Ce
mercredi 3 octobre 2018, a eu lieu la projection du documentaire
Fragments de la Grande Guerre, réalisé par François
Borot, documentariste à l'ECPAD (Établissement de Communication et
de Production Audiovisuelle de la Défense), dans l'enceinte du lycée
Pierre Bayen en salle de conférence, dans le cadre de la 6e
édition de War On Screen, festival international de cinéma.
Afin
d'en apprendre plus sur les dessous d'un récit fait d'archives et
fondé sur des faits réels, ce qui rend le message du réalisateur
encore plus poignant, nous avons décidé d'interroger M. Borot sur
différents aspects abordés par le documentaire. A noter qu'après
la projection, une séance de questions-réponses a eu lieu.
« Bonjour,
Monsieur François BOROT. Nous sommes Sara Fassi et Margaux Helin,
journalistes pour la gazette War On Screen réalisée par la
classe de 1ère L2 du lycée Bayen. Nous souhaiterions vous poser
quelques questions concernant la projection de votre documentaire
dans notre établissement dans le cadre du festival.Tout d'abord,
pourriez-vous nous en dire plus sur votre parcours professionnel ? »
« Bonjour,
Mesdames ! Concernant mon parcours, j'ai d'abord commencé par
faire des études d'histoire, suivies de dix ans de travail dans le
domaine de la documentation à l'ECPAD avant de devenir, par
curiosité, et intérêt pour les archives, réalisateur, et plus
précisément documentariste. J'ai alors commencé à travailler pour
le SCPA (Service Cinématographique Photographique et Audiovisuel) de
Paris. »
« Bien,
pouvons-nous en savoir plus sur votre fameux intérêt pour les
archives ? »
« Mon
intérêt pour les archives est intimement lié à mon travail
effectué à l'ECPAD évidemment. Mais je dois dire que le thème de
la Grande Guerre m'a particulièrement touché. D'une part, les
kilomètres de bobines d'archives retrouvés sont impressionnants, il
y a donc matière à réaliser un documentaire sur le sujet. De plus,
la Grande Guerre est une part de notre Histoire, de l'Histoire
Mondiale et, à mon sens, il est important de rendre hommage à cette
période effroyable, qui marque encore sensiblement les esprits
aujourd'hui. C'est donc un devoir de mémoire que j'effectue à
travers la réalisation de ce documentaire. »
« Et
au niveau technique, avez-vous eu besoin de mobiliser de grands
moyens lors de la réalisation du film, que ce soit au niveau de
l'équipe, ou au niveau matériel ? »
« Vous
savez, lorsque le message délivré est un message sincère, sensible
et qui touche autour de vous, la quantité n'est pas le plus
important. Une grande équipe n'est pas nécessaire lorsque le but
est de sensibiliser les gens. Et de mon point de vue, la qualité est
d'autant plus grande qu'une petite équipe est mobilisée sur le
terrain. J'ai donc choisi de travailler en petit effectif. »
« Bien.
Pour finir, nous souhaiterions vous questionner sur vos projets
cinématographiques à l'avenir. Quels sont-ils ? »
« A
vrai dire, ce documentaire était en quelque sorte un « coup
d'essai », une expérience enrichissante, mais pour l'instant,
je ne compte pas réaliser d'autres films ou documentaires, déjà
pour des raisons budgétaires, et ensuite car ce n'est pas ma
profession d'origine. Je compte maintenant me consacrer pleinement
aux archives de l'ECPAD. »
« Merci
beaucoup d'avoir répondu à nos questions, M. Borot, ce fut un
plaisir. »
« Tout
le plaisir est pour moi, Mesdames ! J’espère que mon devoir
de mémoire a été accompli comme il se doit. »
Margaux
Helin et Sara Fassi, 1ère L2
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire