Vortex à la Cinémathèque
L’objet m’ayant le plus frappée dans le musée
du cinéma est le crâne offert par Hitchcock. Ce crâne est utilisé dans le
mythique Psychose.
Il y a comme une aura qui se dégage de
l’objet. Il n’est ni effrayant, ni dégoûtant comme le pourrait être un banal crâne recouvert de cheveux gris.
De l’autre côté de la vitre on le regarde
ébahi, respectueux. La parole ne vient pas tout de suite, de la même manière
que lorsqu’on est confronté à l’image de la mort.
C’est aussi toute une époque qui revient à
nous, le cinéma en noir et blanc, les Etats-Unis tels qu’on les rêve. Les
années 50 ne sont finalement pas si lointaines, et peut-être que si nous
posions la main sur le crâne de Mrs Bates un vortex nous transporterait dans
les années de l’âge d’or du cinéma hollywoodien.
Salomé Cressot-Dossche
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire