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La
place de la faune reste cependant très importante avec une grande
diversité d'animaux, notamment des divinités animales. En effet,
les gorilles, par exemple, replantent la forêt qui se meurt chaque
nuit. De plus, la fidélité de Yakuru envers Ashitaka, est la même
qu'un chien envers son maître, les animaux et les hommes peuvent
tout à fait cohabiter, sans conflits. Par ailleurs les divinités
incarnent l'essence même de la nature, de la pureté, et sont prêtes
à tout pour défendre leur territoire. Moro et Okkoto, bien que
d'espèces différentes, n'hésitent pas à combattre l'invasion
humaine qui menace leur forêt. Pourtant, toutes ces divinités
restent inférieures au dieu suprême, le Dieu-Cerf. Humain et animal
à la fois, géant translucide la nuit, il a la capacité de vie et
de mort sur chaque être. Il est l'équilibre de la nature,
l'harmonie entre la vie de la mort car la végétation jaillit et
fleurit après son passage, mais se flétrit aussitôt. Sa mort
montre l'équilibre fragile entre la vie et la mort.
Princesse Mononoké n'est pas un film écologique basique, mais il montre un aspect plus profond de la relation entre les hommes et la nature, qui est montrée en protagoniste et non comme un enjeu à défendre. Chacun a de bonnes raisons d'attaquer l'autre mais c'est ensuite aux spectateurs d'interpréter et de prendre parti pour les valeurs qui le touchent le plus. On comprend immédiatement à quel point l'homme est destructeur. Malgré cela, la nature aura toujours le dernier mot, comme le montre sa résurrection à la fin du film. Cependant, le réalisateur incite à une réelle prise de conscience, quant à la manière dont l'homme évolue dans la nature, qui est l'essence même de la vie. Pour Miyazaki, la réflexion écologique n'est qu'un passage vers le véritable message du film, les aléas de la nature humaine. La lutte contre ces fléaux doit amener à la défense de quelque chose de sacré, comme la nature qui nous entoure et dont nous dépendons malgré nous. Cette nature est d'ailleurs représentée dans toute sa splendeur, son secret, mais aussi sa cruauté lorsqu'elle se sent menacée. Si besoin est, elle peut se révolter contre les hommes, pour qui l'affirmation de soi est synonyme de conquête et donc de destruction, alors que dans le passé les hommes craignaient les éléments naturels, et faisaient donc preuve d'un immense respect envers eux. On peut d'ailleurs clairement voir, tout le long du film, la nature s'affaiblir à mesure que l'humanité gagne du terrain. Ainsi, les divinités animales constatent elles-même que leur taille, et leur intelligence décroissent au fil du temps. Au fur et à mesure que le film avance, l'impression d'échec de la nature est flagrante. N'est-ce pas le reflet de la réalité actuelle…?
Princesse Mononoké n'est pas un film écologique basique, mais il montre un aspect plus profond de la relation entre les hommes et la nature, qui est montrée en protagoniste et non comme un enjeu à défendre. Chacun a de bonnes raisons d'attaquer l'autre mais c'est ensuite aux spectateurs d'interpréter et de prendre parti pour les valeurs qui le touchent le plus. On comprend immédiatement à quel point l'homme est destructeur. Malgré cela, la nature aura toujours le dernier mot, comme le montre sa résurrection à la fin du film. Cependant, le réalisateur incite à une réelle prise de conscience, quant à la manière dont l'homme évolue dans la nature, qui est l'essence même de la vie. Pour Miyazaki, la réflexion écologique n'est qu'un passage vers le véritable message du film, les aléas de la nature humaine. La lutte contre ces fléaux doit amener à la défense de quelque chose de sacré, comme la nature qui nous entoure et dont nous dépendons malgré nous. Cette nature est d'ailleurs représentée dans toute sa splendeur, son secret, mais aussi sa cruauté lorsqu'elle se sent menacée. Si besoin est, elle peut se révolter contre les hommes, pour qui l'affirmation de soi est synonyme de conquête et donc de destruction, alors que dans le passé les hommes craignaient les éléments naturels, et faisaient donc preuve d'un immense respect envers eux. On peut d'ailleurs clairement voir, tout le long du film, la nature s'affaiblir à mesure que l'humanité gagne du terrain. Ainsi, les divinités animales constatent elles-même que leur taille, et leur intelligence décroissent au fil du temps. Au fur et à mesure que le film avance, l'impression d'échec de la nature est flagrante. N'est-ce pas le reflet de la réalité actuelle…?
Maëlle Rivoal et Ophélie Morard
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