samedi 16 janvier 2016

Découvrir le cinéma à Châlons à partir de documents d'archives


Les Châlonnais conquis par le «septième art»

Le cinéma est apparu en 1895 grâce aux frères Lumière et aussitôt les Châlonnais furent conquis par ce nouveau divertissement. L'ouverture d'un Ciné-club à Châlons-en-Champagne est annoncé par L'Union républicaine en 1933, et fit donc son apparition comme une évidence puisque les habitants de cette ville sont tombés sous le charme du cinéma. Dans un Ciné-club on peut non seulement regarder des films, mais aussi apprendre la technique ainsi que l'histoire du cinéma dans le cadre de la projection d'un film. De nombreuses affiches publicitaires sont créées et collées dans la ville pour attirer les spectateurs. Avec ce Ciné-club de multiples films ont pu être diffusés et regardés. Le fait que les Châlonnais ont été conquis par le cinéma provient du bas prix qui est mis en place, ainsi que la naissance en 1934 de l'extra cinématographique. Beaucoup de commerçants adhérant au cinéma offrent des réductions à leurs clients pour montrer leur adhésion à cette invention révolutionnaire.

Alexandre Faure, Lou-Anne Justo et Lindsay Torrents
  

Les Châlonnais conquis par le “septième art”

Longtemps le cinéma n’a pas été considéré comme un art, mais comme un divertissement populaire, et à ce titre méprisé par les élites intellectuelles, notables et éducateurs. La notion de 7è art n’apparaît qu’après la Seconde Guerre Mondiale. Les documents que nous allons analyser sont des coupures extraites du journal L’Union Républicaine des 23 et 28 décembre 1933, et sont un intéressant témoignage de cette évolution.

D’une part, KASPA (fils de la Brousse) a été projeté pour la première fois le vendredi 22 décembre 1933 au Ciné-Renaissance. Il est tiré d’un roman de Charles Thurley Stoneman, puis mis en scène par H. Bruce Humberstone et Max Marcin. C’est un film populaire qui attire les Châlonnais.

D’autre part, pour promouvoir des films beaucoup plus exigeants que des films du genre de KASPA, une association fut créée, et d’ailleurs les plus intéressés pour y participer étaient les notables. L’association organisa des visites de studio de prises de vue, ainsi que des récitals de piano. Les éducateurs proposèrent même à leurs élèves de participer à ce ciné-club.

En outre les commerçants châlonnais faisaient des réductions sur les chaussures ou autres pour les adhérents, ce qui permit au ciné-club d’être connu par toute la population.

Même si certains désapprouvaient ce divertissement, ils voulaient quand même être au courant des nouveautés.

Alexandra Castagna, Camille Savre et Elsa Tarin

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