À
peine j'ouvre les yeux est un film dramatique de Leyla Bouzid
qui sortira dans nos salles le 23 décembre 2015. Nous suivons le
parcours de Farah, jeune Tunisienne de 18 ans, souhaitant faire de la
musique engagée contre l'avis de sa mère protectrice. Cette
dernière souhaite la voir faire des études de médecine. Mais de
nombreux obstacles se dresseront face à elle du fait de la
censure de l’État et des contraintes familiales.
Ce
long métrage nous a permis de nous identifier aux jeunes Tunisiens
de 2010. En effet, le peuple est soumis à la dictature de Ben Ali
qui ne leur permet pas de s'exprimer librement. Ce film est un
symbole de résistance et d’émancipation. Malgré les interdits,
Farah exprime son désaccord envers la société à travers des
chansons engagées, tristes comme joyeuses. Face à ces obstacles,
Farah arrive à s'évader de tous ses problèmes grâce à l'amour
qu'elle porte à Bohrène, son premier amour.
Ce film est en principe basé sur la musique. Bien que ces dernières soient entraînantes et engagées, elles restent malgré tout longues, surtout au début. Cela ne permet pas au spectateur de rentrer directement dans le film. Certes elles nous mettent directement dans le contexte mais auraient pu être un peu plus courtes. De plus, nous pouvons nous poser certaines questions quant à la fin du film. En effet, elle nous a paru « brutale » dans le sens où nous aurions aimé en savoir plus sur la suite des événements qui concernent Farah et son groupe.
Ce long métrage est prenant et nous permet de mieux connaitre les circonstances dans lesquelles vivaient le peuple et les jeunes Tunisiens sous la dictature de Ben Ali. Les personnages principaux sont très attachants. Une suite dans les années à venir pourrait être la bienvenue.
Manon
RAFFLIN, Wassila CHERIT et Laura AYALA, 1ère L2
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