samedi 16 janvier 2016

Découvrir l'histoire du cinéma à Châlons à partir de documents d'archives

ALLER AU CINEMA POUR SE SOUVENIR…

Lors de notre sortie aux Archives, plusieurs documents nous ont été présentés par le responsable des activités pédagogiques, M. VERGE. Au cours de cette visite nous avons lu six dossiers de plusieurs documents chacun. Par la suite, le travail sur ces documents a été réparti dans la classe. Le document que nous allons étudier se nomme « Aller au cinéma pour se souvenir… »
Certains des documents datent du 11 novembre 1931 et du 31 décembre 1931. Ce sont des publicités qui proviennent de  L’Union Républicaine . Les spectacles, projections et pièces de théâtre se déroulaient dans trois lieux différents, souvent en une seule soirée : le Cirque, le Casino et le Ciné-Renaissance. Un des films diffusés au Ciné-Renaissance parle de la reconstruction de la ville de Reims, d’où le titre « Reims ressuscité ». En effet la destruction de bâtiments à Reims a été considérable lors de la guerre de 1914-1918, comme par exemple la cathédrale Notre Dame. Le Ciné-Renaissance et le Cirque proposent également des actualités, qui sont décrites comme « parlantes » car à l’époque, elles étaient seulement projetées, sans bande sonore. Le premier film parlant n’est sorti qu’en 1927. Ces actualités seront quelques années plus tard utilisées dans des documentaires comme par exemple « Mystère d’archives » de Serge Viallet.
Les deux derniers documents sont des articles datant du 11 novembre et 14 novembre 1931, publiés dans L'Union Républicaine. Ils parlent de la projection de « Verdun, souvenir d’histoire », qui raconte donc l’histoire de Verdun pendant la guerre, à un groupe d’enfants et d’adultes. Nous apprenons que ce film a plu aux enfants comme aux adultes, du moins suffisamment pour espérer qu’aucune guerre ne se reproduira.
A l’époque, mais toujours maintenant, le cinéma avait une importance, pas seulement divertissante, mais c’était également un moyen de se souvenir de ce qui a pu se passer.

Louisa El-Kadiri, Pauline Jérôme et Anne Twisungemarya

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