samedi 21 mars 2015

The Host

Un film satirique

The Host est un film fantastique sud-coréen écrit et réalisé par Bong Joon-ho, sorti en 2006. Il dure deux heures et nous présente l'histoire d'un monstre qui kidnappe des gens et les garde dans les égouts. Selon le principe de La Belle et la Bête, le film montre une relation psychologiquement forte entre le monstre et la petite fille qu'il a enlevée. Mis à part le drame qui touche une famille, ce film offre un aspect humoristique pour faire la satire de la société coréenne.

Beaucoup de scènes montrent que Bong Joon-ho a voulu critiquer et se moquer de la société coréenne. Par exemple lorsque les familles endeuillées se retrouvent dans une salle pour rendre hommage à leurs morts, la famille de Hyun-seo la pleure devant sa photo qui est exposée. Cette scène se moque de la société coréenne, car elle montre des gens  au sol, qui pleurent leurs proches décédés, mais qui en font trop. C'est mal joué, et c'est surtout excessif. C'est une critique de la société coréenne dans le sens où on se moque ici des films coréens où les acteurs en font toujours trop, et amplifient l'expression de leur sentiments jusqu'à susciter l'incrédulité des spectateurs. Cette scène de larmes est immédiatement suivie d'une scène burlesque, avec un homme en combinaison jaune qui tombe après avoir trébuché contre les familles qui se roulent par terre.

Océane Burel, 1ère L2

Une satire est une oeuvre comique dont le but est une critique de son sujet, souvent afin de faire réfléchir. 

Dans The Host, Bong Joon-ho propose une vision très noire de la société coréenne, à travers un monstre qui se révèle être une allégorie politique et sociale, et à travers une ville, Séoul, dont l'ultramodernisme à l'économie triomphante laisse place à des berges polluées, des hôpitaux délabrés ou des souterrains et des égouts. De plus Bong Joon-ho critique la pollution des villes coréennes et particulièrement Séoul avec la pollution qui devient un élément fondateur de la naissance du monstre, lorsque sur l'ordre d'un scientifique américain, des produits chimiques sont déversés dans le fleuve Han, puis plus tard le corps d'un homme, qui sera la première nourriture humaine du monstre. Dans la suite du film Bong Joon-ho critique la présence américaine en Corée en montrant les U.S.A. qui prennent la crise comme prétexte pour se substituer au gouvernement coréen. Bong Joon-ho donne l'image d'un peuple pris en otage, soumis au chantage de la présence américaine censée les protéger d'un régime trop strict. 

Ainsi The Host est la satire d'un monde et d'une société coréenne où le mépris de l'ordre écologique s'allie à la violence du capitalisme.

Jules Bricout, 1ère L2

L'intrigue se déroule à Séoul en Corée du sud et nous suivons une famille pauvre. Nous verrons en quoi ce film est une satire.

Tout d'abord les personnages sont caricaturaux. Park Gang-du a été écrit de façon inspirer au spectateur de l'empathie et à le faire rire par ses gags répétitifs. On se rend compte dès la première scène qu'il est l'élément humoristique du film. De même Nam-joo, la fille prodige, la seule qui au sein de sa famille réussit véritablement, commence par un échec. Le frère cadet Nam-il est un ivrogne, au chômage malgré ses années d'étude. Avec ces personnages, le réalisateur offre une satire de la société coréenne, ce que montre la scène soi-disant d'émotion devant la plaque commémorative de Hyun-seo, la petite fille disparue, scène qui finit dans le ridicule lorsque les personnages se battent entre eux et tombent au sol en grimaçant, le visage en larmes.

Par ailleurs Bong Joon-ho fait également la satire des Etats-Unis, d'abord avec le personnage du monstre, qui est avant tout issu d'une erreur américaine. Cette erreur montre l'indifférence des Etats-Unis envers la Corée du sud, puisque les chercheurs n'ont aucun scrupule à verser des produits toxiques et dangereux dans la rivière Han, lieu de naissance du monstre. La critique de l'écrasante domination américaine est également montrée par le fait que les autorités américaines envahissent en quelque sorte la Corée du sud afin de prendre en main la situation concernant le monstre, quand en réalité ils ne contrôlent rien, puisque la bête est vaincue par une famille autochtone.

Ainsi le réalisateur Bong Joon-ho offre avec son film une critique de la société où il vit, avec la situation de la Corée et ses personnages caricaturaux, mais également de la société américaine à qui il reproche son impérialisme.

Elisabeth Noui, 1ère L2


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire