lundi 12 décembre 2016

Un petit coin de cabaret


bianoti.com

En 1972, Bob Fosse réalise Cabaret, un film musical américain tiré du livre Goodbye to Berlin écrit par Christopher Isherwood. Nous passons 124 minutes, en compagnie de Liza Minnelli, Michael York, Helmut Griem et Joel Grey, qui dépeignent un tableau du nazisme. Le film fait ainsi de nombreuses références a l’expressionnisme allemand.

Au début des années 1930, Brian, étudiant anglais, débarque à Berlin pour écrire sa thèse de philosophie. Il loue une chambre à Sally, une danseuse de cabaret. Ils finissent par tomber amoureux. Mais ils vont croiser la route de Maximilien, un riche aristocrate qui va les séduire tous les deux. Il les abandonne en laissant Sally enceinte sans qu'elle sache l'identité du père. Brian propose à Sally de l'épouser et de fonder leur famille à Cambridge loin de l'univers du cabaret. Mais Sally finit par se rendre compte qu'elle ne peut se résoudre à cette vie trop calme...

Le film nous plonge dans une ambiance très spéciale, avec ses décors et ses personnages à la fois attachants et excentriques. Le maître de cérémonie du cabaret nous a surpris par son caractère, son originalité et sa féminité qui font de lui un personnage fantasque. Tel un chef d'orchestre, il commente en chanson les principales scènes du film. Sally est tout aussi intrigante par sa façon d'être, son maquillage, son apparence, sa façon de s'exprimer et son attitude infantile face à la vie. Mais ce qui choque le plus ce sont les relations ambiguës entre les personnages, le duo Brian-Sally, le trio Maximilien-Brian-Sally, et la relation Natalia-Fritz. 

Nous nous attendions à voir un film plus ancien qui aurait été tourné dans les années 30 alors que nous avons assisté à la projection d'un film datant des années 70. Beaucoup d'éléments du film nous ont plu. Tout d'abord, l'histoire riche en rebondissements et les personnages très surjoués. Les costumes flamboyants et très originaux ont ravi nos yeux, de même que les décors, qui font écho à l’expressionnisme allemand. Nous avons d'ailleurs fortement apprécié les nombreuses références artistiques telles que le portrait de La journaliste Sylvia Von Harden du célèbre peintre Otto Dix.


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Les chansons interprétées au cabaret étaient toutes réussies, pleines d’entrain et de bonne humeur, elles répondent à des scènes violentes ce qui crée un contraste intéressant.

Enfin, ce film nous a permis de suivre la montée du nazisme, dont l'évocation apporte un fond de noirceur au film.



Candice EVELOY, Léa HUSSON & Manon PETIOT 1L2

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