Exposition
«Le Cinéma à Châlons»
Du
13 septembre au 26 octobre se tient à la bibliothèque
Georges Pompidou une exposition ayant pour thème le sujet très
peu exploité du cinéma à Châlons.
Le mercredi 15 octobre notre classe s'est rendue à cette bibliothèque dans le centre ville. N'étant pas né à Châlons, j'avais tout à apprendre lors de cette exposition : le «Ciné Majestic» et «La Comète» étaient mes seuls repères s dans cette ville. Une fois arrivés dans la petite pièce qui renferme l'exposition, on nous fit regarder en premier lieu un court documentaire, d'une trentaine de minutes, sur ce fameux sujet du cinéma châlonnais. Le documentaire commence comme un film noir : armé de la mythique caméra super 8, un détective part enquêter sur les traces du cinéma dans notre ville de Châlons. Ce documentaire s'est avéré être une véritable mine d'or, retraçant l'apparition des salles de cinéma dans les bistrots jusqu'à l'arrivée du Ciné «Majestic», fruit de l'américanisation. Je n'aurais jamais cru que le cinéma était si ancré dans cette ville, et je savais encore moins que le Cirque avait été autrefois la première salle de projection de Châlons. Ce documentaire dévoilait au fur et à mesure d'anciennes salles de cinéma toutes différentes les unes des autres, telles que le «Rex», un cinéma en plein air qui faisait office de guinguette où l'on pouvait boire, manger, danser tout en regardant un polar ou bien un film comique. Mais je fus encore plus étonné d'apprendre que l'Église avait joué un grand rôle dans l'implantation du septième art à Chalons avec l'ouverture de «l'Étoile Ciné» ainsi que du «Ciné Pasteur».
Cependant
ce documentaire, bien que très instructif, n'est pas le seul
atout de cette exposition. C'est ainsi que nous nous sommes retrouvés
à regarder tous les outils et autres machines de l'époque
de la bobine dans quatre vitrines côte à côte.
Encore une fois, peut-être parce que je ne suis pas un grand
spécialiste du l'histoire du cinéma, je découvris
l’ancêtre de la caméra : la lanterne magique.
Lanterne
magique
www.heeza.fr
Dès
1922, il existait déjà des projecteurs pour enfants
portant le nom de «Pathé Baby», permettant aux
enfants de projeter eux-mêmes des films qu'ils pouvaient louer.
Drôle d'objet aussi, la visionneuse colleuse, un outil
indispensable pour la création de films car il permettait le
montage de deux bobines entres elles, créant ainsi un film
entier à partir de toutes les scènes.
De
nombreux autres objets tels que le posographe qui mesure la lumière,
la lunette stéréoscopique ainsi que des caméras
petites et maniables des années 50 auraient mérité
que je parle d'eux davantage mais cela serait trop long.
Ainsi,
cette exposition sans prétention aucune s'est avérée
d'une grande qualité, que ce soit avec le documentaire ou bien
les vitrines. La bibliothèque Georges Pompidou peut être
fière de cette exposition. Ce fut une expérience
enrichissante que j'aimerais bien renouveler, peut être en
allant à la prochaine exposition de la bibliothèque.
Antoine
Stawski
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire