La séquence commence par un plan
d'ensemble : un homme en chapeau se trouve dans une gare, on entend le
sifflement des trains qui arrivent en quai. Dans la deuxième scène,
le plan d'ensemble est réutilisé, on aperçoit un hall avec des
gens qui marchent, lisent, attendent ou encore qui discutent. Un
travelling est utilisé pour suivre de face le personnage. La caméra
s'arrête dans une billetterie et c'est ainsi que le premier et seul
dialogue de la séquence commence, avec un champ contre champ. Le personnage paraît perdu dans ses pensées, il
ne répond pas tout de suite à l'agent de billetterie, il veut
partir, il ne sait pas où. Des gros plans sont utilisés pendant
cette scène, cela nous montre la tristesse et la mélancolie du
jeune homme. Le personnage part pour un aller simple à Buffalo.
Puis, il se retourne et regarde avec
insistance la fresque derrière lui : sûrement une façade de cirque
car dessus on voit un cracheur de feu, une voyante ou encore un
marionnettiste. C'est à ce moment précis que la musique commence.
Le réalisateur a recours au plan général pour nous montrer le mur
peint.
L'acteur commence à marcher vers un
comptoir pour s'acheter quelque chose, on le voit grâce à un autre
plan d'ensemble. Ensuite, il marche et se positionne devant le
miroir du mur. La musique prend de l’ampleur, avec des instruments à
vent et le son monte lorsqu'il se regarde.
Un gros plan est utilisé pour montrer
un grand changement, le personnage a vieilli. Le gros
plan nous montre aussi que le personnage a toujours le même chapeau,
qu'il a l'air toujours autant perdu, triste, mélancolique et
nostalgique. On ressent encore plus la nostalgie lorsque le
personnage se retourne pour partir et que la caméra fait un
mouvement sur l'ensemble de la gare. La séquence se termine avec un
plan d'ensemble, où l'on voit que la fresque murale a changé, qu'il
ne reste que le miroir du mur d'avant.
Photo:
capture d'écran du film, Il était une fois en Amérique
Elane Boutier
et Isaï Edel
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