Le
praxinoscope est un «jouet de salon» inventé
par Émile
Reynaud en 1876
qui fonctionne sur le principe de la compensation optique, technique
qui permet de rendre fixe une image projetée à l'aide d'un système
optique alors que la source de cette image est en déplacement
continu par rotation ou défilement ce qui la rend perceptible à
l’œil.
Il se compose de deux
lanternes: la première projette les personnages et la seconde
projette le décor
fixe. La projection est un cycle qui ne dépasse
pas
les deux
secondes et qui
ne
raconte
pas
d'histoire.
C'est
une très courte animation extrêmement répétitive
comme un trapéziste qui tourne autour de son trapèze.
La
mécanique est basée
sur le principe de la bande des douze dessins qui décomposent
un mouvement cyclique, à
cela s'ajoute un tambour cyclique à
facettes
sur lesquelles
sont disposés
douze petits
miroirs
qui tournent
en même temps que le tambour et la bande. Chaque dessin est reflété
par un miroir
qui est placé
exactement à
mi-distance entre ce dernier et l'axe général
de
rotation,
ce
qui permet une perception
assez nette.
Un
praxinoscope théâtre
Le théâtre optique:
Le
théâtre optique est basé sur le même principe que l’œil, c'est
à dire que la lanterne magique projette une image qui est inversée
sur un miroir qui la renvoie dans le bon sens sur un écran. Ce
fonctionnement réunit l'analyse du mouvement et la projection à la
lanterne magique, sur le même principe que le praxinoscope sauf que nous
avons ici affaires à des pantomimes lumineuses, composée de 300 à
700 images dessinées à l'encre de Chine sur des cubes de gélatine,
accompagnées d'un piano et qui peuvent durer de une à cinq minutes.
La première séance a eu lieu le 28 octobre 1892 au musée Grévin
et jusqu'en mars 1900 plus d'un demi-million de spectateurs y ont
assisté en payant un droit d'entrée, mais le succès des
projections du cinématographe des Frères Lumières en 1895 entraîna
le déclin du théâtre optique.
Un
théâtre optique
Affiches
de la première projection du théâtre optique le 28 octobre 1895 au
musée Grévin :
http://www.reel-virtuel.com/numeros/numero1/im-materialites-du-virtuel/la-chair-du-masque-numerique
Joséphine Sosson et Sana Benallel 1L2
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