samedi 13 octobre 2018

Un film d'animation pour exprimer l'horreur

Ce vendredi 5 octobre, nous avons eu l'occasion d'aller à la Comète pour voir le film d'animation Funan, réalisé en 2017 par Denis Do. Ce réalisateur d'origine sino-cambodgienne a étudié à la prestigieuse école des Gobelins à Paris. Pour créer ce film, il s'est inspiré de son histoire familiale, plus précisément de celle de sa mère et de son demi-frère.

Résumé de l'histoire

L'action se passe en 1975 au Cambodge. Elle retrace principalement le combat et la survie d'une jeune mère durant la révolution des Khmers Rouges pour retrouver son fils Sovanh qui lui a été enlevé pendant leur exil forcé depuis Pnom Penh. Un régime de terreur s'installe peu à peu dans le pays. 

Pourquoi ce titre ? 

"Funan" exprimait autrefois la grandeur du peuple cambodgien. C'est le nom de leur premier empire, "l'âge d'or du Cambodge". En réalité ce titre exprime l'enfer dans lequel le peuple cambodgien a vécu quatre ans, de 1975 à 1979. Ils ont été victimes d'un régime de terreur instauré par les Khmers Rouges. Ce malheureux peuple a subi déportation, pillage, travaux forcés, viols, ou même encore torture et assassinats. Les enfants ont été enlevés des mains de leurs parents pour qu'ils deviennent de bons soldats qui défendent le communisme.

Mon opinion 

J'ai beaucoup apprécié ce film car grâce à lui j'ai pu me mettre à la place des personnages et ressentir leurs émotions. Le choix de faire un film d'animation pour parler de cette triste réalité m'a beaucoup plu car on ne nous montre pas l'horreur mais on nous la suggère grâce à des ellipses. Grâce à ce film j'ai pu prendre du recul et me poser davantage de questions par rapport à la question des réfugiés dans notre société d'aujourd'hui. Funan est aussi une manière de nous enseigner l'histoire d'un pays, d'une civilisation. Cela change des cours d'histoire classiques !

Je recommande ce film à tout le monde, adolescents ou jeunes adultes ! A vos starting-blocks, le film sort sur vos écrans le 13 mars 2019 !

Monira Boudib, 2nde 7

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire