du déroulement de l’action et de l’atmosphère.
                En effet, on retrouve toujours trois personnages types essentiels dans les films noirs. Tout d’abord le détective marginal en imperméable beige et à chapeau, chargé de résoudre le crime, la « femme fatale » dominatrice et un troisième personnage intrigant, perturbateur ou victime.
                Le détective réussit toujours à résoudre l’intrigue en passant par plusieurs péripéties.
                 L’histoire se déroule dans une atmosphère nocturne et sombre, le plus souvent en ville et  parfois à la campagne, en référence à l’Amérique des années 50.  L’ambiance est créée à partir de la lumière en clair-obscur et aussi à partir de la musique. Le jazz, bien que né en même temps que le cinéma, ne se mêle aux films noirs que dans l’après-guerre.
                  La voix-off fait intervenir une voix narrative qui n'appartient pas à la scène. Elle est souvent utilisée dans les films noirs par le personnage principal.

 
LES ROMANS POLICIERS

                  Les romans policiers se déroulent tous sur le même schéma que les films noirs : un crime, une enquête, une recherche de témoins, une recherche de suspect et le dénouement avec la découverte du coupable. En parallèle de l’enquête se mêle l’histoire des personnages.

Les différents types de romans policiers se déclinent de la façon suivante :
Le roman noir : derrière l’enquête se cache souvent une critique de la société de l’époque. L’utilisation de l’argot rend l’histoire plus proche de la réalité, mais sur un côté plus violent. Le roman noir suit les mêmes procédés du film noir.
Le roman policier ou polar : est la résolution intellectuelle d’un crime subtil.
Le roman policier historique : est en rapport à une certaine époque ayant connu des évènements historiques importants.
Le roman détective ou énigme : reconstitue à travers l’enquête les raisons du crime.
Le roman à suspense ou thriller : laisse le lecteur angoisser dans l’attente du crime. Celui-ci n’est pas commis au début de l’histoire.

 
L’ÉVOLUTION DU FILM NOIR

                  La période exacte du film noir est délimitée entre les années 1940 et 1959. Les films sortis avant les années 40 sont appelés « précurseurs » et les films après 1959 sont appelés « néo-noirs ».
                  Cette grande époque débute en 1941 avec Le Faucon Maltais de John Huston, qui sera considéré comme l’archétype du film noir. S’en suit une foule de films devenus incontournables, rendant célèbre bon nombre de réalisateurs comme Fritz Lang avec La Femme au portrait en 1944, La Rue Rouge en 1945 et L’invraisemblable vérité en 1956 ; Howard Hawks avec Le Grand Sommeil en 1946 ; John Cromwell avec En Marge de l’enquête en 1974 ; Alfred Hitchcock avec L’inconnu du Nord-Express en 1951 et Sueurs Froides en 1958.
                    Les films en couleur ayant pris le contrôle du cinéma, le film noir perd sa principale caractéristique : le clair-obscur. Malgré cela, ce genre cinématographique devient incontournable pour les cinéphiles et entre dans la catégorie des genres classiques.
 
SOURCES

1 :           http://filmsnoir.net/what-is-film-noir
2 :           http://fr.wikipedia.org/wiki/Voix-off
3 :           http://en.wikipedia.org/wiki/Neo-noir
5 :           http://www.critikat.com/IMG/jpg/grand_sommeil.jpg  (image)


   
- Lise Moyon                    

   

lundi 28 octobre 2013



Le cinéma à Châlons !

Exposition du 13 septembre au 26 octobre à Châlons

Nous avons commencé la visite par le visionnage d'un film. Sous la forme d'une enquête, parodie d'une série B, nous avons ainsi découvert l'histoire du cinéma à Châlons, et son histoire générale. Qui aurait pu croire que cet art, aujourd'hui reconnu comme tel, était auparavant une simple attraction foraine. Aussi, les premiers films pouvaient être vus au cirque, puis au théâtre, ou encore en plein air selon les années. Des salles fixes furent ensuite aménagées, à différentes adresses, à différentes dates. En 2002, le multiplex a ouvert en périphérie. Un regret par rapport à l'américanisation du cinéma, au manque de convivialité se fait sentir chez les différents témoins interviewés. Ils nous le transmettent  : on aurait aussi aimé connaître les jeux de devinette durant l'entracte, rencontrer Jean Gabin de passage dans notre ville, connaître des films autres que des produits purs et durs de consommation. La Comète nous le permet depuis quelques années, en nous proposant des films dits d'auteurs, en version originale... et c'est tant mieux !

