mercredi 23 novembre 2016

Henri Langlois et la Cinémathèque

 
 Photo J. Hugenell Lycée Pierre Bayen

La Cinémathèque française a été fondée par Henri Langlois et Georges Franju en 1936. Auparavant, ils présentaient de vieux films dans le cadre de leur ciné-club.

De ce fait, la Cinémathèque française ouvre ses portes en 1936 sous la direction d'Henri Langlois, avec pour but de collecter, préserver et montrer les films.

D’origine turque, Henri Langlois (1914-1977) est un innovateur de la préservation et de la restauration de film. Il est l'un des fondateurs le plus important de la Cinémathèque qu'il créa à l'âge de 22 ans.
 
 Photo J. Hugenell Lycée Pierre Bayen

La Cinémathèque française comporte dans ses murs un musée qui raconte l'histoire du cinéma jusqu’à aujourd'hui.

Ce musée présente diverses pièces de collections telles que les costumes et accessoires mythiques, lanternes magiques, caméras et projecteurs, éléments de décors, affiches, photographies, manuscrits… C'est pourquoi elle possède une des plus importantes collections de cinéma au monde.

Les premiers inventeurs français du cinéma sont les frères Lumières, qui en 1895 organisent la première projection collective publique et payante, contrairement à Thomas Edison, un Américain, qui avait inventé le kinétoscope, un appareil permettant de visionner individuellement les films.

Enfin, Georges Méliès est le premier créateur ayant fait un film de fiction en couleur, grâce au coloriage des images des pellicules.

Ainsi le cinéma a évolué au niveau technique.

Océane NIHOTTE et Juliette DUMENIL

De la première télévision à nos jours

La première télévision n'a pas d'inventeur précis, elle est créée par le biais de plusieurs recherches qui ont donné la télévision. On pense que cela s'est fait aux alentours de 1900 . Elle est l'aboutissement d'un long cheminement de découvertes et d'inventions faites dès la fin du XIXe siècle.

En 1925, l'anglais John Logie Baird crée la première société de télévision au monde à Londres puis quelques mois plus tard, il fera sa première démonstration publique. En 1929, la BBC émet des programmes expérimentaux de mauvaise qualité. Seules quelques centaines de privilégiés pourront regarder ces images.

En 1936, Baird tente de revenir avec un nouveau système à 240 lignes mais il perdra finalement le concours contre EMI. A partir de 1937, seul le système à 405 lignes continue. Il sera interrompu en septembre 1939, lorsque la guerre éclate et reprendra de plus belle en 1946.

Quant à la France, le système de télévision électronique fonctionne à partir de 1938. Il y a déjà des émissions quotidiennes mais elles ne trouvent pas leur public. En effet, à cette date, il n'y avait que 200 récepteurs commercialisés dans notre pays contre 20.000 en Angleterre !

En 1949 le Journal télévisé de la RTF est un journal télévisé français créé par Pierre Sabbagh, diffusé chaque jour de 20 heures à 21 heures sur RTF Télévision jusqu'en 1963.

A partir de 1970, 70% des familles françaises possèdent une télévision.

Depuis cette époque la télévision a bien évolué, plusieurs modèles ont vu le jour, jusqu'à nos jours avec l'invention de la 3D.


Cassandra Grué et Valentine Albisser 1L2

Le steadicam, un renouveau stylistique

C'est en 1972 que Garrett Brown, cinéaste américain, voit son projet de caméra stable se concrétiser en devenant l'inventeur du steadicam. A l'origine, cette caméra novatrice était composée d'une simple perche avec une caméra à son extrémité et une batterie à l'opposé pour créer un contre-poids puis, par la suite, fut complétée par un harnais et un bras articulé. Créé pour la publicité, le steadicam entame une « carrière cinématographique » dès 1976 avec les films Rocky de John G. Avildsen et Marathon Man de John Schlesinger. Pourtant c'est Stanley Kubrick dans Shining qui propulse cette caméra sur le devant de la scène, notamment avec les plans-séquence du tricycle et celui du labyrinthe, réalisés par Garrett Brown lui-même.

Cette méthode donne une dimension nouvelle aux films, donnant l’impression au spectateur de faire partie intégrante de la narration qui se déroule sous ses yeux. Elle est fréquemment utilisée pour des courses-poursuites ou une descente effrénée dans des escaliers, elle permet une image stable, sans vibrations grâce au principe d’absorption des chocs. Cette prouesse technique permit à son créateur de remporter un oscar technique en 1978. Cette caméra est à présent au même niveau que la Dolly ou la Louma.

De plus en plus nombreux sont les réalisateurs indépendants ou amateurs qui recherchent un stabilisateur pour leurs caméras. Le terme « steadicam » est devenu une expression générique regroupant les stabilisateurs de caméra, et non plus le Steadicam originel. Outre le modèle professionnel, d’autres plus standards ont fait surface pour le grand public de plus en plus important.

Depuis quatre décennies, le steadicam est devenu un élément incontournable de l’objet cinématographique en plongeant le spectateur à l’intérieur du film, comme si c’était lui-même qui tenait la caméra et suivait les acteurs. Rendu célèbre par Shining, ce procédé fut utilisé dans bien d’autres têtes d’affiches comme Pulp Fiction en 1994. Garret Brown marqua un tournant dans l’histoire du cinéma, pour le plus grand plaisir de nos yeux.


Maëlle Rivoal et Matilde Klising

The Louma

The Louma was named after its French creators, Jean-Marie Lavalou and Alain Masseron. It was created in 1976. Thanks to a crane with a camera attached on it, an effect of depth and height to the filmed subjects is produced. Someone behind the Louma controls its movements. 

 
 tumblr.com
In 1983, Jean-Jacques Beineix directed a movie entitled The Moon in the Gutter (La Lune dans le Caniveau). The movie used the Louma a lot in order to make us feel sweltered. Beineix was the very first to use this process. A gloomy atmosphere pervades the whole story. The director chose the Louma to emphasize the dark aspect of the movie and to bring discomfort. 

After that, many directors chose the Louma in their movies because it is perfectly adapted to long shots, as well as to pans. The Louma camera was rewarded only in 2005 by an Oscar.

Rosane Kaya et Rachel Serbu
 


Die Technicolor-Kamera

Sagt Ihnen die Zahl 31 etwas? Nein? Das ist die Anzahl der noch existierenden Technicolor-Kameras auf der Welt. Sie sind allerdings von 1 – 32 nummeriert, da die abergläubische Welt des Showbiz die Zahl 13 an keine der Kameras vergeben wollte.
Während der 30er Jahre bis zum Ende des 2. Weltkrieges hatte die Firma Technicolor das Marktmonopol für Kinofarbfilme. Durch die sogenannte Hydrotypie-Technik konnten Farben von großer ästhetischer Qualität erzielt werden, die zudem einen 3-D Eindruck erweckten. Zu Beginn allerdings stieß das Ergebnis des Verfahrens auf Ablehnung, denn das Publikum empfand die Farben als übertrieben, ja sogar vulgär und unrealistisch.
Es gibt spezielle Technicolor-Kameras für die Walt Disney-Studios, die an ihrer schwarzen anstatt der üblichen blauen Farbe zu erkennen sind. Die Firma Technicolor ermöglichte Walt Disney so, sich zu entwickeln, während die Bekanntheit der Disney-Filme im Gegenzug auf die Technicolor-Kameras abfärbte. Berühmte Filme wie Der Zauberer von Oz oder Vom Winde verweht von Victor Fleming wurden mit diesem Verfahren gedreht.
Aber die goldene Zeit des Technicolor-Verfahrens ging zu Ende, als die auf Großbildleinwände abgestimmten Drehsysteme an Bedeutung gewannen.
Servane Francart und Lilia Bernardin
mit der Hilfe von Simon Lauktien

Le Pathé-Baby

Le premier Pathé-Baby est commercialisé en décembre 1922 : il lui a fallu 30 ans pour être mis au point afin de projeter des films de famille comme des mariages ou des anniversaires et plus tard utilisé par des réalisateurs, comme Jacques Demy qui en a acheté un à l’âge de 13 ans.

A cette époque les pellicules ne mesuraient que 9 m, soit 1 à 2 minutes de film à cause de la petite taille des carters, c'est-à-dire le mécanisme permettant le déroulement de la pellicule. L'appareil a été réalisé sans danger pour les enfants étant donné qu'il était à portée de main. Mais seuls les gens de milieu aisé pouvaient se permettre d'en acheter. Ils avaient aussi la possibilité de regarder des films de réalisateurs, pour passer des après-midi entre amis ou en famille.

Le Pathé-Baby a évolué en 1924 pour devenir le Baby-Color qui avait comme caractéristique de pouvoir projeter en couleurs. Ce dernier a été abandonné en 1929 et remplacé par le Pathé-Kid qui était plus simple à manier pour les enfants.


Margaux Gassner et Lise Garrido, 1L2

La caméra de Méliès


Image extraite du blog Couleur Bulle-Sabine Vaillant

Magicien lorsqu’il découvre le cinématographe, George Méliès ne peut cependant pas acquérir l'objet de ses convoitises. Les propriétaires, les Frères Lumière, refusent catégoriquement de lui vendre le précieux appareil. Mais Méliès n'a pas dit son dernier mot : il file à Londres et achète un projecteur Robert-William Paul qu'il transforme en caméra. Elle est actuellement visible à l'exposition « De Méliès à la 3D » à la Cinémathèque française.

Nous avons eu la chance de voir cette caméra et nous avons pu constater que ce petit malin de George Méliès avait effacé le nom de William Paul pour s'approprier la caméra.

Le hasard fait bien les choses : un beau jour qu'il tourne dans une rue de Paris, sa caméra, qui est en fait un ancien projecteur qu'il a bricolé, se bloque sur une voiture. Lorsque Méliès parvient à la débloquer, la voiture a continué son chemin et c'est un corbillard qui est passé à ce moment là. C'est ainsi qu'il découvre son premier trucage, fondé sur l'arrêt de la pellicule.

On nous l'a montré dans un extrait d'Escamotage d'une dame au théâtre Robert Houdin qui met en scène Méliès faisant disparaître une dame sous un drap. Le trucage est simplissime et mal coordonné : quand Méliès met le drap sur la femme nous voyons son pied qui dépasse. Méliès avait pour but de réaliser un tour de magie qui deviendra le premier trucage du cinéma.

En 1888, à l'âge de 26 ans, George Méliès avait acheté un théâtre qu'il baptisa Robert Houdin en hommage à l'un des plus grands illusionnistes du XIXème siècle. Il y monte des spectacles de grande illusion. Ainsi, le but de Méliès a toujours été de tromper le spectateur en réel ou à travers la caméra.


Léa HUSSON & Manon PETIOT 1èreL2

A great moment of cinema

source: cinémathèque.fr

From October 5th to January 29th, the Cinémathèque Française, French film archives, offers a unique exhibition named «  De Méliès à la 3D ». 

It chronologically describes the 120 years of cinema, with the first public charged projection by « les frères Lumière » in 1895, to the 3D now. The film archives present to the public one of the world's richest film heritage film. 
 
This trip in time introduces the spectator into history, through an aesthetic, living and technological journey.

The exhibition contains unique objects like the first cameras of Etienne-Jules Marey, the beautiful Technicolor, the first camera used by George Méliès, and many more...
 
The visitor is immersed in a sound and visual experience with different devices: big screens, functioning machines, projections, sound effects, but also virtual reality helmets.

We enjoyed this experience very much !

Noa Alos et Pierre Leroy-Ducardonnoy 1ère L2

The cinematograph of the Lumière's brothers

images.google.fr

The cinematograph of Lumière's brothers was multipurpose. It was a camera, and also a projector.

During a trip in Paris, Antoine Lumière, Louis and Auguste's father discovered, the «kinetoscope» of Thomas Edison ; after that, he asked his sons to invent a rival machine, which could also be a projection in lanse screen. Then it was devised in 1896 in Paris, by Jules Carpentier. It was unfortunately fixed but it had an advantage, it was very light, which allowed to move it really easily!

Lumière's brothers had rapidly a lot of success in Lyon. So they decided to train people to film and to show. After that, they sent them to other countries, all around the world. So, these operators filmed people they met and invited them to come and see themselves in a café during the projection. With that, people bought the cinematograph. Furthermore, the operators brought back some little documentaries from their trips.

To describe a little the machine, its metal body is painted, with on the side two doors with "control glasses", a place for the water tank (to cool down the camera). The base is in wood and the chimney in varnished copper .

Finally, to make this object work,  you had to place the blank film inside, winded it on a number of coils and placed it in front of the lens that received the light. This allowed you to have low-sensitivity photos at a speed of 16 frames per second. A handle was used to manually rotate the film.

Ophélie Morard et Lisa Varin, 1L2. 


 http://fr.wikipedia.org

On this poster, we can see a showing entitled "L'Arroseur arrosé" (The Biter bitten) by the Lumière brothers. The spectators are rich people who have come with their families, as we can see thanks to the presence of the child. People seem cheerful and amused.

"L'Arroseur arrosé" was the first short film by the Lumière brothers to relate a story, which is why it is still famous. The drawer pictured bourgeois people to explain that cinema wasn't reserved to underprivileged people, even if it used to be scorned for a while. The child is here to embody family life. The policeman is present to ensure the security pf the spectators in case of fire.

Léane Grasser and Célia Hocine 

Die erste Film„Kiste“

Das Kinotoskop ist eine Erfindung, die 1891 von Thomas Edison mit der Hilfe von Eadweard Muybridge, einem Fotograpfe, gemacht wurde. Edison ist ebenfalls der Erfinder der Glühbirne. Die Idee für den Kinotoskopen ging aus dem Zoopraxiskop von Muybridge und dem Phonografen von Edison hervor. Die griechische Etymologie des Wortes Kinotoskop ist kinesis „Bewegung“ und skopein „sehen“.  
 
Diese Erfindung, so Edison, „ist für das Auge, was der Phonograf für das Ohr ist“. Seine ursprüngliche Idee war, eine Maschine zu erfinden, die ähnlich dem Zylinder eines Fotoapparats Bewegung simulieren sollte – dies war allerdings ein Misserfolg. Später gelang dies Etienne-Jules Marey mit der Chronophotographie, indem er einen langen Kleinbildfilm verwendete. Leider waren die Kleinbildfilme nicht groß und auch nicht robust genug für Edisons Apparat, weswegen dieser Weg ebenfalls in eine Sackgasse führte. Etwas später entwickelte John Carbutt dann einen Film, den Edison verwenden konnte.

Am 09. Mai 1893 schließlich wurde die finale Fassung des Kinotoskopen der Öffentlichkeit im Brooklyn Institut der Künste und Wissenschaften vorgestellt. Die Bedienung des Apparats ist einfach: Man muss eine Münze einwerfen und danach sein Auge auf ein Okular legen. Der Film dauert eine Minute und läuft in einer Schleife.

