Princesse
Mononoké est un film d'animation japonais sorti en 1997 et
produit par le studio Ghibli. Le long-métrage, qui a donné une
renommée mondiale à son réalisateur Hayao Miyazaki, raconte les
aventures du jeune guerrier Ashitaka, qui est touché par une
malédiction. Il doit alors quitter son village pour aller dans la
forêt, gardée par un dieu-cerf qui décide de la vie ou de la mort
de chacun. Pendant son voyage, il rencontre San, une enfant sauvage,
recueillie par des loups. Malgré une première rencontre difficile,
ils s'aideront mutuellement à survivre et à sauver la nature.
Ashitaka,
prend alternativement parti pour l’un et l’autre camp, ayant le
souci de protéger la forêt et de calmer les dieux mais comprenant
aussi les intérêts vitaux des forgerons, dans une vision qui
réconcilierait les hommes, la nature et le ciel.
Princesse
Mononoké tient à
la fois
du conte initiatique et de la fable politique, c'est
un grand spectacle à l’américaine avec
des touches d'humour
: mais un spectacle imprégné par les légendes et mythologies
japonaises qui nous changent du « politiquement correct»
américain.
Que
ce soit sur le plan intime ou à l’échelle collective, Miyazaki
met en jeu une mosaïque d’intérêts opposés
où rien n’est jamais tout noir ou tout blanc, où chacun a ses
raisons et où il n’est jamais simple pour le spectateur de prendre
définitivement parti. Tout ce labyrinthe
d’histoires et de situations est porté par une beauté graphique,
par
la poésie
des couleurs.
C'est un film d'animation porteur d’une complexité psychologique, qui nous change de Disney.
L’auteur
conserve des bases de
ces films habituels
: la présence de femmes valeureuses, combatives et téméraires,
prêtes à tout pour défendre leurs idées ; une morale écologiste
très appuyée par des décors et une mise en couleurs absolument
superbes ; une émotion très présente ; et surtout une réflexion
poignante sur
l’entente
entre l’homme et la nature.
Princesse
Mononoké reste
aujourd’hui
un film incontournable et l’une des plus
grandes
références
du studio Ghibli. Malgré sa durée et
les sujets graves dont il parle, Princesse Mononoké passionne et
envoûte.
ALBISSER
Valentine, ALOS Noa 1ère L2
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