mardi 24 juin 2014



En feuilletant les journaux de bord

La « préhistoire » du cinéma

Pour terminer cette année consacrée au cinéma, nous nous sommes rendus à Paris pour visiter la Cinémathèque française. Durant la matinée, nous avons découvert la « préhistoire » du cinéma grâce à une visite très enrichissante. La lanterne magique, le zootrope, le praxinoscope et bien d’autres machines nous étaient présentés. Nous avions l’impression de faire un voyage hors du temps et de notre quotidien. Une hirondelle semblait prendre vie et s’envolait, on devinait sa grâce, sa beauté, sa légèreté… la liberté. On se retrouvait d’un coup de baguette magique à Venise, sous un soleil radieux, ou de nuit, ou encore devant Napoléon en personne ! C’est grâce à tous ces appareils que le cinéma est né. Nous avons pu aussi voir quelques objets mythiques, comme le crâne de madame Bates de Psycho, le robot de Metropolis, ou encore toutes ces robes plus magnifiques les unes que les autres !


Henri Langlois


L’après-midi, nous avons fait connaissance avec ce personnage hors du commun, le fondateur de ce musée du 7ème Art : Henri Langlois. Cet homme n’avait qu’une passion : le cinéma. Conscient de la disparition du cinéma muet et des œuvres qu’il avait produites, il entreprit de sauver toutes les bobines de films possibles, mais la quantité augmentant sans cesse, sa baignoire seule ne suffisait plus comme lieu de conservation. Ainsi, c’est en 1936 que la Cinémathèque vit le jour. Dès l’année suivante, elle possédait déjà une importante collection et une renommée. Langlois n’était pas un conservateur ordinaire, loin de là ! Ce qu’il voulait, c’était montrer, car, en montrant des films, il suscitait le désir de les revoir, et donc de les conserver.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Langlois sauva avec l’aide d’amis beaucoup de films contre l’occupation nazie en France. Il aida également à préserver d’autres objets liés au cinéma, tels que des caméras, des affiches, des machines, des costumes…

En 1974, Langlois est récompensé pour son travail consacré à la réalisation de la Cinémathèque et reçoit un Oscar. Jusqu’à sa mort en 1977, il s’efforça d’étendre le principe de la Cinémathèque à d’autres pays.

Cette exposition, malheureusement trop courte, nous donna l’occasion de découvrir ce personnage qu’est Langlois, ce véritable « ogre du cinéma ».


« L’homme qui lança le cinéma à la conquête des Arts, et qui le fit passer du statut de divertissement à celui de 7ème art »


Gabrielle Sosson

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