Excalibur non mais
quelle allure !
Parlons de ce film américano-britannique, sorti
sur les écrans en 1981…Appartenant au genre fantastique, il est à mon goût bien
inscrit dans la bizarrerie et transporte ses spectateurs dans un univers des
plus étranges. Excalibur marie de façon fluide la guerre à la magie,
rendant cette boucherie plus « douce ». Pour l’époque, la réussite
des effets spéciaux est là… L’histoire est sensée, réunissant des éléments
historiques. Le film est captivant presque du début à la fin, malgré certains
moments où l’on décroche, notamment dans les scènes de combat à l’épée, peu
réalistes… C’est un film relativement léger, qui pourtant, provoque des
émotions assez diverses, mais très peu profondes, telles que la tristesse, la
peur, l’impatience, l’interrogation… On peut noter l’objectivité de la caméra
tout au long du film laissant place au suspens. Les plans généraux du début
ainsi que les nombreux plans d’ensemble permettent de parfaitement se situer
dans le cadre spatio-temporel. Il y a dans ce film beaucoup de scènes
dramatiques pour mettre en relief les différents thèmes abordés : la
maternité, l’amour, la guerre, la magie, les liens de parenté, etc. Ces scènes
dramatiques interagissent toutes avec un choix de musiques, pour la plupart de
Carl Orff, qui transmettent parfaitement les sentiments exprimés aux
spectateurs. On remarque une diversité admirable des héros de l’histoire,
n’attribuant pas tout le pouvoir à un seul et unique personnage, mais pourtant,
mon attention a été retenue principalement par Merlin dont on ne connaît
presque rien de l’identité, de la source du pouvoir, tout en étant l’élément
fondamental de l’histoire. Il y a un certain retrait de ce personnage, qui lui
donne encore plus d’intérêt, et surtout d’efficacité…
Ainsi, dans Excalibur
l’histoire du roi Arthur et de la
Table Ronde est très bien reconstituée, dégageant beaucoup de beauté. Le gros
bémol est le manque de crédibilité avec
des scènes et des éléments invraisemblables… Mais Excalibur est surtout un
film sur l’humanité, sur les gens qui privilégient leur soif de pouvoir aux dépens
des autres ainsi que l’impact de ce pouvoir sur le genre humain.
Cloé Godard, 1ère L2.
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