Fortuna audaces juvat !
La fortune sourit aux audacieux !
Les frères Lumière, Auguste et Louis, fils d'Antoine Lumière, qui conjuguent l’audace et l’innovation, présentent le cinématographe (mot qui dérive du grec (kinéma «mouvement" et graphein «écrire») en 1895. Cette machine est inspirée de celle de Thomas Edison, le kinétoscope, qu’Antoine Lumière découvrit à Paris. Il incite ses deux fils à créer une machine capable de concurrencer le plus ancien dispositif du cinéma qui permettait de visionner une photographie et donnait une illusion de mouvement et qui fut créé en 1888.
Le cinématographe eut plus de succès à l’époque que le kinétoscope car à l’inverse du kinétoscope, machine individuelle, le cinématographe, lui, permettait à la fois de filmer et de projeter l’image, permettant un visionnage collectif.
Le fonctionnement du cinématographe est inspiré de la machine à coudre, plus précisément de son dispositif et de sa vitesse d’enroulage (qui est de 16 à 18 images par seconde). L’appareil fonctionne grâce à un levier, qui, lorsqu’on le fait tourner, tire sur un ruban régulièrement perforé qui donne du mouvement à l’image mais qui permet aussi des “prises de vues”, c'est-à-dire de prendre des photos les unes à la suite des autres..
La machine est innovante car elle permet la prise de vue mais aussi la projection, ce qui aboutit à une grande production internationale. C’est un appareil à la pointe de la technologie, mais aussi accessible au plus grand nombre.
Les deux ingénieurs héritent aussi du savoir-faire commercial de leur père qui est un homme d’affaires. Ils forment donc des opérateurs pour partir présenter le cinématographe dans le monde. Leur but était simple : filmer les gens dans la rue et leur montrer le résultat ensuite. Cette initiative a beaucoup plu et engendra beaucoup de commandes de la part des pays étrangers, et permit aux opérateurs de rapporter en France de nouveaux films à projeter aux Français qui n’avaient jamais voyagé.
Lors de la première projection payante et publique, le 28 décembre 1895, Méliès (illusionniste à cette époque) propose 10 000 francs pour s’offrir leur invention mais cette dernière fut rejetée. Les deux Lyonnais ne manquent pas d’audace ce qui est une qualité non négligeable dans le milieu du commerce. Ils exportent la machine à l’international, notamment aux États-Unis. Cette initiative fut d’ailleurs très mal accueillie par Thomas Edison qui dit alors “America for American”. Cette machine leur permet une projection en séries de films avec plus de 2500 spectateurs quotidiens.
"L'arrivée du train en gare de La Ciotat", un des premiers films des frères Lumière |
Dessin de Florine Serra
Lors de la première projection payante et publique, le 28 décembre 1895, Méliès (illusionniste à cette époque) propose 10 000 francs pour s’offrir leur invention mais cette dernière fut rejetée. Les deux Lyonnais ne manquent pas d’audace ce qui est une qualité non négligeable dans le milieu du commerce. Ils exportent la machine à l’international, notamment aux États-Unis. Cette initiative fut d’ailleurs très mal accueillie par Thomas Edison qui dit alors “America for American”. Cette machine leur permet une projection en séries de films avec plus de 2500 spectateurs quotidiens.
L'invention de ces deux ingénieurs et commerçants habiles est une des plus grandes révolutions du monde du cinéma et de la technologie.
Florine Serra et Zinabe Benhabssa
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