lundi 15 octobre 2018

François Borot, témoin indirect de la Grande Guerre

(Interview imaginée par nos deux correspondantes)

Ce mercredi 3 octobre 2018, a eu lieu la projection du documentaire Fragments de la Grande Guerre, réalisé par François Borot, documentariste à l'ECPAD (Établissement de Communication et de Production Audiovisuelle de la Défense), dans l'enceinte du lycée Pierre Bayen en salle de conférence, dans le cadre de la 6e édition de War On Screen, festival international de cinéma.

Afin d'en apprendre plus sur les dessous d'un récit fait d'archives et fondé sur des faits réels, ce qui rend le message du réalisateur encore plus poignant, nous avons décidé d'interroger M. Borot sur différents aspects abordés par le documentaire. A noter qu'après la projection, une séance de questions-réponses a eu lieu.

« Bonjour, Monsieur François BOROT. Nous sommes Sara Fassi et Margaux Helin, journalistes pour la gazette War On Screen réalisée par la classe de 1ère L2 du lycée Bayen. Nous souhaiterions vous poser quelques questions concernant la projection de votre documentaire dans notre établissement dans le cadre du festival.Tout d'abord, pourriez-vous nous en dire plus sur votre parcours professionnel ? »

« Bonjour, Mesdames ! Concernant mon parcours, j'ai d'abord commencé par faire des études d'histoire, suivies de dix ans de travail dans le domaine de la documentation à l'ECPAD avant de devenir, par curiosité, et intérêt pour les archives, réalisateur, et plus précisément documentariste. J'ai alors commencé à travailler pour le SCPA (Service Cinématographique Photographique et Audiovisuel) de Paris. »

« Bien, pouvons-nous en savoir plus sur votre fameux intérêt pour les archives ? »

« Mon intérêt pour les archives est intimement lié à mon travail effectué à l'ECPAD évidemment. Mais je dois dire que le thème de la Grande Guerre m'a particulièrement touché. D'une part, les kilomètres de bobines d'archives retrouvés sont impressionnants, il y a donc matière à réaliser un documentaire sur le sujet. De plus, la Grande Guerre est une part de notre Histoire, de l'Histoire Mondiale et, à mon sens, il est important de rendre hommage à cette période effroyable, qui marque encore sensiblement les esprits aujourd'hui. C'est donc un devoir de mémoire que j'effectue à travers la réalisation de ce documentaire. »

« Et au niveau technique, avez-vous eu besoin de mobiliser de grands moyens lors de la réalisation du film, que ce soit au niveau de l'équipe, ou au niveau matériel ? »

« Vous savez, lorsque le message délivré est un message sincère, sensible et qui touche autour de vous, la quantité n'est pas le plus important. Une grande équipe n'est pas nécessaire lorsque le but est de sensibiliser les gens. Et de mon point de vue, la qualité est d'autant plus grande qu'une petite équipe est mobilisée sur le terrain. J'ai donc choisi de travailler en petit effectif. »

« Bien. Pour finir, nous souhaiterions vous questionner sur vos projets cinématographiques à l'avenir. Quels sont-ils ? »

« A vrai dire, ce documentaire était en quelque sorte un « coup d'essai », une expérience enrichissante, mais pour l'instant, je ne compte pas réaliser d'autres films ou documentaires, déjà pour des raisons budgétaires, et ensuite car ce n'est pas ma profession d'origine. Je compte maintenant me consacrer pleinement aux archives de l'ECPAD. »

« Merci beaucoup d'avoir répondu à nos questions, M. Borot, ce fut un plaisir. »

« Tout le plaisir est pour moi, Mesdames ! J’espère que mon devoir de mémoire a été accompli comme il se doit. »

Margaux Helin et Sara Fassi, 1ère L2

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