Sharleen Bauchet und Léa Grasser
mit der Hilfe von Simon Lauktien

La vitrine aux costumes


La Cinémathèque nous offre une large collection de 2100 costumes. 5 ou 6 sont exposés dans la vitrine, et renouvelés tous les 6 mois. Ces costumes sont conservés dans une pièce spéciale, avec une température, une humidité et une lumière idéales pour une bonne conservation. Ils viennent du monde entier. Nous avons pu les voir dans les plus grands films comme dans Cyrano de Bergerac, de 1990 : ce costume porté par Gérard Depardieu, était présent lors de notre visite. Le musée possède aussi une grande collection d'objets mythiques de films comme par exemple le masque de la mère de Norman Bates dans Psychose.

http://www.cinematheque.fr/objet/392.html
Nous avons eu l'honneur de voir le plus ancien des costumes possédés par la Cinémathèque : celui de Georges Méliès, qui incarne le personnage de Barbenfouillis, un grand scientifique, dans Le Voyage dans la Lune, réalisé par Méliès lui-même en 1902. Ce costume a été réalisé par Jehanne d'Alcy, costumière et future épouse de Georges Méliès. Nous avons retrouvé cet habit dans deux autres films comme Éclipse de Soleil en Pleine Lune réalisé en 1907, et Pochardiana ou le rêveur éveillé sorti en 1908.

Cette vitrine offre aux visiteurs la possibilité de voir concrètement les costumes qui les ont fait rêver à l'écran.

Emma-Lisa Roux et Loïs Hamon


Le robot de Metropolis
























The Metropolis Robot,
Replica by Walter Schulze-Mittendorff, 1972
©: Cinémathèque française,
Photo by Stéphane Dabrowski

Cette sculpture, exposée au musée de la Cinémathèque français, est une copie d'un célèbre robot, aujourd’hui disparu, du film Metropolis de Fritz Lang. Elle fut commandée à Walter Schulze-Mittendorff, auteur du robot original,  en 1970. Ce film est muet et en noir et blanc, il est devenu célèbre en partie grâce à ce costume original porté par Brigitte Helm qui interprète le rôle de Maria. 

Le costume du robot utilisé dans le tournage est aujourd'hui disparu, il ne reste plus que des copies. La raison de la disparition du robot est dûe à un incendie lors du tournage, qui causa d'importants dégâts sur le costume du robot et explique qu'il n'ait pas pu être conservé. De plus, une autre raison historique explique sa disparition : en 1926  le cinéma est avant tout une industrie et n'a pas acquis le statut d'art. Le robot malgré son importance n'est qu'un accessoire de tournage. 

Le costume est composé de différents blocs dont l'ensemble imite un corps à silhouette féminine. Le robot original était fabriqué avec du métal blanc poli, donnant un aspect précieux et ouvragé qui contraste avec la simplicité de la forme générale. Le costume présenté à la Cinémathèque est en position de marche sur un socle de bois, il mesure 181 x 58 x 50 cm. 

Pauline Renoy et Candice Eveloy

L'expérience de Muybridge

Eadweard Muybridge s’intéresse, dans les années 1870, aux travaux d'Étienne-Jules Marey qui affirme que le cheval au galop n’a jamais les quatre pattes en l’air dans son élan, comme les artistes qui le représentaient ainsi depuis des siècles. Leland Stanford, un milliardaire américain grand amateur de sports équestres, offrit à Muybridge la possibilité de prouver que Marey avait raison en lançant un pari
 
Pour réaliser cette expérience, Muybridge aligne douze chambres photographiques le long d'une piste sur laquelle galope un cheval. « C’est le cheval lui-même qui déclenche successivement les obturateurs en entraînant par son poitrail des ficelles liées aux appareils. » a déclaré Muybridge en expliquant son expérience. Cette expérience a duré six ans, de 1872 à 1878, ce qui a demandé beaucoup de chevaux à Stanford.

Finalement en 1878 Eadweard Muybridge réussit à démontrer que le cheval au galop quitte le sol un moment lorsqu'il s'élance au galop, comme on peut le voir ci-dessous sur la photo 3 .

http://histoiregeoenforce.over-blog.com/article-histoire-des-arts-xixe-siecle-79324486.


Lorris Tumino et Jonathan Caplain 1L2

Le thaumatrope

Au XIXème siècle des savants américains et européens souhaitent créer des images animées. Au fil du temps la technique du cinématographe va s'élaborer.

Notre œil possède un caractère particulier : la rétine garde une image en mémoire pendant une fraction de seconde après sa disparition. On appelle ce phénomène la persistance rétinienne. Ainsi dans une série de dessins presque semblables, l'illusion du mouvement est apportée par la vision durant un temps très court. Des chercheurs vont utiliser cette propriété de l’œil pour créer des appareils tel que le phénakistiscope, le zootrope ou encore le praxinoscope.
 
C'est alors que le Thaumatrope (mot dont l'origine grecque est thauma qui signifie « merveille » et trope qui signifie « tourner ») fait son apparition. C'est un jouet optique qui consiste à représenter deux dessins sur chacune des faces du disque maintenu par une ficelle. Quand on tourne ce disque, les deux images se superposent. Ce jouet optique a été inventé au XIXe siècle, il repose en réalité sur une illusion d'optique.

Enfin, cet objet, aurait été pour la première fois commercialisé par John Ayrton Paris, un physicien londonien en 1825.

Adeline DELATTRE et Ophélie FROGER

Le zootrope



Le zootrope est un jouet optique inventé en 1834 par William Georges Horner, il sert à donner l'illusion de mouvement. 

C'est un cylindre fixé sur un pied qui lui permet de tourner, il est percé de fentes. A l'intérieur se trouvent des dessins ou des objets en 3D, correspondant aux phases successives d'un même mouvement. Pour avoir l'illusion que le dessin ou l'objet bouge, il faut que notre vue soit à la hauteur des fentes. 

On lui donne le nom de «Zootrope» ( tiré du grec zoon, animal et tropein, tourner) car les bandes dessinées de Horner étaient principalement composées d'animaux. 

Entre chaque fente se trouve un petit espace noir qui permet à notre cerveau de faire le lien entre chaque dessin et de lui donner vie, c'est un système fondé sur la persistance rétinienne. 

Nous avons également vu à la Cinémathèque française un zootrope de démonstration qui avait une bonne efficacité pédagogique. Celui-ci décompose le mouvement du vol d’un oiseau en volume.


Yness et Kelis, 1L2

La lanterne magique



 http://www.cinematheque.fr/fr/catalogues/appareils/collection/lanterne-magiqueap-16-3094.html


La « lanterne magique », appareil d'optique, apparaît en 1659 à La Haye, dans le laboratoire de l'astronome hollandais Christiaan Huygens. La lanterne magique permet la projection amplifiée, sur écran, d'images peintes sur verre. Ces images peuvent être fixes ou animées. Huygens est l'auteur de la première plaque animée connue, représentant un squelette exécutant divers mouvements, d'après «La danse de la mort» de Hans Holbein.

FONCTIONNEMENT


http://www.animage.org/index.php?page=image-fixe&article=lanterne-magique

Le principe du fonctionnement d'une lanterne magique est simple : une source de lumière (dans les débuts une bougie) est placée à l'intérieur d'une boîte noire. La seule ouverture de la boîte est faite pour placer une plaque de verre peinte devant une lentille grossissante qui projette l'image contre le mur. Mais la plaque de verre peinte doit être placée a l'envers dans la lanterne magique pour que l'image soit projetée à l'endroit.

COLLECTION

La Cinémathèque française possède l'une des plus belles collections de plaques de lanterne magique : quelque 17 000 pièces, datant du XVIII ème siècle aux années 1920. On y trouve les créations de presque tous les grands pays producteurs : France, Grande-Bretagne, Allemagne, États-Unis. On y trouve également de nombreuses lanternes magiques. 

 
UTILISATION

La lanterne magique était utilisée pour raconter des histoires ou bien projeter des images fantasmagoriques pour effrayer les spectateurs. C'était au bonimenteur de se déplacer de ville en ville avec sa lanterne magique sur le dos pour conter ses histoires avec ses petites images .


Doriane Maitrot et Thomas Vacheron

jeudi 17 novembre 2016

Etienne Labroue

Pour découvrir le cinéaste et son univers, voir Buzz on Web 
http://www.buzzonweb.com/2016/11/etienne-labroue-un-bel-elan