Tu
naquis il y a une sécularité,
Afin
de remplacer par ta nouveauté
La
manière de vivre et de se divertir.
Ta
ternissure sombre amène morosité
Mais
ton silence d’or a su nous instruire.
De
la pantomime tu es la quintessence,
Ô
cinématographe, des rêves tu es la semence.
Tes
procédés parfois énigmatiques,
En
erreur induisent
L’éclatant
spectre colorimétrique.
J’entends
par là la nuit américaine,
La
colorisation et la machine fumigène.
Tu
divertis, instruis, changes les idées,
Enseignes,
cultives et nous éclaires ;
Et
tout cela grâce aux frères Lumière.
Tu
es pour l’Homme d’un grand intérêt.
Tel
une masse de pierre, tu as résisté
Au
régime nazi et à la dictature,
La
censure ne t’a pas empêché
De
répandre tes images subversives.
Ô
septième art, aujourd’hui encore,
Quand
tu te mets en scène dedans ou dehors,
Ainsi
qu’une divinité
Tu
rassembles en même communion
Familles,
amis, grands ou tous petits.
Théophane
Badie, 1ère D
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