Nous
nous somme aventurés le mardi 23 février au cœur «des midis courts» de
la médiathèque Pompidou. A l'intérieur de la salle de projection un
court métrage intitulé Noah nous attendait, réalisé par Patrick Cederberg et Walter Woodman en 2013.
A travers 18 petites minutes nous suivons le parcours sentimental et quotidien d'un adolescent à travers différents écrans
numériques
Ce court
métrage très original du point de vue des cadrages et de la méthode de
représentation choisis nous embarque dans le tourbillon des avancées
technologique ainsi que des réseaux sociaux. Ce film nous montre l’adolescence dictée par la loi d'internet :
l'enfant n'est plus maître de ses propres choix, entraîné dans ce
manège infernal d'une rapidité record. En effet il surfe d'une page à
une autre, d'un site peu approprié à sa vie à
lui. A travers ses chats et ses navigations nous connaissons tout de lui
sans le connaître vraiment. On peut voir ses différentes humeurs, ses
envies ainsi que ses actes. Ce film nous montre donc clairement une
adolescence différente de celle que le réalisateur
a pu connaître, une adolescence simplement numérisée. Il y a une
critique des réseaux sociaux qui nous font perdre toutes humanité ainsi
qu'innocence pour les plus jeunes voulant imiter les plus grands.
Perte d’innocence, de chasteté, de retenue, vie sous influence et perte de vie privée, voilà le tableau noirci des
réseaux sociaux et de la vie des jeunes. Une critique évidente du
réalisateur contre les réseaux et le comportement des jeunes rendu semblable à celui
d'une machine.
Les adolescents sont-ils vraiment numérisés? Vérité ou préjugé ?
Wassila Cherit
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