Sortie à la Cinémathèque
Martin Scorsese est l'un des grands noms du cinéma. Quoi, cela ne vous dit rien? Ne connaissez-vous pas Taxi Driver, Les Affranchis, Raging Bull, Hugo Cabret, Le Loup de Wall Street ? Tous ces films sont de lui. Mais avant d'être projetés sur grand écran, ils avaient un autre format: c'étaient des storyboards, l'un des thèmes de l'exposition consacrée à Martin Scorsese à la Cinémathèque.
Martin Scorsese est l'un des grands noms du cinéma. Quoi, cela ne vous dit rien? Ne connaissez-vous pas Taxi Driver, Les Affranchis, Raging Bull, Hugo Cabret, Le Loup de Wall Street ? Tous ces films sont de lui. Mais avant d'être projetés sur grand écran, ils avaient un autre format: c'étaient des storyboards, l'un des thèmes de l'exposition consacrée à Martin Scorsese à la Cinémathèque.
Un storyboard est un brouillon. C'est une planche de dessin dont chaque image représente un plan du film. Des indications telles que les mouvements de caméra, les effets spéciaux ou le plan utilisé accompagnent les dessins. La plupart des réalisateurs font appel à des professionnels, mais la particularité de Scorsese est qu'il les fait lui-même.
Dès son plus jeune âge il s'est intéressé au cinéma. L'une des pièces majeures de l'exposition est l'un des storyboards qu'il dessiné alors qu'il avait dix ans. Colorié, il parle d'un film de gladiateurs. Son format est allongé, faisant penser au Cinémascope. Le jeune Scorsese a créé une société de production, la "Marco's production", dont le logo est un aigle. Dans le générique, ce sont de grands acteurs qui jouent dans le film, tandis que l'équipe technique est composée des amis du futur réalisateur.
Raging Bull est un film en noir et blanc sur la vie de Jake La Motta, un boxeur joué par Robert De Niro. Un extrait en était présenté, avec une scène de bagarre : les plans, rapides, étaient entrecoupés de flashes blancs, une liberté prise par Martin Scorsese. Ainsi la violence est accentuée. A côté de la séquence il y avait le storyboard original de la scène, fait par Martin Scorsese. En noir et blanc, on y voit ce qu'il y a dans le cadre. Des indications précisent les effets spéciaux, et les mouvements de caméra sont représentés avec des flèches. La violence est un thème important pour le réalisateur, qui a grandi en Amérique dans le quartier de Little Italy: il a vu ses amis entrer dans la Mafia et en a été lui-même tenté. Sur ses storyboards, la seule couleur autre que le noir est le rouge du sang.
Cette exposition présentait de très nombreux storyboards et séquences de films. La viste, qui promettait d'être intéressante, a été rendue passionnante par la guide ! Les pièces traversées étaient remplies de documents tous plus intéressants les uns que les autres ! En somme, une très bonne exposition !
Juliette Bossut
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