Pendant tout le film, l'intrigue fait attendre au spectateur une fin où l'affaire policière sera élucidée, or à la fin le mystère est amplifié de façon inattendue. L'histoire intrigue jusqu'au bout , et le symbolisme du titre évoquant le visage de l'actrice principale et des victimes est bien représenté.
Le jeu de l'actrice qui incarne Christiane est très bon, grâce à son physique qui fait d'elle quelqu'un de presque monstrueux à cause de son masque qui lui fait la peau de porcelaine d'une poupée, et à cause de la lenteur de ses mouvements.
Texte et dessin Lucile Demongeot, 1ère L2
Les yeux sans visage est un film du célèbre cinéaste Georges Franju, sorti en 1960, qui dure 1 h 28 minutes. Il est en noir et blanc, et tire vers l'horreur, l'épouvante et le drame, avec l'histoire d'un chirurgien esthétique qui veut greffer un visage à sa fille, défigurée dans un accident de voiture dont il est responsable. Il ne reste à Christiane que ses yeux, si bien qu'il prend pour victimes plusieurs jeunes filles pour leur retirer leur visage et pouvoir redonner une vie à sa fille.
Les séquences sont souvent inquiétantes, notamment dès le début du film où une femme conduit une voiture en pleine nuit, sauf qu'elle est accompagnée d'un cadavre qu'elle jettera ensuite dans l'eau. De plus la musique ajoute à l'ambiance mystérieuse et sombre. Ensuite la fille du chirurgien qui porte un masque en attendant que son père trouve une solution présente un aspect mystérieux, elle fait presque peur aux spectateurs.
Ce film montre un curieux chirurgien car il tue au nom de l'amour paternel, partagé entre le désir de sauver sa fille et celui d'accomplir une oeuvre médicale. Ce chirurgien tente de donner de l'espoir à ses patients, mais en réalité il leur ment, notamment à la mère d'un petit garçon.
Ce long-métrage a bien toutes les caractéristiques du film d'horreur, avec un chirurgien mi-tueur, mi-Frankenstein, une musique angoissante, une enquête policière, des meurtres, et un retournement de situation avec les méchants qui meurent.
Nancy-Kelly Soumahoro, 1ère L2
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