dimanche 15 octobre 2017

Une expérience à vivre !

Make films, not war !

Bénévole au festival War On Screen qu'est-ce que c'est ? Tout d'abord qu'est-ce que le festival ? Le festival War On Screen est le seul festival international dédié à la représentation des conflits d'hier, d'aujourd'hui et de demain à l'écran. Il est à présent un incontournable pour les différents publics, mais aussi et surtout pour les jeunes. Lors de la 5ème édition, du 4 au 8 octobre, j'ai participé à ce grand événement en tant que bénévole, et je peux vous le dire, on endosse une autre casquette qu'être juste spectateur du festival, j'ai pu réellement en voir les coulisses.

Avant le festival, l'impatience grandit, les jours avancent, les premières affiches sont collées, les équipes s'activent, les programmes s'impriment.

Les accréditations sont disponibles, mon badge, mes pins " Make films, not war " et mon tee shirt sont en place, on a vraiment la classe avec ça, on se sent utile.

Dès le premier jour, j'ai découvert le rôle d' " hôte de salle " à la bibliothèque Pompidou. C'est un rôle essentiel au bon déroulement d'une séance. L'hôte de salle doit accueillir les spectateurs, dessoucher leurs billets, les aider à trouver des places libres,  mais il doit également être vigilant pendant la séance si quelqu'un ne se sent pas bien, ou si une sortie de salle est nécessaire.

J'ai pu assister au documentaire sur les images de la Première Guerre Mondiale en bande dessinée, appelé Là où poussent les coquelicots (2016), par le réalisateur Vincent Marie. Ce dernier, après le visionnage, a accepté de répondre à de nombreuses questions du public. Plusieurs classes étaient présentes. La population des jeunes était représentée à chaque séance du festival. 

Après le documentaire, j'ai découvert un film plus ancien, d'un sujet différent. L'espion qui venait du froid (1965), de Martin Ritt, raconte l'histoire d'Alec Leambas, un agent anglais qui tente de se retirer des services secrets. Ce film a surpris la salle du fait de sa durée, de sa coloration cinématographique et de ses sous-titrages.

Je n'ai pas pu participer aux deuxième et troisième jours du festival en tant que bénévole étant donné que j'étais au lycée, mais j'ai pu aller voir des films en tant que spectatrice. C'est agréable parce que les équipes vous reconnaissent, des liens se tissent, et les jours passent bien trop vite.

Lors de la quatrième journée, j'ai été réquisitionnée pour être " hôte de salle " dès le premier film de la journée mais cette fois-ci à la Comète, le centre stratégique du festival. Demons in paradise (2016), de Jude Ratman est un film documentaire important car parmi les nombreux films en compétition. C'est-à-dire que des bulletins de vote ont été préalablement distribués. Jude Ratman y raconte son histoire lors des massacres de 1983 perpétrés contre les Tamouls par le gouvernement cinghalais. A la fin de la séance, lourde en émotion pour toute la salle, les bulletins de vote sont récupérés, le dépouillement de ces derniers commence et restera secret jusqu'à la remise des prix le 8 octobre.

Maintenant un rôle bien différent dans le festival m'attend : je suis "assignée" au hall. Mon rôle consiste à accueillir et renseigner les festivaliers. Le hall est un lieu  de passage incontournable. Tous les festivaliers y passent pour aller en salle, au bar, au coin des jeux vidéo, ou encore au bocal Comète où se trouve la nouveauté de la 5ème édition, appelée Collisions, une réalité virtuelle à 360 degrés.

Pour le dernier jour du festival, l'ultime film dans mon rôle de " hôte de salle "était The yellow birds (2016) d'Alexandre Moors, qui raconte l'histoire de deux soldats déployés en Irak. La salle était bien remplie mais un problème technique a empêché la projection et un autre film a été projeté : le documentaire sur le massacre des Tamouls, Demons in paradise.

Etre bénévole au festival ! Une expérience à vivre !

Sentiment partagé avec les bénévoles du bar, des accréditations, du coin jeux vidéo ou encore de la cantine où nous avons pu nous réunir lors des repas.

J'ai passé une semaine géniale. J'ai pu découvrir des films et rencontrer des personnalités comme Olivier Broche, mais ce n'est pas tout, j'ai aussi tissé des liens avec l'équipe des bénévoles et cela restera dans ma mémoire.

J'espère vous avoir convaincus et vous retrouver l'année prochaine sur le festival !

Noa Alos
TL2

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