mardi 14 octobre 2014

Excalibur non mais quelle allure !


Parlons de ce film américano-britannique, sorti sur les écrans en 1981…Appartenant au genre fantastique, il est à mon goût bien inscrit dans la bizarrerie et transporte ses spectateurs dans un univers des plus étranges. Excalibur  marie de façon fluide la guerre à la magie, rendant cette boucherie plus « douce ». Pour l’époque, la réussite des effets spéciaux est là… L’histoire est sensée, réunissant des éléments historiques. Le film est captivant presque du début à la fin, malgré certains moments où l’on décroche, notamment dans les scènes de combat à l’épée, peu réalistes… C’est un film relativement léger, qui pourtant, provoque des émotions assez diverses, mais très peu profondes, telles que la tristesse, la peur, l’impatience, l’interrogation… On peut noter l’objectivité de la caméra tout au long du film laissant place au suspens. Les plans généraux du début ainsi que les nombreux plans d’ensemble permettent de parfaitement se situer dans le cadre spatio-temporel. Il y a dans ce film beaucoup de scènes dramatiques pour mettre en relief les différents thèmes abordés : la maternité, l’amour, la guerre, la magie, les liens de parenté, etc. Ces scènes dramatiques interagissent toutes avec un choix de musiques, pour la plupart de Carl Orff, qui transmettent parfaitement les sentiments exprimés aux spectateurs. On remarque une diversité admirable des héros de l’histoire, n’attribuant pas tout le pouvoir à un seul et unique personnage, mais pourtant, mon attention a été retenue principalement par Merlin dont on ne connaît presque rien de l’identité, de la source du pouvoir, tout en étant l’élément fondamental de l’histoire. Il y a un certain retrait de ce personnage, qui lui donne encore plus d’intérêt, et surtout d’efficacité…

Ainsi, dans Excalibur  l’histoire du roi Arthur et de la Table Ronde est très bien reconstituée, dégageant beaucoup de beauté. Le gros bémol  est le manque de crédibilité avec des scènes et des éléments invraisemblables… Mais Excalibur  est surtout un film sur l’humanité, sur les gens qui privilégient leur soif de pouvoir aux dépens des autres ainsi que l’impact de ce pouvoir sur le genre humain.


Cloé Godard, 1ère L2.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire