mercredi 10 février 2016

Le 7ème Art au coeur de Paris

Sortie à la Cinémathèque

 Le 18 janvier 2016, nous sommes allés à Paris visiter la Cinémathèque dans le cadre du Projet Méliès instauré au sein du lycée. Tout d'abord, parlons de la Cinémathèque. Elle a été fondée en 1936 par Henri Langlois. Elle comporte beaucoup d'espaces différents, ayant des buts différents. En effet, il y a le Musée du cinéma, dont nous reparlerons par la suite. Il y a des archives, énormément de bobines de films qui sont parfois en plusieurs exemplaires, présents au cas où l'une des bobines serait abîmée ou bien perdue. Il y a également des salles de projection, où sont régulièrement projetés des films qui ne passent pas dans les cinémas classiques pour différentes raisons, premièrement parce que les films projetés ne sont pas les films qu'iraient voir les gens selon les critères des films hollywoodiens, et deuxièmement pour les garder en mémoire, car la thèse d'Henri Langlois était qu' "un film qu'on ne visionne pas et que l'on ne transmet pas est un film mort et oublié". Et pour finir il y avait une exposition que nous avons eu la chance de visiter, dédiée à Martin Scorsese.

La Cinémathèque possède trois missions principales, la première étant de conserver, c'est-à-dire que fut un temps, avec l'apparition du cinéma parlant, où les bobines des films muets étaient détruites, beaucoup de ces pièces manquant alors à l'histoire du cinéma. L'envie de conserver ces bobines afin que cela ne se reproduise plus est donc naturelle. Ces bobines sont conservées à l'abri dans des entrepôts militaires. La seconde mission est de restaurer. En effet certaines bobines de films arrivent à la Cinémathèque incomplètes et mutilées. Le travail de la Cinémathèque consiste donc à retrouver les morceaux perdus, ce qui nous amène à la troisième et dernière mission, qui est de montrer les films, en accord avec la thèse d'Henri Langlois. Pour finir, la guide nous a montré un bout de pellicule. Nous avons appris qu'il faut 24 images par seconde pour donner l'illusion du mouvement, et que les pellicules pour le cinéma font 35 mm de largeur.

Si un jour l'occasion de retourner à la Cinémathèque se présente, j'irai sans hésiter. C'est un musée au contenu très riche, tellement intéressant qu'on pourrait y rester des heures sans avoir jamais tout vu.

Lauren Geoffre

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