The Grand Budapest Hotel est un film de Wes Anderson, mettant en scène le personnage de M. Gustave, concierge présent avant les nombreuses dégradations qu'a connues ce lieu de prestige, à travers l'histoire que nous raconte Zero, son « lobby-boy ». Au fil de ce récit, le spectateur apprend comment est née leur amitié surprenante, à travers une multitude de meurtres et de massacres inquiétants se déroulant au sein de l'établissement.
A
l'origine, le grand conteur de cette histoire incroyable n'est en
fait ni M. Gustave, ni Zero, et encore moins l'auteur présumé d'un
livre, présent surtout au début et à la fin du film, mais bien Wes
Anderson. Réalisateur, scénariste et producteur américain, il a
aussi réalisé des films tels queLa Famille Tenenbaum
en 2001 ou encore Fantastic Mr.
Fox en 2010. Néanmoins, il est important de noter que The
Grand Budapest Hotel réalisé en 2014 est son plus grand
succès jusqu'à aujourd'hui.
Anderson
est apprécié pour introduire certains éléments
novateurs, aussi bien au niveau visuel qu'au niveau narratif. Par
exemple, dans ce film, l'aspect plastique est très important, par
ses couleurs vives et criardes, son atmosphère rétro-vintage qui
laisse planer une ambiance sereine. En revanche, en temps de guerre
froide, les couleurs sont plus ternes, ce qui marque un changement
d'ambiance évident.
D'autre part, pour introduire tous ces éléments novateurs, il est important de ne pas négliger l'aspect technique. Et en effet, Anderson ne laisse ici rien au hasard, il utilise des techniques de transition entre les plans et les scènes, qui s'apparentent à des glissades de plans, des sortes de panoramas, lorsque la caméra est braquée sur le regard des personnages en s’arrêtant sur différents mouvements ou expressions. Cela produit donc une atmosphère de suspense, de tension voire d'angoisse parfois. Par ailleurs, le réalisateur utilise aussi différentes maquettes pour donner un aspect réaliste au bâtiment, un peu comme Tim Burton, mais aussi des toiles peintes. Mais la plus importante de toutes reste avant tout la technique du stop-motion : il s'agit d'utiliser plusieurs photos par minute pour donner l'illusion d'un mouvement. Le stop-motion est par exemple utilisé dans la scène de poursuite dans la neige.
D'autre part, pour introduire tous ces éléments novateurs, il est important de ne pas négliger l'aspect technique. Et en effet, Anderson ne laisse ici rien au hasard, il utilise des techniques de transition entre les plans et les scènes, qui s'apparentent à des glissades de plans, des sortes de panoramas, lorsque la caméra est braquée sur le regard des personnages en s’arrêtant sur différents mouvements ou expressions. Cela produit donc une atmosphère de suspense, de tension voire d'angoisse parfois. Par ailleurs, le réalisateur utilise aussi différentes maquettes pour donner un aspect réaliste au bâtiment, un peu comme Tim Burton, mais aussi des toiles peintes. Mais la plus importante de toutes reste avant tout la technique du stop-motion : il s'agit d'utiliser plusieurs photos par minute pour donner l'illusion d'un mouvement. Le stop-motion est par exemple utilisé dans la scène de poursuite dans la neige.
En
ce qui concerne le film lui-même, il faut avouer que le tout
forme un bon ensemble, assez cohérent. Les techniques plastiques et
narratives sont uniques et font que le réalisateur se démarque.
Cependant, l'intrigue pourrait paraître bien trop complexe durant
une grande partie du film, ce qui laisse dubitatif, tout comme les
transitions qui restent malgré tout, un peu trop répétitives.
Tessa Mary et Margaux Hélin, 1ère L2
Images
https://leschroniquesdecliffhanger.files.wordpress.com
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