Dessin de Lucile Demongeot,1ère L2
Le film Rosemary’s baby,
réalisé par Polanski, présente un aspect fantastique, par l’hésitation qu’il
procure quant à la réalité des actions qui se déroulent. Par exemple, on peut
soit douter de l’intégrité psychologique du personnage de Rosemary, soit penser
que le couple des voisins pratique la sorcellerie : au début du film on
les entend psalmodier, ce qui peut amener à penser plus tard que ce sont
effectivement des sorciers, mais Rosemary a également des réactions
incohérentes à d’autres moments. Le film repose ainsi sur ce doute.
Rosemary’s baby offre
aussi un aperçu de la condition féminine à la fin des années 60 : le
personnage principal de Rosemary est confinée chez elle et doit toujours
répondre aux désirs de son mari. Elle est tellement conditionnée que dès qu’il
rentre chez eux, elle s’empresse de lui apporter à manger et à boire et l’aide
à s’installer confortablement. Elle apparaît soumise jusqu’à ce que ses
soupçons se portent sur lui. Il y a également une scène très
problématique : lorsque Rosemary s’évanouit et qu’il la viole alors
qu’elle est inconsciente, lui griffant le dos. Lorsqu’elle constate son action,
il se comporte comme s’il s’agissait d’un acte totalement naturel et qu’il
était dans son droit, déclenchant chez elle un sentiment de culpabilité, si
bien qu’elle se cache et redouble d’efforts pour lui faire plaisir.
Elisabeth Noui, 1ère
L2
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