Le
shintoïsme au Japon
est une religion qui
ne possède
ni fondateur ni prophète mais qui
regroupe
plusieurs coutumes, croyances
et pratiques.
Le concept majeur du shintoïsme est le
caractère sacré de la nature
dont l'homme n'est qu'un élément
parmi d'autres.
L'un
des piliers
fondamentaux
du
shintoïsme
est le Kami.
Le
Kami représente une divinité, un
esprit
vénéré. Dans
Princesse
Mononoké,
Miyazaki décide d'élever au rang de Kami
les animaux car
par leur
beauté
et leur majesté
ils
montrent la grandeur
de la nature, qui par ailleurs est aussi
dure et cruelle.
En
effet Miyazaki
pensait
que d'autres
formes
de Kami
seraient apparues plus austères et auraient donc été moins
attrayantes pour le public.
Sa
représentation des
animaux cependant
reste très éloignée des théories du shintoïsme, notamment
le personnage du dieux-cerf avec sa figure aux caractéristiques
humaines.
Si
ce dieu est représenté par un cerf
c'est qu'au Japon il est
symbole de fertilité
mais aussi symbole de vie,
de puissance,
de virilité
et
de longévité.
Cependant,
les Kami peuvent être victime de malédiction : on appelle cela un
Tatari. Un Tatari arrive quand une divinité commet
une
faute ou qu'il ne réussit
pas à
se contrôler, c'est ce que l'on appelle un Tsumi. Dans Princesse
Mononoké,
le Tsumi du sanglier Nago n'a pas su contrôler sa colère contre la
balle d'arquebuse qui lui broyait les entrailles, son Tatari est
caractérisé par des vers grouillants qui le rongent de l'intérieur.
Mais
il
est possible d'échapper à cette malédiction
par la purification : dans
le film ce
sont
les eaux sacrées
du lac du
Dieu-Cerf
qui permettent la purification.
On
peut donc dire que dans Princesse
Mononoké,
Miyazaki puise au cœur
de la culture japonaise en
se
référent aux divinités du shintoïsme.
Kelis et Yness 1L2
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