mercredi 23 novembre 2016

La caméra de Méliès


Image extraite du blog Couleur Bulle-Sabine Vaillant

Magicien lorsqu’il découvre le cinématographe, George Méliès ne peut cependant pas acquérir l'objet de ses convoitises. Les propriétaires, les Frères Lumière, refusent catégoriquement de lui vendre le précieux appareil. Mais Méliès n'a pas dit son dernier mot : il file à Londres et achète un projecteur Robert-William Paul qu'il transforme en caméra. Elle est actuellement visible à l'exposition « De Méliès à la 3D » à la Cinémathèque française.

Nous avons eu la chance de voir cette caméra et nous avons pu constater que ce petit malin de George Méliès avait effacé le nom de William Paul pour s'approprier la caméra.

Le hasard fait bien les choses : un beau jour qu'il tourne dans une rue de Paris, sa caméra, qui est en fait un ancien projecteur qu'il a bricolé, se bloque sur une voiture. Lorsque Méliès parvient à la débloquer, la voiture a continué son chemin et c'est un corbillard qui est passé à ce moment là. C'est ainsi qu'il découvre son premier trucage, fondé sur l'arrêt de la pellicule.

On nous l'a montré dans un extrait d'Escamotage d'une dame au théâtre Robert Houdin qui met en scène Méliès faisant disparaître une dame sous un drap. Le trucage est simplissime et mal coordonné : quand Méliès met le drap sur la femme nous voyons son pied qui dépasse. Méliès avait pour but de réaliser un tour de magie qui deviendra le premier trucage du cinéma.

En 1888, à l'âge de 26 ans, George Méliès avait acheté un théâtre qu'il baptisa Robert Houdin en hommage à l'un des plus grands illusionnistes du XIXème siècle. Il y monte des spectacles de grande illusion. Ainsi, le but de Méliès a toujours été de tromper le spectateur en réel ou à travers la caméra.


Léa HUSSON & Manon PETIOT 1èreL2

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