Une satire burlesque
The Host est un film coréen qui dure deux heures, de genre fantastique avec beaucoup d'action, réalisé par le célèbre cinéaste Bong Joon-ho.
Ce film est touchant avec ses nombreux personnages qui s'entraident pour retrouver la petite fille, mais il comporte aussi une touche de comique , notamment dans la séquence où l'on découvre les personnages, avec Gang-du qui dort au lieu de tenir le magasin de son père. Une fois que celui-ci le réveille, il apporte la commande aux clients mais en mange une partie, cela nous fait entrer vite dans l'histoire.Dans ce long métrage beaucoup d'hyperboles nous font entrer dans le burlesque, voire dans le grotesque. Par exemple Nam-joo, la soeur de Gang-du, est censée être une championne de tir à l'arc, mais elle n'arrive même pas à tirer : c'est tellement improbable que cela ne fait pas rire le spectateur. On peut citer aussi la réaction des habitants de Séoul à la rencontre du monstre : ils lui jettent de la nourriture et le prennent en photo, ce qui caricature les Coréens avec l'image que l'on se fait d'eux, celle de touristes qui prennent tout en photo. Même face au danger, ils veulent immortaliser le moment.
La domination grotesque des Américains est évoquée dès la première séquence, où l'on voit un Coréen qui aide un Américain maniaque dans ses expériences. Ce film use d'ironie, car le scientifique américain veut faire les choses de manière propre mais ordonne au Coréen de jeter des produits toxiques dans les profondeurs de la rivière Han, créant une menace écologique pour le pays.
Le titre signifie beaucoup : The Host veut dire "l'hôte" et peut nous faire penser à la bête dont on suit le parcours au long du film et que l'on voit évoluer, ou encore renvoie à Hyun-seo hôte de la bête, ou au virus qui peut se propager rapidement, ou à l'américanisation dont les Coréens n'arrivent pas à se défaire, ce qui peut les détruire.
Ainsi Bong Joon-ho dénonce en faisant une satire des Américains ce qu'ils font subir aux Coréens, en restant dans le burlesque, l'hyperbole voire le grotesque.
Nancy-Kelly Soumahoro, 1ère L2
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