dimanche 11 octobre 2015

Critique du film A peine j'ouvre les yeux

À peine j'ouvre les yeux est un film dramatique de Leyla Bouzid qui sortira dans nos salles le 23 décembre 2015. Nous suivons le parcours de Farah, jeune Tunisienne de 18 ans, souhaitant faire de la musique engagée contre l'avis de sa mère protectrice. Cette dernière souhaite la voir faire des études de médecine. Mais de nombreux obstacles se dresseront  face à elle du fait de la censure de l’État et des contraintes familiales. 

Ce long métrage nous a permis de nous identifier aux jeunes Tunisiens de 2010. En effet, le peuple est soumis à la dictature de Ben Ali qui ne leur permet pas de s'exprimer librement. Ce film est un symbole de résistance et d’émancipation. Malgré les interdits, Farah  exprime son désaccord envers la société à travers des chansons engagées, tristes comme joyeuses. Face à ces obstacles, Farah arrive à s'évader de tous ses problèmes grâce à l'amour qu'elle porte à Bohrène, son premier amour.
 
Ce film est en principe basé sur la musique. Bien que ces dernières soient entraînantes et engagées, elles restent malgré tout longues, surtout au début. Cela ne permet pas au spectateur de rentrer directement dans le film. Certes elles nous mettent directement dans le contexte mais auraient pu être un peu plus courtes. De plus, nous pouvons nous poser certaines questions quant à la fin du film. En effet, elle nous a paru « brutale » dans le sens où nous aurions aimé en savoir plus sur la suite des événements qui concernent Farah et son groupe.
 
Ce long métrage est prenant et nous permet de mieux connaitre les circonstances dans lesquelles vivaient le peuple et les jeunes Tunisiens sous la dictature de Ben Ali. Les personnages principaux sont très attachants.  Une suite dans les années à venir pourrait être la bienvenue.

Manon RAFFLIN, Wassila CHERIT et Laura AYALA, 1ère L2


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire