lundi 29 février 2016

Parlons Tech !

Le mardi 23 février, la classe de 1ère L2 s'est rendue dans une salle de la BMVR de Châlons-en-Champagne, pour assister à un court-métrage de 17 minutes intitulé "Noah", un film américain de Patrick Cederberg et Walter Woodman. Le film nous présente un jeune adolescent, mais le seul élément visible est l'écran de son ordinateur, on ne le quitte pas une seconde, et si on veut voir Noah c'est par sa webcam. Le film nous a mené vers une discussion assez intéressante et avec différents points de vue, ados comme adultes. 

Nous avons évoqué le fait que les jeunes passent pas mal de temps sur leurs écrans, ce qui est une vérité inévitable, les réseaux sociaux, les chats, les messages, les applications qui ne servent à rien mais qu'on garde pour faire un certain effet... Evidemment, la liste continue, des voix se sont élevées soit pour "prendre la défense" de la génération en question, soit pour, tout simplement, donner son avis comme chacun était invité à le faire. Nous nous sommes aussi penché sur l'éducation: est-ce que l'Education nationale fait quelque chose pour nous prévenir des dangers d'Internet ? Et la réponse est oui. A ce moment-là, toute la classe s'est rappelée un informaticien qui était venu l'année dernière et l'année d'avant pour nous présenter justement ces dangers d'Internet. Des dangers auxquels nous ne faisons pas forcément attention, et d'autres assez évidents, mais un rappel fait toujours du bien. Revenons à Noah : dans le court-métrage, l'adolescent voyage d'une fenêtre à une autre, d'une discussion à une autre, la souris est constamment en mouvement, à part quand il veut lire une phrase ou taper quelque chose. Un de nos professeurs a même avoué avoir eu du mal à suivre, la rapidité était étonnante. La multitâche est devenu un acquis chez chacun d'entre nous au final.Nous nous sommes quittés avec des questions sans réponses, des doutes au sujet d'Internet, mais nous avons pris un énorme plaisir à pouvoir assister à cette discussion, où même les adultes n'ont pas hésité à prendre la parole. Le film est disponible sur Internet, nous vous invitons à le regarder, et à vous faire votre opinion, tapez tout simplement "Noah teenager", et c'est le premier qui apparaît.

Nicolas JEAN-LEON

dimanche 28 février 2016

Une visite à la BNF

http://charlesmatton.com/boite--.html

Le mois de février 2016 a vu accueillir à la Bibliothèque Nationale de France une exposition sur l'artiste et réalisateur Charles Matton. C'est donc personnellement que je me suis rendue à l'exposition. Ce réalisateur est un artiste plutôt méconnu du public français mais ses œuvres valent le détour son parcours est d'ailleurs retransmis dans l'un de ses films : La lumière des étoiles mortes (1994). L'exposition mettait en avant son travail préparatoire presque maniaque ainsi que son talent incroyable pour l'art et notamment celui de la création de maquettes appelée la technique des "boîtes" qu'il fabrique seul et qui servent de lieux de tournage pour ses films. C'est donc avec un immense plaisir et une grande curiosité que j'ai découvert Charles Matton. Je vous encourage donc à faire de même d'autant plus que l'exposition est totalement gratuite et s'achève d'ici peu.

M.N.

mardi 23 février 2016

Une adolescence numérisée


Nous nous somme aventurés le mardi 23 février au cœur «des midis courts» de la médiathèque Pompidou. A l'intérieur de la salle de projection un court métrage intitulé Noah nous attendait, réalisé par Patrick Cederberg et Walter Woodman en 2013. A travers 18 petites minutes nous suivons le parcours sentimental et quotidien d'un adolescent à travers différents écrans numériques

Ce court métrage très original du point de vue des cadrages et de la méthode de représentation choisis nous embarque dans le tourbillon des avancées technologique ainsi que des réseaux sociaux. Ce film nous montre l’adolescence dictée par la loi d'internet : l'enfant n'est plus maître de ses propres choix, entraîné dans ce manège infernal d'une rapidité record. En effet il surfe d'une page à une autre, d'un site peu approprié à sa vie à lui. A travers ses chats et ses navigations nous connaissons tout de lui sans le connaître vraiment. On peut voir ses différentes humeurs, ses envies ainsi que ses actes. Ce film nous montre donc clairement une adolescence différente de celle que le réalisateur a pu connaître, une adolescence simplement numérisée. Il y a une critique des réseaux sociaux qui nous font perdre toutes humanité ainsi qu'innocence pour les plus jeunes voulant imiter les plus grands. Perte d’innocence, de chasteté, de retenue, vie sous influence et perte de vie privée, voilà le tableau noirci des réseaux sociaux et de la vie des jeunes. Une critique évidente du réalisateur contre les réseaux et le comportement des jeunes rendu semblable à celui d'une machine.

Les adolescents sont-ils vraiment numérisés? Vérité ou préjugé ?

Wassila Cherit 

samedi 20 février 2016

La Cinémathèque, un lieu étonnant

Le lundi 18 janvier, la classe de 1L2 est partie à la découverte du cinéma à Paris. En effet, pendant une journée complète, grâce au projet Méliès, nous avons pu acquérir des connaissances sur différents aspects du 7ème art. Nous nous sommes rendus à la Cinémathèque française pour effectuer plusieurs visites. En plus du musée consacré au cinéma, chaque année la Cinémathèque propose au public une exposition temporaire. Cette année, le célèbre réalisateur Martin Scorsese est mis en avant. Dans un premier temps, nous avons assisté à une présentation sur Scorsese pour ensuite visiter l’exposition qui détaille chaque élément important de la vie du réalisateur. L’après-midi, nous avons assisté à une deuxième présentation. Cette fois-ci, la guide nous a expliqué l’importance de la Cinémathèque française. Après cette introduction, nous nous sommes rendus au musée pour découvrir l’origine du 7ème art.

En 1936, Henri Langlois grand conservateur de films, crée la Cinémathèque française. Langlois a commencé à archiver quelques films dans sa jeunesse, cependant il accroît sa collection durant toute sa vie. En effet, selon Langlois, la meilleure manière de garder les films en mémoire est de les conserver, de les réparer, mais également de les diffuser au public. La Cinémathèque n’est pas composée que d’archives. Effectivement, cette institution regroupe plusieurs activités. Il y a donc le musée du cinéma qui dévoile une partie de la collection et également la salle d’exposition qui permet au spectateur de découvrir un sujet en particulier. Pour respecter sa mission de diffusion, la Cinémathèque a des salles de projection ouvertes au public et également une librairie et une bibliothèque consacrée au 7ème art. Pour conserver les films, la Cinémathèque dispose de moyens, comme les archives ou encore les espaces de stockage dans des entrepôts militaires à l’extérieur de Paris.

Lors de notre visite du musée de la Cinémathèque, nous avons vu plusieurs objets rares. Des projecteurs au zootropes, nous avons pu voir des appareils variés. A la fin de la visite, nous avons détaillé plusieurs costumes sous une vitrine. Ces costumes ont été utilisé dans le film Le journal d’une femme de chambre. Réalisé par Benoît Jacquot, ce film est sorti en avril 2015 et l’actrice principale est Léa Seydoux. Au début du XXème siècle, une jeune servante vient travailler pour une famille riche. Le film se déroule en province, il fallait donc utiliser des accessoires pour représenter la période des années 1900. Dans les vitrines nous avons vu plusieurs tenues féminines du film, notamment celles appartenant à la femme de chambre. L’une de ses tenues était d’une jolie qualité et de couleur verte. C’était l’un des seuls costumes de qualité noble que la femme de chambre a porté durant le film étant donné de son rang social.

Ainsi, cette journée pédagogique à été positive. Notre culture cinématographique s’est développée grâce aux nombreuses possibilités offertes par la Cinémathèque. Nous avons pu en apprendre plus sur le réalisateur Martin Scorsese mais également sur les origines du cinéma et de la Cinémathèque. Grace aux guides, nous connaissons dorénavant quels sont les rôles importants de cette organisation et de quoi elle est composée. De plus nous avons observé des costumes ; cela nous a permis de comprendre l’importance des tenues et accessoires dans le 7ème art. Plus qu’un musée, la Cinémathèque est un lieu qui captive le public. 


        
 Aimée Faül-Francois

jeudi 11 février 2016

Le musée de la Cinémathèque

Sortie à la Cinémathèque

Le lundi 18 janvier dernier, les élèves de 1ère L2 du lycée Pierre Bayen se sont rendus à la Cinémathèque de Paris. D'abord, qu'est-ce que la Cinémathèque? Elle a été créée en 1936 par Hanri Langlois qui désirait conserver les vieilles bobines délaissées de tous. Langlois s'est donc donné trois missions avec la création de la Cinémathèque : conserver, restaurer et enfin montrer les anciens films afin qu'ils restent en mémoire.

Le bâtiment de la Cinémathèque est lui-même très vaste afin d'honorer ses missions. Ainsi il nous offre la possibilité de visiter une salle d'exposition, comme celle sur Martin Scorsese, plusieurs salles de projection qui continuent de faire vivre les films, des archives de vieilles bobines, une librairie proposant des films et des livres en tous genres, et une bibliothèque. Enfin, car ce n'est pas tout, la Cinémathèque possède un véritable musée du cinéma que nous avons pu découvrir. Ce dernier retrace toute l'histoire du cinéma, allant du pré-cinéma à ce que nous connaissons aujourd'hui. 

En visitant le Musée du cinéma, nous sommes remontés au théâtre optique d'Emile Reynaud, l'inventeur du dessin animé : à l'aide d'une lanterne magique, une sorte d'ancêtre du projecteur, il projetait le décor, et il animait les images en enclenchant un système de miroir circulaire. Nous avons ensuite découvert le pré-cinéma et le projecteur inventé au XVIIème siècle par Huygens.Nous avons aussi pu découvrir la naissance du fondu enchaîné, apparu à cette période. Le musée expose aussi des appareils à images mobiles ou animées, qui fonctionnent en partie sur la capacité d'adaptation de l'oeil afin de créer un effet d'optique nous permettant de croire à une image animée, alors qu'il s'agit seulement d'images fixes se succédant à une certaine vitesse. La photographie est aussi bien présent, puisque le musée propose des séries de photographies prises en rafale par des scientifiques afin d'étudier les mouvements du corps. Avec ce système, nous retrouvons le principe de l'image animée. Enfin le Musée du cinéma fait l'objet de dons, comme la tête momifiée de Mrs Bates, utilisée dans le célèbre Psychose d'Hitchcock. On y retrouve également des costumes de films, ou encore le robot de Metropolis.

Ainsi, ce fut une sortie riche et intéressante, de laquelle nous sommes repartis bien plus instruits qu'à l'arrivée. Le Musée du cinéma est très complet, et nous plonge rapidement dans l'ambiance d'une salle de projection.

Cécile Boneberger

mercredi 10 février 2016

A la découverte de la Cinémathèque française

Sortie à la Cinémathèque

Cinéaste dans l'âme, grand réalisateur américain d'origine sicilienne, nous évoquons un homme qui durant sa carrière a réalisé des merveilles. Martin Scorsese, âgé de 73 ans, aujourd'hui, poursuit sa vocation dans l'univers du cinéma, une passion qui a fait de lui un cinéaste admiré de tous.


Lundi 18 janvier 2016 au matin, le lycée Pierre Bayen organise une sortie dans le cadre du projet Méliès pour la classe de Première Littéraire ainsi que celle de Terminale Littéraire, une journée entièrement consacrée au monde du cinéma. De notre ville de départ qui est Châlons-en-Champagne, nous avons en bus pris la direction de Paris, plus précisément le quartier de Bercy, à la découverte de la Cinémathèque française. À l'arrivée, nous avons été divisés en deux groupes afin de visiter l'exposition de Martin Scorsese puis Le Musée du Cinéma. Auprès de nous, des guides, nos amis, nos notes, un décor époustouflant, tout était organisé pour que cette journée soit pour nous inoubliable.

Chacun d'entre nous gardera dans sa mémoire des moments qui nous ont marqués... Pour ma part, je décide de partager avec vous mon expérience et découverte dans ce lieu unique. Beaucoup de choses étaient impressionnantes, mais deux m'on plus marquée que les autres. Pourquoi ? Eh bien à vous de le découvrir !


Premièrement, une partie de la vie du héros. L'Italie ! Scorsese est d'origine sicilienne comme nous le savons, mais ce qui est intéressant est comment cette culture lui a été transmise. En effet Scorsese est né à New-York dans un quartier nommé Little Italy où il grandit auprès de sa famille et de ses grands-parents qui sont au centre de sa découverte. Italiens dans le sang ses grands-parents lui transmettent par différentes façons la culture italienne qui se différencie de sa langue maternelle qui est l'anglais. Chaque visite à ses grands-parents lui permet de découvrir des spécialités culinaires, très opposées à celles dont il a l'habitude. Ainsi, l'Italie passe également par la dégustation. En plus de la nourriture, la télé lui en transmet des images. La télévision à l'époque était une réelle passion puisqu'il ne pouvait pas sortir de chez lui, étant atteint d'asthme : Scorsese reste des heures devant son poste et découvre ainsi le monde. En plus des récits sur ses origines racontés par ses grands-parents, il apprend énormément sur la Mafia et la période de l'Italie ruinée...


Deuxièmement, la Cinémathèque française comporte un Musée du cinéma où sont gardés en particulier des costumes. De la robe de Liz Taylor dans Les Quatre filles du Docteur March à celle d'Adjani dans La Reine Margot, la Cinémathèque française renferme, dans un lieu secret, 2500 tenues de cinéma. Depuis la création de la Cinémathèque en 1936 par Henri Langlois, autant d'importance est accordée aux films qu'aux archives, livres, appareils, costumes, maquettes...


Ainsi, La Cinémathèque française est un endroit hors du temps qui présente d'extraordinaires découvertes, une histoire racontée sous un autre angle avec des images, portraits, extrait de films, objet, costumes...


Comme dirait Boris Vian « Une sortie, c'est une entrée qu'on prend dans l'autre sens».
                                                                                                                                
                                                                                                Elen Martirossyan

Le 7ème Art au coeur de Paris

Sortie à la Cinémathèque

 Le 18 janvier 2016, nous sommes allés à Paris visiter la Cinémathèque dans le cadre du Projet Méliès instauré au sein du lycée. Tout d'abord, parlons de la Cinémathèque. Elle a été fondée en 1936 par Henri Langlois. Elle comporte beaucoup d'espaces différents, ayant des buts différents. En effet, il y a le Musée du cinéma, dont nous reparlerons par la suite. Il y a des archives, énormément de bobines de films qui sont parfois en plusieurs exemplaires, présents au cas où l'une des bobines serait abîmée ou bien perdue. Il y a également des salles de projection, où sont régulièrement projetés des films qui ne passent pas dans les cinémas classiques pour différentes raisons, premièrement parce que les films projetés ne sont pas les films qu'iraient voir les gens selon les critères des films hollywoodiens, et deuxièmement pour les garder en mémoire, car la thèse d'Henri Langlois était qu' "un film qu'on ne visionne pas et que l'on ne transmet pas est un film mort et oublié". Et pour finir il y avait une exposition que nous avons eu la chance de visiter, dédiée à Martin Scorsese.

La Cinémathèque possède trois missions principales, la première étant de conserver, c'est-à-dire que fut un temps, avec l'apparition du cinéma parlant, où les bobines des films muets étaient détruites, beaucoup de ces pièces manquant alors à l'histoire du cinéma. L'envie de conserver ces bobines afin que cela ne se reproduise plus est donc naturelle. Ces bobines sont conservées à l'abri dans des entrepôts militaires. La seconde mission est de restaurer. En effet certaines bobines de films arrivent à la Cinémathèque incomplètes et mutilées. Le travail de la Cinémathèque consiste donc à retrouver les morceaux perdus, ce qui nous amène à la troisième et dernière mission, qui est de montrer les films, en accord avec la thèse d'Henri Langlois. Pour finir, la guide nous a montré un bout de pellicule. Nous avons appris qu'il faut 24 images par seconde pour donner l'illusion du mouvement, et que les pellicules pour le cinéma font 35 mm de largeur.

Si un jour l'occasion de retourner à la Cinémathèque se présente, j'irai sans hésiter. C'est un musée au contenu très riche, tellement intéressant qu'on pourrait y rester des heures sans avoir jamais tout vu.

Lauren Geoffre

Le théâtre optique, un rendu magique

Sortie à la Cinémathèque

Théâtre Optique au musée Grévin 
Théâtre Optique au musée Grévin Crédits : DR

 En 1936 Henri Langlois fonde la Cinémathèque où il stocke son immense collection d'objets en lien avec le cinéma. Le 18 janvier 2016, nous avons eu la chance d'aller à Paris pour visiter d'abord l'exposition consacrée à Martin Scorsese et ensuite le Musée du cinéma où sont exposés des objets (projecteurs, etc) appartenant àl'époque du pré-cinéma, mais aussi quelques costumes comme celui du robot du film Metropolis de Fritz Lang.


La visite a commencé par une présentation de la Cinémathèque, située à quelques mètres de Bercy, qui existe donc depuis 1936, c'est-à-dire quarante et un ans après la date officielle de la naissance du cinéma, le 28 décembre 1895. La Cinémathèque a trois missions, qui sont d'archiver les bobines, restaurer les pellicules et projeter les films, en plus d'exposer certains objets. Après cette présentation, nous sommes allés dans un couloir où sont exposés derrière des vitres des projecteurs datant des premières années du cinéma, et au centre du couloir, une sorte de machine manuelle composée de miroirs : c'est le théâtre optique.

Le théâtre optique est l'ancêtre du dessin animé actuel. C'est un procédé simple, mais intelligent, où il suffit de placer des dessins sur une bande. En se reflétant sur des miroirs, ils seront projetés sur une toile grâce à une manivelle actionnée manuellement. A l'époque ce spectacle créait l'hilarité chez les gens, adultes comme enfants. Aujourd'hui l'effet produit est différent : les gens sont surpris de voir l'un des premiers dessins animés.

Fabian Guillaumet

Les storyboards de Martin Scorsese

 Sortie à la Cinémathèque

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Martin Scorsese est l'un des grands noms du cinéma. Quoi, cela ne vous dit rien? Ne connaissez-vous pas Taxi Driver, Les Affranchis, Raging Bull, Hugo Cabret, Le Loup de Wall Street ? Tous ces films sont de lui. Mais avant d'être projetés sur grand écran, ils avaient un autre format: c'étaient des storyboards, l'un des thèmes de l'exposition consacrée à Martin Scorsese à la Cinémathèque.

Un storyboard est un brouillon. C'est une planche de dessin dont chaque image représente un plan du film. Des indications telles que les mouvements de caméra, les effets spéciaux ou le plan utilisé accompagnent les dessins. La plupart des réalisateurs font appel à des professionnels, mais la particularité de Scorsese est qu'il les fait lui-même.

Dès son plus jeune âge il s'est intéressé au cinéma. L'une des pièces majeures de l'exposition est l'un des storyboards qu'il dessiné alors qu'il avait dix ans. Colorié, il parle d'un film de gladiateurs. Son format est allongé, faisant penser au Cinémascope. Le jeune Scorsese a créé une société de production, la "Marco's production", dont le logo est un aigle. Dans le générique, ce sont de grands acteurs qui jouent dans le film, tandis que l'équipe technique est composée des amis du futur réalisateur.

Raging Bull est un film en noir et blanc sur la vie de Jake La Motta, un boxeur joué par Robert De Niro. Un extrait en était présenté, avec une scène de bagarre : les plans, rapides, étaient entrecoupés de flashes blancs, une liberté prise par Martin Scorsese. Ainsi la violence est accentuée. A côté de la séquence il y avait le storyboard original de la scène, fait par Martin Scorsese. En noir et blanc, on y voit ce qu'il y a dans le cadre. Des indications précisent les effets spéciaux, et les mouvements de caméra sont représentés avec des flèches. La violence est un thème important pour le réalisateur, qui a grandi en Amérique dans le quartier de Little Italy: il a vu ses amis entrer dans la Mafia et en a été lui-même tenté. Sur ses storyboards, la seule couleur autre que le noir est le rouge du sang.

Cette exposition présentait de très nombreux storyboards et séquences de films. La viste, qui promettait d'être intéressante, a été rendue passionnante par la guide ! Les pièces traversées étaient remplies de documents tous plus intéressants les uns que les autres ! En somme, une très bonne exposition !

Juliette Bossut

Journée à la Cinémathèque de Paris

Pendant cette journée du 18 janvier 2016, journée à but pédagogique dans le cadre du projet Méliès, nous avons eu la chance de visiter le matin l'exposition temporaire sur Martin Scorsese, dont nous avions vu quelques mois plus tôt le film King of comedy. Puis, l'après-midi, nous avons visité le Musée du cinéma.

Avant de commencer la visite de l'exposition, notre guide nous a d'abord présenté un extrait du film Les Affranchis de Scorsese dans le but d'analyser l'utilisation de la musique, joyeuse dans des moments de violence, la présentation de la vie dans le quartier de New York Little Italy où le cinéaste a vécu lors de sa jeunesse, et les arrêts sur image. Elle nous a ensuite présenté l'histoire de la Cinémathèque, fondée en 1936 par Henri Langloi, ainsi que ses objectifs : stocker, restaurer, diffuser. En effet selon Henri Langlois la projection des films permet de les faire vivre et de les faire rester dans la mémoire.

Lors de la visite de l'exposition, notre guide nous a fait découvrir l'histoire de Martin Scorsese, réalisateur de films à petit budget au départ, à gros budget par la suite. Ses principaux acteurs sont Leonardo Di Caprio ainsi que Robert De Niro, qui habitait, sans le savoir, à deux rues de Martin Scorsese ! L'une des particularités de Martin Scorsese est qu'il réalise ses storyboards seul, à la main, en noir et blanc, sauf pour le sang, qui est rouge, sans l'aide d'aucun storyboardeur. Il a aussi pour particularité de faire jouer sa mère dans ses films. Mais n'oublions pas que Martin Scorsese a aussi réalisé des documentaires sur ce qu'il aime: sa famille et le rock.

L'après-midi notre guide nous a emmenés visiter le Musée du cinéma. Dès notre entrée nous avons été accueillis par une machine étrange, un zootrope contenant des maquettes d'oiseaux en vol.Le zootrope joue sur la persistance rétinienne, autrement dit la mémoire des images. En effet quand on tourne rapidement le tambour et qu'on regarde par les fentes, on aperçoit un oiseau qui vole. Puis, derrière le zootrope se trouve une peinture sur une plaque de verre circulaire, représentant une vue de Venise. Cette peinture change en fonction de la lumière : tantôt c'est le jour, tantôt c'est la nuit. C'est le procédé de la lanterne magique, invention clef dans l'histoire du cinéma. La lanterne magique est un appareil qui projette de la lumière à travers une peinture sur verre, pour l'animer par des jeux de lumière: c'est un projecteur. Plus tard apparaît le système de succession de photographies: c'est la décomposition du mouvement. Pour finir, la caméra apparaît. Elle est au départ une attraction foraine, avec des séquences très courtes. Puis ces films seront projetés pour la première fois par les frères Lumière. Pour finir notre visite, nous avons vu la vitrine des costumes, et le costume du robot de Metropolis.
J. Hugenell
 
Ainsi cette visite nous a permis d'en savoir davantage sur le cinéma et peut-être a-t-elle été pour certains la découverte d'une nouvelle vocation.

Tiana Déjardin

dimanche 7 février 2016

Les littéraires se familiarisent avec Martin Scorsese !

Ce lundi 18 janvier 2016, en classe de 1ère L2, nous nous sommes rendus à la Cinémathèque française, située à Paris. Notre visite été basée sur un exposition de Martin Scorsese dans le cadre d'un projetd'initiation à l'art du cinéma. Tout au long de cette matinée nous nous sommes intéressés à sa vie personnelle et nous avons visionné des extraits de ses films pendant la visite guidée menée par Fanny pour une partie de notre classe.

Tout d'abord Martin Scorsese est un cinéaste indépendant et hollywoodien qui a marqué le cinéma. Martin Scorsese grandit dans un quartier appelé " Little Italy " situé à New-York. Il vit avec son père, Charles et sa mère, Catherine, à qui il tient énormément, une famille sicilienne de base. A l'âge de quatre ans il va découvrir le cinéma accompagné de sa mère, un film intitulé, Le Duel Au Soleil, un western américain des années 45.  A son âge Martin Scorsese n'avait pas tout compris à ce film mais pourtant l'avait déjà adoré. Après cela il décide de se lancer dans des études de cinéma dans les années 60, en effet il entreprend ses études à New-York University. Là-bas, il réalise ses premiers courts-métrages... Aujourd’hui âgé de 73 ans, Martin Scorsese continue toujours dans sa passion pour le cinéma, avec un nouveau projet pour 2016 !

Comme vu précédemment, Martin Scorsese réalise son premier court-métrage à l'université, Qui vient frapper à ma porte ? Puis il enchaîne avec 30 longs-métrages dont 15 documentaires. En 1967 il réalise, Who's that knocking at my door,un film dramatique où le héros n'a pas une vie facile, il rencontre une jeune femme qu'il décide d'épouser seulement celle-ci s'est fait violer, il finit par la rejeter... Puis en 1973, il tourne Mean Streets, un film de genre dramatique une fois de plus, où la Mafia est présente. En 1990, il sort Les Affranchis, un film très populaire, un film de violence avec Robert De Niro.

Ainsi Martin Scorsese a mêlé beaucoup de sa vie personnelle à ses films, où il n'hésite pas à diriger ses parents en tant qu'acteurs. Cette journée au sein de la Cinémathèque française nous a permis d'enrichir notre culture personnelle et cinématographique.

                                                                                                                            
  Evangéline Michelet

vendredi 5 février 2016

Martin Scorsese, la vocation du cinéma

Sortie à la Cinémathèque

Le 18 janvier 2016, dans le cadre du projet Méliès, nous avons visité la Cinémathèque de Paris le temps d’une journée. Nous avons pu apprécier et découvrir à travers une exposition temporaire complète et enrichissante qui lui était dédiée, un des grands cinéastes du XXème siècle, Martin Scorsese.

Martin Scorsese marque le cinéma du XXème siècle par son évolution, des plus prodigieuse, dans l'histoire du septième art. Le cinéma est pour Scorsese une véritable vocation qui lui est apparue dès son plus jeune âge.


En 1946, à l'âge de quatre ans seulement,  Scorsese est allé voir un film en compagnie de sa mère: c'est là que sa passion s'est révélée. Ce film a été le déclenchement de la vocation de toute une vie. Puis, à dix ans, il commence à réaliser ses premiers storyboards. Par la suite, dans son adolescence, Scorsese commence à filmer ses premiers courts métrages, tout d’abord dans le cadre de ses études puis pour son propre plaisir.

L'adolescence est une des parties les plus importantes de la vie de Scorsese. C'est un des thèmes principaux que le cinéaste aime inclure dans ses films. Il aime la représenter, et plus particulièrement la sienne, avec des éléments qui rappellent son époque, les années 50. Par exemple, dans le film Les Affranchis de 1990, la première scène montre un jeune homme et sa famille dans le quartier de Little Italy au Etats-Unis, quartier de la jeunesse de Scorsese.


L’apparition de la famille est également un point fondamental dans la réalisation de ses films. Dans certains d'entre eux, il inclut ses parents en tant que figurants, avec des petits rôles.

En plus de sa vie dans sa jeunesse, Martin Scorsese fait ressortir de nombreux thèmes bien spécifiques dans ses œuvres cinématographiques : la violence, la fratrie (encore en lien avec la famille), ou encore la religion.

La carrière exemplaire de Scorsese est marquée par une évolution autant dans son succès que dans son travail et ses productions. Au fil des années, son palmarès n'a fait que s'enrichir. On compte aujourd'hui un nombre important de films à son actif, avec de grands films à succès comme Mean Street en 1973, Taxi Driver en 1976, film pour lequel il reçoit une palme d'or, Raging Bull en 1980, Shutter Island en 2010 et bien d'autres encore.

Sa carrière ne se résume pas exclusivement à ses longs métrages. Scorsese a également réalisé de nombreux documentaires comme The Last Waltz / La Dernière Valse en 1978, des publicités avec The Street of Dreams en 2012 pour Dolce & Gabbana et des clips vidéos dont le clip Bad de Michael Jackson en 1987.

Cependant, son évolution dans le cinéma ne s’arrête pas là. Scorsese rentre dans ce qu'on appelle le cinéma "hollywoodien". Il réalise des films à gros budget, ce qu'il n'aurait jamais pensé possible à l'époque de ses débuts.

Scorsese décide de travailler avec des acteurs prestigieux comme Robert De Niro ou encore Leonardo Di Caprio. Il les choisit avant tout pour leur capacité à jouer tous les types de rôles et leur talent dans l'art de l'improvisation, comme par exemple, dans le film Raging Bull, Robert de Niro interprète le rôle d'un boxeur. Dans ce film, l'acteur passe au dessus d'un simple jeu d'acteur. De Niro est comparable à un véritable boxeur durant ce tournage. 

Scorsese reçoit durant sa carrière un grand nombre de nominations et de récompenses comme le prix de la mise en scène pour After Hours au Festival de Cannes en 1986, le César d'honneur au César du cinéma 2000, le titre de meilleur réalisateur pour le film Hugo Cabret aux Golden Globes 2012 et plus encore. 

Ainsi, nous avons pu découvrir à travers cette exposition le grand cinéaste qu'est Martin Scorsese, son évolution dans le cinéma, sa carrière exemplaire et son talent exceptionnel, qui ressort de ses œuvres.


                                                                                                                                      Philippine, 1L2.

mercredi 3 février 2016

La caverne aux mille et un trésors cinématographiques

Sortie à la Cinémathèque

















Photo J. Hugenell

En 1936, un lieu encore inconnu du public ouvre ses portes dans la magnifique capitale française, un lieu qui a été créé par Henri Langlois, grand cinéphile qui donnera à ce lieu si symbolique du cinéma le nom de "Cinémathèque française". Cet endroit, véritable graal pour les cinéphiles, se situe aujourd'hui au coeur de Paris dans le parc de Bercy. La Cinémathèque est composée de plusieurs endroits primordiaux pour le développement de notre culture cinématographique, tels que le Musée du cinéma,  les alles de projection, les salles d'exposition, une bibliothèque ainsi qu'une librairie. Elle possède aussi des lieux de conservation tels que des espaces de stockage ou bien encore des archives. La Cinémathèque a trois missions capitales qui sont la conservation, la projection et la restauration des films. Ce lieu emblématique ne manquera pas de vous surprendre !

Rentrons à présent au coeur du Musée du cinéma, et allons tout droit aux costumes portés par des acteurs de renommée mondiale. A l'intérieur de cette grande vitrine, toute de verre, brillante et impressionnante, se trouvent des costumes qui ont servi et ont eu un rôle dans l'histoire du cinéma. Nous avons par exemple de magnifiques robes d'époque tout en soie et en dentelles, avec des couleurs intenses et éclatantes, qui nous font voyager à travers les siècles. Ces robes magnifiques étaient accompagnées d'ombrelles toutes brodées, et qui ont été utilisées par de grandes actrices, notamment Léa Seydoux. Un sublime voyage spatio-temporel qui vous ravira !

Ainsi nous vous conseillons vivement de vous diriger vers cet espace historique, culturel et divertissant, un lieu de nombreux mystères, tout simplement une caverne à trésors universels !

Wassila Cherit

Pénombre et désordre

Sortie à la Cinémathèque

Le Musée du cinéma est un endroit plongé dans la pénombre. Il y a deux explications à cela : premièrement c'est pour pouvoir visionner toues les images projetées par des lanternes magiques ou d'autres appareils, deuxièmement c'est symbolique, car une salle de cinéma est toujours plongée dans la pénombre.

La lanterne magique inventée au XVIIème siècle sert à projeter une image peinte sur une plaque de verre par un système de miroirs éclairé à la bougie, puis à l'électricité.

Le zootrope est un tambour dans lequel sont placées des figurines, représentant ici des oiseaux, dont la position change légèrement. Si on fait tourner le tambour et qu'on regarde par les fentes, l'oiseau semble voler. Cette impression est dûe à la persistance rétinienne. 

Le robot de Metropolis


Certes cette visite était animée et les explications pertinentes, mais l'aspect désordonné de la présentation des vitrines était déplaisant.
 Lou-Anne Justo


mardi 2 février 2016

Todo sobre mi madre


Todo sobre mi madre es una película de Pedro Almodóvar que se estrenó en 1999. Es la historia de una madre (Manuela) que, después de la muerte de su hijo de 17 años (Esteban), vuelve a Barcelona para buscar al padre de Esteban que huyó 17 años antes. A partir de este momento, Manuela encuentra de nuevo su antiguo amigo : Agrado, un transexual prostituido. Poco a poco, vamos a descubrir un nuevo mundo, la pobre Barcelona con el ámbito de la droga, de la prostitución y la cara oculta del teatro donde la droga está presente también. Con esta película, Almodóvar muestra los fondos de la sociedad española después de la dictadura franquista y también su realidad, donde Almodóvar fue criado. El nos ofrece entonces una película con diálogos crudos pero realistas, una historia que puede ser una historia real. A través de los diálogos y del guión, Almodóvar nos da su visión de la sociedad. Las mujeres son importantes en las películas de Almodóvar y en esta película también. Así, la película de Almodóvar, a través de una historia trágica, cuenta la vida de los “intocables” de Barcelona.

lundi 1 février 2016

Une journée à la Cinémathèque

Sortie à la Cinémathèque

Ce lundi 18 janvier, les classes de TL2 et 1ère L2 sont allées passer la journée à la Cinémathèque à Paris. La journée s'est déroulée en deux temps : le matin visite de l'exposition de Martin Scorsese par groupes, notre classe de 1ère L2 a été divisée en deux. L'après-midi visite du Musée du cinéma. La Cinémathèque a été créée par Henri Langlois en 1936.

Tout d'abord, le guide nous a fait une présentation globale de la Cinémathèque avant de commencer la visite du Musée du cinéma en début d'après-midi. La Cinémathèque est composée d'un espace de stockage, d'une salle d'exposition, d'un musée, de salles de cinéma, d'une librairie et d'une bibliothèque. Elle a trois missions, celle de conserver, celle de montrer et celle de restaurer. Le guide nous a tout d'abord montré un dessin animé, qui se faisait image par image, ensuite de petits films par exemple un chat qui tombait, pour distinguer les mouvements des êtres vivants. On a vu aussi des costumes portés dans certains films. Il y avait également une grande affiche sur Psychose par Hitchcock. Pour la petite histoire, la tête momifiée de Mrs Bates est exposée dans une vitrine, la Cinémathèque voulait un objet provenant de ce film et M. Hitchcock a envoyé simplement la tête momifiée, sans écrire de mot pour l'accompagner.

Nous avons aussi vu un zootrope. Il a été inventé en 1834 par William George Horner et Stampfer. Cet objet se fonde sur la persistance rétinienne, il donne une illusion de mouvement. Sa composition et sa façon de fonctionner n'est pas compliquée. C'est une sorte de tambour avec autour entre 10 à 12 fentes, selon sa taille, et sur le dessus nous pouvons voir des dessins ou objets qui décomposent un mouvement cyclique. L'objet est fixé sur un axe afin qu'on puisse le faire tourner. Pendant la rotation du zootrope, nous regardons à travers les fentes qui montrent le dessins ou objets en train de s'animer sans fin, du moins jusqu'à ce que le zootrope cesse de tourner.

Ainsi, la journée s'est dans l'ensemble bien déroulée et a été très intéressante. C'était une journée enrichissante et qui donne envie de connaître plus de choses sur la Cinémathèque, car le temps manquait.

Pauline 1ère L2