Ce
film sorti en 1967 est un film à intrigue policière. C'est une
adaptation réalisée par Jean Pierre Melville du roman The Ronin
de Gaon Mcleod, avec comme personnage le grand Alain Delon sous le
nom de Jef et sa femme Nathalie dans le rôle de Jane.
Ce
long métrage raconte l'histoire d'un tueur à gages solitaire,
froid... Il lutte pour sa survie,ne se consacre qu'à son travail et
ne se rattache à aucune réalité, ne vivant que dans l'ombre et la
solitude.
Il
tombe amoureux de Valérie, la pianiste du bar de jazz, tout en ayant
une relation très complice avec Jane, la femme qui l'aide dans ses
coups. Nous éprouvons de l'incertitude lors du déroulement du film
sur les sentiments qu'éprouve le tueur envers les deux femmes.
Certes,
ce film met beaucoup de temps à se mettre en place, il faut attendre
près de quatre minutes avant les premiers dialogues, ce qui n'a pas
plu à tout le monde ! Cependant, même avec si peu de paroles, le
film permet de cerner le personnage et de se rendre compte de sa lourde
solitude, semblable à celle d'un samouraï.
Jeff
Costello est comparé à un «loup blessé» mais nous pouvons tout
aussi bien dire qu'il est semblable au serpent, du fait de son
impassibilité, de ses mouvements rapides et surtout de son regard
froid qui paralyse les témoins. Sa prestance est intimidante. Son
regard hypnotique est mis en valeur par les nombreux plans rapprochés
visage, Alain Delon jouant son rôle à la perfection.
D’autre
part le silence qui règne dans certaines séquences du film nous y
plonge d'autant plus, nous permettant de mieux observer les scènes,
de mieux entendre les détails comme le chant de l’oiseau dans sa
cage..
Enfin
ce film est intéressant par son esthétisme grâce aux couleurs qui
rajoutent de la froideur et donnent presque l'impression d'un film en
noir et blanc.
Gwenaelle
Collin et Chloé Richelet
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