mercredi 29 avril 2015

Rosemary's Baby


Dessin de Lucile Demongeot,1ère L2
 
Le film Rosemary’s baby, réalisé par Polanski, présente un aspect fantastique, par l’hésitation qu’il procure quant à la réalité des actions qui se déroulent. Par exemple, on peut soit douter de l’intégrité psychologique du personnage de Rosemary, soit penser que le couple des voisins pratique la sorcellerie : au début du film on les entend psalmodier, ce qui peut amener à penser plus tard que ce sont effectivement des sorciers, mais Rosemary a également des réactions incohérentes à d’autres moments. Le film repose ainsi sur ce doute.
 

Rosemary’s baby offre aussi un aperçu de la condition féminine à la fin des années 60 : le personnage principal de Rosemary est confinée chez elle et doit toujours répondre aux désirs de son mari. Elle est tellement conditionnée que dès qu’il rentre chez eux, elle s’empresse de lui apporter à manger et à boire et l’aide à s’installer confortablement. Elle apparaît soumise jusqu’à ce que ses soupçons se portent sur lui. Il y a également une scène très problématique : lorsque Rosemary s’évanouit et qu’il la viole alors qu’elle est inconsciente, lui griffant le dos. Lorsqu’elle constate son action, il se comporte comme s’il s’agissait d’un acte totalement naturel et qu’il était dans son droit, déclenchant chez elle un sentiment de culpabilité, si bien qu’elle se cache et redouble d’efforts pour lui faire plaisir.

Elisabeth Noui, 1ère L2

mercredi 22 avril 2015

Rosemary's Baby


Rosemary's Baby est un film de Polanski. Ce film raconte l'histoire d'une jeune femme, Rosemary, qui emménage dans un nouvel appartement avec son mari. Plus tard, on apprend qu'elle veut devenir mère. Elle tombe enceinte après avoir rêvé de s'être fait violer par le diable. Mais on ne sait pas si c'est effectivement du diable qu'elle est enceinte ou bien de son mari, qui a abusé d'elle alors qu'elle était inconsciente.

C'est en cela qu'on retrouve les critères du film fantastique. Le spectateur ne peut savoir si tout ce que dit Rosemary est vrai ou si elle est folle et s'imagine des choses qui n'ont pas lieu d'être. De plus, tout au long du film plane une atmosphère inquiétante. Les personnages sont rendus étranges par cette atmosphère et un docteur qui semblait honnête dès le départ se transforme en personnage malsain.Mais le personnage le plus étrange reste Rosemary. Elle semble toute enfantine et pétillante au départ, puis quand elle se coupe les cheveux, elle prend un air maladif et bizarre. Le fantastique prend alors le dessus et nous sommes incapables de discerner le vrai du faux et d'avoir un avis solide.

Ainsi, ce film manie très bien le fantastique et reste inquiétant jusqu'à la fin. Le seul bémol est justement cette fin, qui est étrange et casse un peu le rythme de l'incertitude, car on a l'impression que le scénariste a fait le choix que le complot satanique est réel, ce qui, malheureusement, ruine toute l'incertitude qu'on a éprouvée auparavant.

Clothilde Rhodes, 1ère L2

mardi 21 avril 2015

Rosemary'sBaby

En quoi le film Rosemary's Baby est-il caractéristique de la mode  des années 60 ?

Réalisé par Roman Polanski, ce film d’horreur est sorti en 1968. Il est adapté d'Ira Levin, paru en 1967. Un couple, Guy et Rosemary s'installe dans un immeuble new-yorkais. Aussitôt, leurs voisins, Minnie et Ronan Castevet, un vieux couple s'avèrent pesants avec eux. Si Guy accepte facilement ce voisinage, Rosemary se pose des questions.

Tout d'abord, les tenues que portent Rosemary correspondent parfaitement à la mode des années 60, notamment avec la célèbre robe courte de Mary Quant, couturière britannique, première à porter la mini-jupe dans les rues de Londres. Rosemary en porte plusieurs dans le film, dont une noir et blanche avec un col Claudine. Ces robes marquent la libération de la femme car elles sont au-dessus des genoux. Auparavant cela aurait été un scandale de voir une femme porter cela mais l'esprit des gens change, la mode aussi. En effet, au début du film, Rosemary se coupe les cheveux alors qu'elle avait un carré et une frange. Aujourd'hui cette coupe passe inaperçue alors qu'elle a fait scandale pour son côté trop masculin.


De plus, la décoration colorée de l’appartement définit bien la période des années 60 notamment avec les meubles comme le canapé.

Loreleï Verdier, 1ère L2

dimanche 19 avril 2015

The Host

Le charme de l'anti-héros


inthemoodforfilm.blogspot.com

The Host est un film de Bong Joon-ho, sorti en 2006. L'histoire est celle de Gang-du, jeune père dont la fille a été enlevée par "la bête". Nous suivons donc Gang-du dans sa quête pour retrouver sa fille.

Le personnage de Gang-du semble au départ simple à comprendre, mais s'avère complexe au bout du compte. S'il paraît idiot dès le départ, cela ne l'empêche pas d'être doté d'un grand coeur et de se comporter comme un père, surtout que notre première impression de lui est celle d'un père "indigne", au chômage et incapable d'élever sa fille seul, puisqu'il vit encore chez son père.

