Princesse
Mononoké est
un film des studios Ghibli. Sorti
en 1997, c'est
le film qui a rendu célèbre son
créateur Hayao Miyazaki en
Occident : il nous
exprime
son
point de vue
sur l'après-guerre dans ses
œuvres,
telles
que Le
Château
dans le ciel, Ponyo sur la falaise
Nausicaä de la vallée du vent
et par conséquent Princesse
Mononoké. Miyazaki
est un auteur engagé, puisqu'au travers des ses films, il montre un
aspect de l'homme qui se veut destructeur envers ce qui l'entoure.
En
effet plus de 50 ans après la tragédie d'Hiroshima
et de Nagasaki, Miyazaki à travers la figure du dieu cerf dans
Princesse
Mononoké représente
la
destruction du Japon. Le dieu cerf est un être légendaire qui
incarne
à la fois la vie et la mort, cependant
cette force de la nature à travers son pouvoir double, représente
également une
force
dont les hommes ont abusé : le nucléaire. Ces actes ont
de lourdes conséquences : dans le film, les hommes s’attirent
les
foudres des forces de la nature, tandis que dans la « réalité »,
en abusant des pouvoirs que
procure
l'arme
nucléaire, les hommes sont responsables des
plus grandes tragédies.
Mais
ce n'est pas le seul message
que
Miyazaki transmet
par
ses films : il est connu pour être un homme qui célèbre
à la fois la nature
et
le progrès technique, thèmes que l'on retrouve régulièrement dans
ses films. Ces
sujets
sont
au cœur de
Princesse
Mononoké,
tout particulièrement par le biais du personnage de
San, dite Princesse Mononoké, qui se bat pour que la nature et les
êtres
qui l'habitent
puissent
vivre en harmonie.
Miyazaki
se passionne depuis son enfance pour l'aviation grâce à son père
qui travaillait dans ce
domaine. Ce qui le passionne d'autant plus c'est quand « le
pilote épouse le ciel ». On retrouve de nombreuses allusions
au
progrès technique dans Princesse
Mononoké notamment
avec les forges de Dame
Eboshi.
Ce
que l'on retient de ce film ? Une œuvre engagée autour
de l'idée de
progrès technique et
de
protection
de l'environnement, dans un cadre majestueux, qui nous emporte vers
un univers merveilleux
dont
on ne se lasse pas.
Lorris
Tumino
Margaux
Gassner
1L2
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