mercredi 23 novembre 2016

La vitrine aux costumes


La Cinémathèque nous offre une large collection de 2100 costumes. 5 ou 6 sont exposés dans la vitrine, et renouvelés tous les 6 mois. Ces costumes sont conservés dans une pièce spéciale, avec une température, une humidité et une lumière idéales pour une bonne conservation. Ils viennent du monde entier. Nous avons pu les voir dans les plus grands films comme dans Cyrano de Bergerac, de 1990 : ce costume porté par Gérard Depardieu, était présent lors de notre visite. Le musée possède aussi une grande collection d'objets mythiques de films comme par exemple le masque de la mère de Norman Bates dans Psychose.

http://www.cinematheque.fr/objet/392.html
Nous avons eu l'honneur de voir le plus ancien des costumes possédés par la Cinémathèque : celui de Georges Méliès, qui incarne le personnage de Barbenfouillis, un grand scientifique, dans Le Voyage dans la Lune, réalisé par Méliès lui-même en 1902. Ce costume a été réalisé par Jehanne d'Alcy, costumière et future épouse de Georges Méliès. Nous avons retrouvé cet habit dans deux autres films comme Éclipse de Soleil en Pleine Lune réalisé en 1907, et Pochardiana ou le rêveur éveillé sorti en 1908.

Cette vitrine offre aux visiteurs la possibilité de voir concrètement les costumes qui les ont fait rêver à l'écran.

Emma-Lisa Roux et Loïs Hamon


Le robot de Metropolis
























The Metropolis Robot,
Replica by Walter Schulze-Mittendorff, 1972
©: Cinémathèque française,
Photo by Stéphane Dabrowski

Cette sculpture, exposée au musée de la Cinémathèque français, est une copie d'un célèbre robot, aujourd’hui disparu, du film Metropolis de Fritz Lang. Elle fut commandée à Walter Schulze-Mittendorff, auteur du robot original,  en 1970. Ce film est muet et en noir et blanc, il est devenu célèbre en partie grâce à ce costume original porté par Brigitte Helm qui interprète le rôle de Maria. 

Le costume du robot utilisé dans le tournage est aujourd'hui disparu, il ne reste plus que des copies. La raison de la disparition du robot est dûe à un incendie lors du tournage, qui causa d'importants dégâts sur le costume du robot et explique qu'il n'ait pas pu être conservé. De plus, une autre raison historique explique sa disparition : en 1926  le cinéma est avant tout une industrie et n'a pas acquis le statut d'art. Le robot malgré son importance n'est qu'un accessoire de tournage. 

Le costume est composé de différents blocs dont l'ensemble imite un corps à silhouette féminine. Le robot original était fabriqué avec du métal blanc poli, donnant un aspect précieux et ouvragé qui contraste avec la simplicité de la forme générale. Le costume présenté à la Cinémathèque est en position de marche sur un socle de bois, il mesure 181 x 58 x 50 cm. 

Pauline Renoy et Candice Eveloy

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