dimanche 27 janvier 2019

Judex, un destin, une mort

Analyse filmique

Georges Franju né en 1912 et mort en 1987 est un cinéaste connu pour avoir réalisé un documentaire sur les abattoirs de Paris, Le Sang des bêtes en 1948. La séquence du bal des oiseaux au début du film Judex sorti en 1963, un film en noir et blanc, présente le personnage principal Judex comme l’incarnation du destin. Nous ferons l’analyse filmique des troisième et quatrième plans de cette séquence.

Tout d’abord dans ces plans la caméra est subjective. Dans le troisième plan Judex entre dans la pièce où se déroule un bal costumé en entrant dans le champ par la gauche. On voit d’abord sa main droite, puis son épaule entrer dans le champ. Dans le plan précédent Judex a pris une colombe morte dans la main droite. Donc Judex entre avec cette colombe dans la main et marche en ligne droite. La pièce est remplie de danseurs qui s’arrêtent, étonnés par l’étrangeté inquiétante du personnage qui porte une tête d’aigle et tient une colombe morte dans la main.Le personnage est un rappel du dieu égyptien Horus qui a un corps d’homme et une tête de faucon. De plus Judex porte une colombe morte et marche droit vers le destin, donc vers la mort de Favraux. Au quatrième plan, la caméra suit Judex de dos en travelling jusqu’à une porte où il tournera.

La musique qui accompagne la marche de Judex est extradiégétique, puisque c’est une marche funèbre alors que la musique aurait dû être la musique du bal qui se déroule dans l’histoire. Cela rajoute une étrangeté inquiétante et du mystère.

Judex est donc vu comme un messager de la mort et donc une incarnation du destin. Le personnage est en train de marcher sur une musique qui joue une marche funèbre. Il avance droit vers le fond du couloir. La caméra d’abord fixe le suit grâce à un travelling. De plus il évoque le dieu Horus, comme un messager du destin. L’extrait crée donc l’étrangeté et suscite la surprise.

Elane Boutier, 1ère L2

Mort et mystère

Analyse filmique

Georges Franju est un réalisateur de film né en 1912 et mort en 1987.Dans le film judex, un film en noir et blanc de 1963, il intègre dans la séquence du bal masqué sur le thème des oiseaux des plans fortement pensés. En quoi le plan que nous avons choisi met-il en relief le personnage de Judex comme incarnation du destin ?

Au début de cette séquence où l’on rencontre le personnage de Judex, Franju décide d’utiliser un plan rapproché pieds, puis un panoramique vertical de bas en haut. Cela crée un effet de suspense ainsi qu’un effet de surprise lorsque le spectateur découvre le visage de Judex caché par un masque d’aigle royal. De plus le personnage se trouve entre deux statues et regarde la caméra afin de capter l’attention des spectateurs. Ces derniers assistent à une marche lente du personnage grâce à un panoramique latéral droit. Le personnage se dirige vers un oiseau mort, isolé par la lumière. Lorsque Judex observe l’oiseau, le plan est rapproché taille. Ce genre de plan a pour but de montrer les émotions d’un personnage, mais ici à cause du masque on ne peut distinguer les expressions et les émotions de Judex. Il se retourne dos à la caméra et ainsi on ne peut distinguer ses actions. Enfin Judex entre dans le manoir.Tout au long la musique est extradiégétique.

Le masque d’aigle royal que porte Judex rappelle le dieu Horus, une divinité égyptienne. De plus Judex porte un costume noir et marche lentement, calmement. Il ne parle pas et on ne peut pas voir ses expressions, ce qui le rend moins humain. Lorsqu’on découvre Judex avec le panoramique vertical, Judex se tient droit, aussi droit que les statues qui l’entourent. La présence de l’oiseau mort peut être vue comme un mauvais présage. Judex prend l’oiseau dans ses mains et conduit alors un mort vers la salle de bal.

Cet extrait donne de nombreux indices quant à ce qui va arriver dans la suite de l’histoire, avec l’iconographie de la mort et ce personnage très mystérieux.

