Vendredi
5 octobre 2018, nous sommes allés à la médiathèque de la
bibliothèque Georges Pompidou, assister à une intervention du
collectif «Les Grands Espaces» dans le cadre du festival War on
Screen et du projet Méliès. «Les Grands Espaces» est un collectif
qui a pour but d'instruire sur le cinéma. Durant ces deux heures,
nous avons pris connaissance de différents termes en rapport avec
l'univers du cinéma, puis nous avons réalisé deux courts métrages
et pour finir nous avons analysé trois extraits de trois films
différents.
Pour
commencer, les intervenants nous ont défini différents termes
propres au cinéma, que ce soit par rapport à la façon de filmer,
ou à la façon d’interpréter. Aux débuts du cinéma, les gestes
étaient mis en avant car les films étaient muets. C'est le cas de
la plupart des films de Charlie Chaplin, qui était un acteur et un
mime. Lorsque le cinéma était encore muet, le mime, la danse et les
expressions du visages étaient les seules façons de transmettre des
émotions au spectateur. Puis nous avons vu différentes façons de
filmer et ce qu'elles traduisent, comme la plongée, qui est une
façon de filmer le personnage du dessus, comme si on le dominait. La
plongée est souvent utilisée pour montrer que le personnage filmé
va perdre. La contre plongée est le contraire de la plongée, on
filme le personnage d'en bas, le personnage nous domine, c'est
souvent signe qu'il va gagner. Et enfin on peut filmer en plongée
totale, c'est-à-dire que la caméra se trouve en hauteur et face au
sol, ce qui peut donner une sensation de vertige. Ensuite, à ces
différentes façons de filmer, on peut ajouter des mouvements de
caméra : le travelling, souvent effectué sur des rails, quand la
caméra se déplace sur le plateau de tournage, le travelling
compensé, qui consiste à filmer un point, puis à reculer et
à zoomer en même temps, ce qui donne une sensation de vertige. Puis
nous avons vu le hors champ, lorsque que la caméra ne filme pas ce
qui se passe, on entend généralement juste le son, ce qui permet au
spectateur d'imaginer ce qui se passe.
Après
avoir vu ces différentes notions de cinéma, nous avons eu la chance
de réaliser deux courts métrages de genres différents. Nous avons
eu le choix entre différents genres de films, nous avons choisis le
western et le film de guerre. Nous avons commencé par le western.
Deux élèves ont été choisis, Lucie et Sacha, pour incarner le
rôle de deux cow-boys. Le court métrage s'est déroulé en quatre
plans. Pour le premier plan, nous avons filmé un plan moyen de
l'arrivée du premier cow-boy, Lucie, qui descendait les marches de
la salle. Pour le deuxième plan, nous avons filmé un gros plan du
visage de Sacha qui regarde Lucie descendre les escaliers. Puis, pour
le troisième plan, nous avons fait un plan d'ensemble de la salle ou
l'on voyait Lucie se retourner, regarder la salle pendant quelques
secondes puis regarder Sacha, puis s'asseoir. Et pour finir, le
quatrième plan est un gros plan du visage de Sacha, qui finit par
baisser les yeux. Puis, pour le deuxième court métrage (sur la
guerre), nous avons gardé les mêmes acteurs, toujours en quatre
plans. Pour le premier plan, c'est encore l'arrivée de Lucie qui est
filmée, puis pour le deuxième plan, c'est le visage de Sacha qui
regarde Lucie. Pour le troisième plan, c'était un zoom rapide sur
Lucie qui se retourne rapidement vers la salle, puis, pour le final,
c'est un plan d'ensemble de la salle où le cameraman a fait trembler
la caméra pour donner un effet d'explosion. Ces deux courts métrages
ont surtout montré que l'ambiance du film se crée grâce à la
façon dont on filme, au plan et à la musique utilisée.
Ensuite,
après avoir réalisé ces deux courts métrages, nous avons analysé
trois scènes de trois films cultes. Le premier extrait analysé
était la scène finale du film Titanic.
Dans
cette scène, nous avons affaire à un travelling, dans lequel nous
sommes comme à la place de Rose, qui marche au milieu d'une foule.
Chaque figurant regarde la caméra comme si nous étions Rose. Puis
quand elle arrive en haut des escaliers, la caméra la quitte, puis
filme Rose et Jack en train de s'embrasser. Pour le deuxième
extrait, nous avons vu une scène de Vertigo,
où
l'on voit le personnage principal poursuivre une femme dans un
clocher, mais le personnage a le vertige. Arrivé en haut, il regarde
par dessus la rambarde, en bas des escaliers et pour montrer qu'il a
le vertige, un travelling compensé est utilisé pour donner une
sensation de vertige au spectateur. Et pour finir, en troisième
extrait nous avons vu une scène de L'Ile
aux chiens, où
les deux personnages, l'enfant et le chien, vont vers un grand
toboggan. Quand l'enfant monte les escaliers, le chien le lui
interdit, mais une contre plongée sur l'enfant montre qu'il va quand
même réussir à y aller. Arrivé en haut, l'enfant glisse sur le
toboggan puis nous avons un hors champ, qui nous laisse imaginer
l'enfant qui dévale le toboggan.
Grâce
à cet atelier, nous avons appris
de
nouveaux mots de vocabulaire en rapport avec le cinéma, nous avons
appris à réaliser un court
métrage
et à sélectionner
les
plans, et à
analyser
une scène de film. Nous avons ainsi découvert que dans un film, les
éléments les plus importants sont les plans et la musique.
Cyril Herbin
et Nathan Faucon, 1ère L2
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