lundi 1 décembre 2014

Les Quatre cents coups, une histoire touchante et un message de liberté


Les Quatre cents coups est un film phare de la Nouvelle Vague. En effet il correspond à toutes les caractéristiques de ce mouvement : scènes en extérieur, liberté du dialogue et petit budget. Mais ce n'est pas pour cette seule raison que le film de Truffaut épate encore aujourd'hui. L'histoire émouvante d'Antoine Doinel nous touche et éveille notre compassion, ce qui prouve que ce film est une vraie réussite. Le jeu de Jean-Pierre Léaud, âgé seulement de 14 ans lors du tournage, est impressionnant. En plus de sa ressemblance physique avec Truffaut, c'est un enfant "gouailleur", comme le désirait le réalisateur.Il a une certaine aisance dans son discours, ce qui impressionne pour l'époque.



Les 400 Coups - François Truffaut (1959)pinterest.com

Que le film soit en noir et banc n'est pas un obstacle pour le spectateur car il oblige à porter plus d'attention sur les lieux du tournage. Nous pouvons ainsi reconnaître la place Clichy lorsque la mère du petit Doinel embrasse son amant. Les nombreuses scènes en extérieur ont été tournées dans de célèbres rues du 9ème arrondissement de Paris.



Le scénario de François Truffaut ressemble étrangement à son enfance, bien qu'il refuse qu'on qualifie son film d'oeuvre autobiographique. La mère d'Antoine Doinel lui accorde très peu d'attention, il fait souvent l'école buissonnière et finit même en maison de correction pour le vol d'une machine à écrire. Antoine Doinel fait vraiment les quatre cents coups. Rappelons tout de même qu'au départ Les Quatre cents coups devait être un film à sketches et s'intituler Les quatre jeudis, en référence au jour sans école de l'époque. ce film est dédié à André Bazin, ami de Truffaut, mort peu de temps avant le début du tournage.

Cette histoire est touchante et le film délivre un message de liberté. J'ai beaucoup apprécié la scène finale où le petit garçon court vers un de ses rêves, la mer. Cette dernière séquence nous invite à penser qu'il court vers un avenir meilleur, sans que personne puisse l'empêcher de réaliser ses rêves puisque rien ne l'arrête dans sa course. Le dernier gros plan sur le visage de l'enfant prouve qu'il a une personnalité et un charisme malgré son mauvais parcours scolaire.

Une histoire touchante, un message de liberté et une note d'érotisme, c'est ce qu'on retiendra plus précisément du cinéma de François Truffaut.

Loreleï Verdier, 1ère L2

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