Mais on se rend compte qu'il n'est pas dépourvu d'instinct paternel et que son amour pour sa fille est très puissant, ce qui lui permet d'affronter une nation entière. C'est un personnage maladroit qui rate beaucoup de choses. Cela change du héros traditionnel qui réussit tout ce qu'il entreprend.

Dans la scène où Gang-du affirme qu'il reste une balle dans son fusil en le donnant à son père, le spectateur comprend que cetet balle est leur dernière chance. Mais renversement de situation, Gang-du s'est trompé en comptant les balles ! les sentiments du spectateur sont les mêmes que ceux du héros à cet instant. On parvient à se mettre à sa place, et c'est horrible.

Ainsi, ce personnage est humain, comme nous. Il est tellement facile de se mettre à sa place que le spectateur peut affirmer "J'aurais agi de la m^me façon". Gang-du est un personnage très réussi.

Clothilde Rhodes, 1ère L2

Rosemary's Baby

Ce film de Polanski, sorti en 1968, traduit très bien l'époque des années 60. Rosemary représente la parfaite maîtresse de maison de ces années-là, avec ses robes courtes, colorées, à la mode de l'époque, portant des boucles d'oreille de perle et au début du film les cheveux mi-longs, toujours parfaitement coiffés et relevés en bas.

Roman Polanski montre plusieurs clichés de cette décennie, notamment la femme au foyer qui lave le linge au sous-sol, qui fait la cuisine et qui saute au cou de son mari lorsqu'il rentre du travail, avant de lui servir boisson et nourriture. Leur amour ne semble pas passionnel. Ce qui préoccupe Rosemary, c'est d'avoir un bébé. D'ailleurs l'homme ne semble pas tendre à l'égard de sa femme: elle a été soi-disant violée par son mari, qui a profité de son évanouissement.

Justine Carayon, 1ère L2

jeudi 16 avril 2015

Rosemary's Baby

L'image de la femme des années 60


     ROSEMARY'S BABY est un film d'horreur américain réalisé par Roman Polanski. Il raconte l'histoire d'une femme (Rosemary) victime d'un complot satanique par rapport à son enfant. Ce film relève du fantastique,  mais il a aussi d'autres thèmes comme la condition de la femme ou les années 60. En quoi ce film est-il représentatif des années 60 ?

        Les années 60 constituent une phase révolutionnaire concernant le style vestimentaire. L'image de la femme des années 50, très apprêtée avec ses formes bien dessinées, disparaît au profit d'une silhouette plus plate. Rosemary en est l'exemple même dans le film : très mince, elle paraît même parfois cadavérique tellement elle l'est, lorsque des signes de fatigue se dessinent sur son visage.
La place de la femme a d'ailleurs elle aussi changé, les femmes devenues actives cherchent donc des vêtements favorisant la liberté du mouvement. Pour la ville, c'est l’ensemble tailleur-jupe, tandis que la robe-sac lancée par Balenciaga en 1957 commence à s’imposer comme nous pouvons le voir avec la robe (sac donc) jaune qu'elle porte lorsqu'elle est enceinte. Progressivement, les jupes, qui se portent au-dessous du genou, vont se raccourcir. Et nous pouvons voir que Rosemary ne porte que des jupes dans ce style-là, toutes au dessus du genoux, voire même plus courtes. Aussi, la robe trapèze ou chasuble, en vogue chez Courrèges et Pierre Cardin, connaîtra son heure de gloire tout au long des années 60 et encore une fois, c'est une des robes que Rosemary porte lorsqu'elle est invitée avec Guy chez les Castevet. Les années 60 sont également marquées par des couleurs vives et acidulées : les motifs, fleurs, pois, rayures, et autres formes géométriques (losanges et damiers) émergent sur les vêtements. Une autre caractéristique des années 60 représentant la « garçonnisation » de la femme... La coupe courte ! Avant les femmes devaient absolument avoir des cheveux longs, les coupes courtes n’étant réservées qu'aux hommes. D'ailleurs Guy ne semble pas beaucoup aimer lorsque Rosemary revient avec cette coupe de cheveux. Mais est-ce qu'il n'aime pas parce que comme il lui dit, ça ne lui va pas, ou est-ce qu'il n'aime pas parce qu'il n'est pas d'accord pour que la femme prenne autant de liberté ?
Nous pouvons faire un parallèle avec un tableau d'Otto Dix qui a absolument toutes les caractéristiques de la femme des années 60.


 
Portrait de la journaliste Sylvia Von Harden, Otto Dix, 1926


        Otto Dix nous montre ici une femme qui affirme haut et fort sa modernité et sa volonté de casser les figures habituelles physiques de la femme. On nous présente une femme qui n'est pas forcément belle, avec un visage très anguleux. On retrouve la robe à motif dont on parlait. On a ici une femme très masculinisée, par sa coupe, le port du monocle, sa cigarette à la main, son verre (d'alcool?). De plus, le titre de l'oeuvre nous apprend qu'elle est journaliste, à l'époque, ce métier était réservé à la gent masculine. De plus, elle est seule, apparemment dans un bistrot, une grande nouveauté !

Océane Burel, 1ère L2