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extraite du blog Couleur Bulle-Sabine Vaillant
Magicien
lorsqu’il découvre le cinématographe, George Méliès ne peut
cependant pas acquérir l'objet de ses convoitises. Les
propriétaires, les Frères Lumière, refusent catégoriquement de
lui vendre le précieux appareil. Mais Méliès n'a pas dit son
dernier mot : il file à Londres et achète un projecteur
Robert-William Paul qu'il transforme en caméra. Elle est
actuellement visible à l'exposition « De Méliès à la 3D »
à la Cinémathèque française.
Nous
avons eu la chance de voir cette caméra et nous avons pu constater
que ce petit malin de George Méliès avait effacé le nom de William
Paul pour s'approprier la caméra.
Le
hasard fait bien les choses : un beau jour qu'il tourne dans une
rue de Paris, sa caméra, qui est en fait un ancien projecteur qu'il
a bricolé, se bloque sur une voiture. Lorsque Méliès parvient à
la débloquer, la voiture a continué son chemin et c'est un
corbillard qui est passé à ce moment là. C'est ainsi qu'il
découvre son premier trucage, fondé sur l'arrêt de la pellicule.
On
nous l'a montré dans un extrait d'Escamotage
d'une dame au théâtre Robert Houdin
qui met en scène Méliès
faisant disparaître une dame sous un drap. Le trucage est
simplissime et mal coordonné : quand Méliès met le drap sur
la femme nous voyons son pied qui dépasse. Méliès avait pour but
de réaliser un tour de magie qui deviendra le premier trucage du
cinéma.
En
1888, à l'âge de 26 ans, George Méliès avait acheté un théâtre
qu'il baptisa Robert Houdin en hommage à l'un des plus grands
illusionnistes du XIXème siècle. Il y monte des spectacles de
grande illusion. Ainsi, le but de Méliès a toujours été de
tromper le spectateur en réel ou à travers la caméra.
Léa
HUSSON & Manon PETIOT 1èreL2
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