Nolwenn Rolland, 1ère L2

Impénétrable et solitaire

www.spellboundbymovies.com


Analyse filmique

Georges Franju est un réalisateur français connu pour la création de la Cinémathèque avec Henri Langlois. Dans ses films proches du surréalisme, il s’efforce de « coller au réel ». Judex, l’un de ses films sorti en 1963, présente un justicier qui veut venger ceux qui ont été exploités par un riche banquier, Favraux. La séquence du bal des oiseaux montre l’arrivée au bal du justicier et l’assassinat du banquier. Nous allons nous concentrer sur le deuxième plan de cette séquence afin de comprendre en quoi ce plan met en relief le personnage de Judex comme incarnation du destin.

Ce plan commence par un plan rapproché sur les pieds du personnage. On découvre ensuite le corps de Judex grâce à un panoramique vertical ascendant. C’est seulement arrivé au niveau de son visage qu’on voit qu’il porte un masque d’aigle royal. Ce procédé a pour but de créer un effet de surprise chez le spectateur qui ne s’attend pas du tout à cela.

Ce panoramique devient fixe sur un plan rapproché ceinture. C’est à ce moment que le personnage a un regard caméra assez long pour capter l’attention du spectateur et ensuite l’attirer dans l’action. La composition de l’image met en valeur le personnage grâce aux deux statues qui l’encadrent. Il est aussi droit qu’elles, raide comme la justice. Avec son masque d’aigle, Judex fait penser au dieu égyptien Horus, très solitaire.

Grâce à un panoramique latéral et au regard du personnage, on est attiré vers la droite. Il trouve une colombe morte sur le parapet, qui se trouve là sans qu’on sache pourquoi. Le plan rapproché taille devrait permettre de se familiariser avec le personnage, avec son langage corporel et ses émotions, mais à cause de son masque, Judex est impénétrable.

Ensuite le personnage est de dos, on ne voit pas ce qu’il fait, ce qui provoque un malaise. Il se dirige ensuite lentement vers l’entrée du bal, la colombe à la main. Ce plan se clôture par un raccord cut sur le plan suivant.

Ainsi grâce à ce plan Judex nous est présenté physiquement et nous invite à entrer dans sa propre quête. C’est volontiers que le spectateur le suivra dans sa marche funèbre vers Favraux.

Lou Igier, 1ère L2

jeudi 24 janvier 2019

Una giornata particolare

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Una giornata particolare è un film italiano realizzato da Ettore Scola nel 1977. A Roma, il 6 maggio 1938, Hitler incontra Mussolini. Tutti i romani sono andati alla ceremonia ma in un grande palazzo, Antonietta (interpretata da Sophia Loren) rimane da sola, da brave madre di famiglia, si occupa delle faccende domestiche mentre lei avrebbe preferito andare a vedere la sfilato con suo marito ei loro 7 bambini. Grazie al suo uccello che scappa fuori di casa, lei incontra Gabriele (interpretato da Marcello Mastroianni), un uomo che è stato licenziato e rischia la deportazione a causa della sua omossesualità

Il film si svolge a porte chuise nel palzzo dove vivono i protagonisti e la cui particolarità è di essere un film molto leto con poca azione poiché si svolge in un giorno cosi ci focalizzoamo sui personaggi e sulla loro psicologia. Il film si divide in tre parti con lo stesso sfondo sonore: la trasmissione radiofonica della parata militare. Gli eroi litigano prima sulle loro idee ma loro si riconoscono, hanno in commune la loro profonda solitudine. Da quel momento, svilupperanno sentimenti intensi l'une per l'altro anche se sono di natura diversa. Tuttaria, alla fine della giornata torneranno alla loro solitudine. Infatti, Gabriele è arrestato mentre Antonietta si sottomette al suo dovere coniugale.

E' un film difficile da vedere se lo guardi come guardi un film attuale perchè si concentra sulla participazione o l'opposizione al fascismo durante la seconda guerra mondiale. Inoltre, il fatto che i sottotitoli mancavano in diverse repliche rendeva difficile la comprensione di dialoghi talvotta importanti. Panso che merita una seconde visualizzazione perchè la seconda volta che è stato presentato agli Oscar ne ha ricevuto uno, anche se è estremamente carente in azione cosa che lo rende difficilmente accessibile.

Joséphine Sosson, 1ère L2