Une fois le film terminé, nous avons ensuite fait un petit voyage à travers le temps en regardant les vitrines. La lanterne magique. Un nom mystérieux. Il s'agit en réalité de l'ancêtre du cinéma, inventée dès le XVIIème siècle. De nombreux spécimens nous étaient proposés, datant du plus ancien de 1850, jusqu'à des lanternes électriques. Nous avons aussi vu une colleuse, appareil particulier qui permettait de coller bout à bout de petites séquences pour créer un long film.

Bien que rapide, cette exposition était enrichissante et le film surprenant.

Un anonyme de 1ère L2

jeudi 24 octobre 2013


Exposition « Le Cinéma à Châlons »

Une image populaire du cinéma


Du 13 septembre au 26 octobre se tient à la BMVR une exposition qui rejoint le thème très abordé du cinéma et celui beaucoup moins reconnu de sa place dans notre ville. Nous nous y sommes rendus le 15 octobre accompagnés de nos professeurs de Français et d'Histoire.

Les murs de la salle d'exposition ainsi que les baies vitrées sont recouverts de noir, ce qui donne l'impression d'être dans une salle de cinéma, en effet, une partie de la pièce est consacrée à la projection d'un film de 45 minutes

A mi-chemin entre la parodie de film noir et le documentaire, ce film nous montre l'histoire d'un détective privé, armé de sa Super-8, se lançant sur les traces de l'histoire des cinémas à Châlons. On découvre ainsi que même si la ville ne dispose plus que de la salle de cinéma de la Comète, et du Méga CGR, elle a vu naître et mourir en son sein de nombreuses salles au cours du siècle dernier. De l'Alhambra Cirque au Vox, en passant par de nombreuses salles improvisées dans les cafés et théâtres, l'histoire de Châlons et de ses environs est intimement liée au cinéma. On apprend par exemple que Jean Gabin a tourné à Châlons !

Les propos du film sont étayés par des témoignages d'habitants ayant connu les anciennes salles et nous racontant quelques anecdotes intéressantes, telles que les jeux auxquels se livrait le public avant la projection. C'est une image populaire du cinéma qui nous est renvoyée, celle des petites salles pleines de charme, et d'une époque où une sortie au cinéma était bien plus importante pour les gens qu'aujourd'hui.

L'exposition est complétée par plusieurs vitrines éparpillées dans la salle, présentant des fonds des archives municipales, des musées et de la bibliothèque elle-même : on découvre des objets surprenants, des lanternes magiques, un posographe, une visionneuse colleuse...

L'exposition « Le Cinéma à Châlons », d'apparence modeste, est en réalité une mine de savoir, nous donne un nouveau regard sur notre commune et permet une immersion dans l'univers du cinéma du siècle dernier.


Maxime PARISOT 

dimanche 20 octobre 2013



ALABAMA MONROE

           
            L'histoire d'amour sans fin d'Élise et Didier, une histoire aussi émouvante que dramatique où il est difficile de repartir sans avoir pleuré.
Elle, est tatoueuse. Lui, est musicien et chanteur de bluegrass. Ils se rencontrent, se cherchent, se découvrent et finissent par se trouver. Nait alors un amour entre eux si pur et si puissant que seules les images peuvent contester ce qui s'avère être l'inexplicable. De leur idylle nait à son tour une passion commune pour la musique, ainsi qu'une inattendue surprise: Maybelle.
            La vie dont tous deux rêvaient ne pouvait être plus belle jusqu'à ce qu'ils apprennent que leur adorable petite fille souffre d'un cancer. Le film se focalise alors non seulement sur les sentiments , mais aussi sur la terrible lutte contre le destin et la maladie. L'espoir laisse vite place à la désillusion et bientôt leur histoire si parfaite devient un véritable cauchemar.
            Une importante remise en question sur les priorités que nous impose la vie, sur l'amour que l'on porte aux personnes qui nous sont les plus chères. Quand on perd notre raison de vivre, pourquoi survivre? L'amour est-il plus fort que la mort? Ce film appuie sur des questions bien délicates et douloureuses. Ils sont pourtant faits l'un pour l'autre, ils se le sont promis: pour le meilleur et pour le pire, dans la joie comme dans la peine, dans la santé comme dans la maladie, jusqu'à ce que la mort les sépare...
            Renversant, bouleversant, aucun mot n'est assez fort pour décrire la beauté de ce film.
Nous ne pouvons que regarder, constater et se rendre compte à quel point la vie est un cadeau et la mort une mystérieuse injustice.
            Magnifique, fort et poignant, du grand art qui nous offre des instants de grâce et de réflexion dans un monde où les émotions et les interrogations ne sont plus de mises. Les acteurs sont formidables de vérité, le scénario traite avec justesse des choses dramatiques. La musique est sensationnelle. C'est un hymne à l'amour, un hymne à la vie...
Amandine Haller