Photo Carole Allemand
Jeudi 26 janvier au soir, nous nous sommes rendus à la comète pour visionner ce film "hors norme" comme le dit très bien Etienne Labroue : L'Elan. Avant de participer à l'expérience qu'est ce film, Etienne Labroue nous avait mis en garde au sujet de sa bizarrerie.
En effet dès le début on assiste à une scène assez étrange, digne d'un début d'intrigue policière. Puis apparaît le "Ah, c'est donc ça l'Elan ?", cette drôle de bête nous intrigue, et c'est elle qui nous fait rentrer dans le film. La bestiole se tient debout vêtue d'un pardessus le couvrant de la tête aux pieds. Lors du premier contact humain il ne nous semble pas hostile. En revanche, les plans récurrents sur le corps inerte de cet individu installent une atmosphère oppressante à l'intérieur de l'oeuvre cinématographique, notamment grâce à la musique.
Ensuite on rencontre la famille qui va l'héberger, la famille Petiot avec la fille, Shelby, dont l'Elan est très proche. S'installe entre ces deux-là une relation très fusionnelle, comparable à la relation entre E.T. et le petit garçon qui trouve l'extraterrestre. Plus tard dans le film alors que l'Elan s'est fait accepter par les villageois, un professionnel des formes de vie extraterrestre étudie le cas de l'Elan sans trop de succès puis au fur et à mesure semble mettre à jour un mystère liant cette famille et l'Elan. Par ailleurs commence à naître une haine envers l'Elan ainsi que l'envie de le tuer, alors qu'au début tout le monde l'appréciait beaucoup, l'Elan allant même jusqu'à susciter un désir charnel chez les femmes.
Ainsi au fil de l'histoire l'intrigue se dévoile, et chaque personnage mène son combat. Le spectateur essaye de comprendre, perdu dans ses émotions face à cet Objet Cinématographique Non Identifié, pour finalement s'abandonner à la fin, annihilant la moindre question qu'il pouvait se poser à propos de ce film.
Thomas Vacheron 1L2
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